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Mercedes-Benz 320 Limousine 1939

Mercedes-Benz 320 Limousine 1939

Catégories : Voitures et Motos

La Mercedes-Benz 320, souvent désignée par sa référence interne W142, fait partie de ces automobiles emblématiques produites dans la seconde moitié des années 1930, alors que l’Europe se trouve à la veille de changements géopolitiques majeurs. Lancée dès 1937 pour succéder à la 290 (W18), la 320 illustre la volonté de Mercedes-Benz de proposer un véhicule plus grand, plus puissant et encore plus confortable à une clientèle aisée. En 1939, alors que les tensions internationales atteignent leur paroxysme, la 320 figure parmi les berlines et limousines de luxe les plus prisées de la marque, se déclinant en différentes carrosseries, dont la version “Limousine” (ou Pullman) qui attire particulièrement l’attention des institutions et hauts responsables.

Cette époque d’avant-guerre constitue un tournant dans l’industrie automobile allemande, qui cherche à briller par l’innovation et la qualité. La 320 (W142) reprend cet esprit en arborant un style caractéristique : calandre verticale et chromée, ailes proéminentes, phares ronds montés à l’avant, marchepieds latéraux, tout en adoptant des lignes plus rondes, annonciatrices des esthétiques plus modernes. Sous le capot, un *six-cylindres en ligne* dont la cylindrée avoisine les 3,2 litres, délivre entre 70 et 78 chevaux selon les configurations et les évolutions, un chiffre qui peut sembler modeste de nos jours, mais qui répond aux besoins de confort et de fiabilité exigés par le marché de l’époque. Son châssis en échelle, son essieu arrière rigide et sa suspension par ressorts hélicoïdaux (ou à lames, selon versions) garantissent un comportement routier en douceur, adapté aux routes souvent imparfaites de cette décennie.

En 1939, la version Limousine de la 320, au sein de la gamme W142, se distingue par son empattement allongé, son habitacle plus vaste et un aménagement intérieur souvent plus cossu. On y retrouve, dans les finitions supérieures, des boiseries, des garnitures en cuir ou en tissu épais, et la possibilité d’opter pour des strapontins ou une séparation chauffeur/passager. Destinée aux notables, diplomates ou directions d’entreprises, elle offre aussi une image de prestige pour toutes les occasions officielles. Bien sûr, la Seconde Guerre mondiale qui se profile limitera la durée de production et le rayonnement international de la voiture, mais la 320 (W142) aura eu le temps de prouver la capacité de Mercedes-Benz à concevoir des véhicules alliant luxe et robustesse. Aujourd’hui, la 320 Limousine de 1939 demeure un objet rare, recherché par les collectionneurs et prisé pour son témoignage d’une époque où l’automobile franchissait encore une étape dans le confort et le raffinement. Dans les sections qui suivent, nous plongerons dans l’histoire, la technique, le design et les anecdotes autour de ce modèle, reflet d’un moment-clé du développement de la marque à l’étoile.

La Montée en Gamme de la Série W142

Lorsque Mercedes-Benz introduit la 320 (W142) en 1937, son ambition est de prendre la suite de la 290 (W18) en offrant un moteur plus vigoureux, un intérieur plus spacieux et un style modernisé, tout en conservant les canons esthétiques traditionnels (ailes séparées, marchepieds). On est alors dans une période où l’Allemagne met en avant son industrie, et Mercedes joue un rôle majeur pour diffuser l’image d’un constructeur haut de gamme, innovant, destiné aux élites. La 320 évolue ainsi sur un segment intermédiaire dans la gamme, en dessous des très luxueuses 770 “Großer Mercedes”, mais au-dessus des modèles plus modestes de cylindrée inférieure.

La classe W142 répond à la demande de robustesse : le châssis en échelle s’avère renforcé, la suspension améliorée pour accroître le confort sur les routes souvent difficiles. Le nouveau six-cylindres en ligne, plus grand que le 2,9 L de la W18, permet d’atteindre une cylindrée proche de 3,2 L, promettant des performances convenables pour l’époque : vitesse de pointe aux alentours de 110-120 km/h, reprises satisfaisantes. Les clients ciblés sont à la fois des entreprises désirant un véhicule de représentation, des services officiels (gouvernements, ambassades) et des particuliers fortunés souhaitant voyager dans un certain standing.

En 1939, la version “Limousine” de la 320 (souvent référencée comme Pullman ou encore carrosserie allongée) répond spécifiquement à la nécessité d’une cabine plus vaste, où les passagers arrière bénéficient d’un espace digne d’une voiture protocolaire. Cette déclinaison incarne le summum de la gamme W142, conjuguant la fiabilité du six-cylindres et la noblesse d’une carrosserie spacieuse. Malheureusement, la guerre imminente freine la production automobile et limite son exportation, de sorte que la 320, bien qu’appréciée, ne connaîtra pas le même rayonnement que les Mercedes d’après-guerre. Pourtant, il reste un jalon capital dans l’essor des berlines de luxe signées Mercedes, héritées plus tard par les gammes “S” d’après 1950.

Mercedes Benz 320 Limousine 1939

Un Style Typique de la Fin des Années 1930 et un Intérieur Luxueux

La Mercedes-Benz 320 Limousine 1939 affiche un dessin typique de la fin des années 1930 : une calandre verticale et chromée, légèrement inclinée, coiffée de l’emblématique étoile Mercedes. Les phares sont ronds, fixés sur les ailes avant arrondies, et souvent couplés à des feux de position plus petits. Les ailes s’étendent en arcs de cercle, laissant la place à des marchepieds latéraux reliant l’aile avant à l’aile arrière. La poupe se conclut par un coffre protubérant, logeant la roue de secours (parfois apparente).

La version Limousine (“Pullman”), propose un empattement rallongé (allant jusqu’à ~3,30 m selon les configurations). Cette extension se remarque sur le profil, où la portière arrière est plus vaste, facilitant l’accès aux sièges arrière. L’habitacle se conçoit comme un salon : banquette, ou parfois siège individuel, garnis en tissu épais ou en cuir, moquette au sol, boiseries sur les panneaux de porte et autour des fenêtres. Les boiseries peuvent être en noyer ou en frêne verni, apportant une touche artisanale. Dans certaines exécutions, une cloison de séparation chauffeur / passagers peut exister, ajoutant de la confidentialité.

Le tableau de bord reste assez sobre : un grand cadran de vitesse, une jauge d’essence et de température, un compteur kilométrique, parfois un indicateur de pression d’huile. L’horloge, de petits interrupteurs pour l’éclairage ou l’essuie-glace, et un éventuel autoradio (rarissime) complètent l’ensemble. Les sièges avant sont séparés par le levier de vitesses (manuelle 4 rapports), le frein à main et d’autres commandes. Les poignées et chromes intérieurs reflètent le souci du détail, et rappellent que la 320 se destine à une clientèle aisée, prête à payer pour une finition exemplaire. Le volant large, à deux branches, facilite la manœuvre d’une direction non assistée, typique de l’époque.

Mercedes Benz 320 Limousine 1939

Le Six-Cylindres de 3,2 L : Douceur et Fiabilité

Le moteur de la Mercedes-Benz 320 (W142) – un six-cylindres en ligne d’environ 3 208 cm³ (variable selon millésime) – développe entre 70 et 78 chevaux, avec un couple satisfaisant pour mouvoir la carrosserie lourde de la Limousine. L’alimentation se fait via un ou deux carburateurs (Solex ou Zenith, selon versions). La puissance n’est certes pas extravagante, mais l’argument central reste la souplesse et la robustesse mécanique, permettant des déplacements sereins, même lorsque la voiture est chargée de passagers et de bagages.

La transmission s’effectue via une boîte manuelle à 4 rapports, dont la troisième et quatrième sont souvent employées sur routes normales. La vitesse de pointe avoisine les 110-120 km/h, un seuil respectable dans l’Allemagne de 1939, compte tenu des infrastructures routières encore en évolution. Le châssis en échelle, complété par des lames ou ressorts hélicoïdaux (selon versions et millésimes), confère à la 320 un comportement globalement confortable, même si elle reste typée “berline d’avant-guerre”, avec un roulis marqué dans les virages et une direction demandant de la poigne à basse vitesse.

Le freinage se confie à des tambours sur les quatre roues, dimensionnés pour la masse du véhicule. Sur la Limousine, on peut parler d’un poids de 1 600-1 700 kg environ, selon l’empattement et les équipements. La consommation s’établit autour de 15 L/100 km, variable selon la conduite et la charge embarquée. Pour l’époque, c’est un compromis acceptable, le coût de carburant demeurant encore modéré pour la clientèle ciblée. Malgré ses limites en performances pures, la 320 Limousine se distingue par sa facilité de maintenance relative, permettant aux mécaniciens formés sur les modèles Mercedes de l’entre-deux-guerres de la garder en bonne condition.

Mercedes Benz 320 Limousine 1939

Usage Officiel, Institutions et Taxis de Luxe

La 320 Limousine (W142) vise principalement la sphère officielle et les marchés de prestige. Certains exemplaires sont achetés par des administrations, institutions gouvernementales ou dirigeants d’entreprises cherchant un véhicule de représentation, capable de véhiculer image de sérieux et standing. D’autres, aux configurations plus simples, servent de taxis haut de gamme dans les grandes villes allemandes et d’Europe centrale, offrant aux passagers un espace généreux, un confort moelleux et une fiabilité proverbiale, atouts cruciaux pour un taxi d’époque.

Des chefs d’entreprises ou aristocrates, sensibles au prestige de Mercedes, en font aussi leur voiture personnelle, se déplaçant avec aisance sur les routes de campagne ou reliant les centres urbains en arborant la calandre étoilée. Dans le marché d’export limité, on en retrouve quelques exemplaires en Europe voisine ou dans les colonies d’Afrique du Nord, où l’on apprécie la robustesse du châssis face aux pistes difficiles. D’autres usages incluent parfois la conversion en ambulance ou en corbillard, adaptant la plateforme longue du W142 pour un usage particulier, la robustesse restant un critère apprécié dans ces métiers.

En 1939, la montée des tensions internationales et l’éventualité d’un conflit global bouleversent la production et la distribution. Mercedes se concentre graduellement sur des fabrications militaires, pièces de moteurs d’aviation ou camions. La 320 continue cependant à être produite ou réparée dans un contexte difficile, souvent réquisitionnée pour l’effort de guerre. Bon nombre d’exemplaires disparaîtront durant la guerre, bombardés, abandonnés ou coulés dans le flot de l’histoire. Ceux qui survivront deviendront ultérieurement des témoins rares de l’automobile allemande d’avant-guerre, éveillant l’intérêt des collectionneurs d’après 1945.

Anecdotes et Histoires Marquantes

La Mercedes-Benz 320 Limousine 1939 recèle quelques anecdotes et faits divers :

1. Proche parent de la 290 : la 320 succède à la 290 (W18), partageant quelques similitudes de conception. Cependant, le bloc moteur passe de 2,9 L à 3,2 L, offrant la différence significative en souplesse et couple.

2. Carrosseries multiples : Outre la Limousine, la 320 W142 se déclinait en berline standard, cabriolet (Cabriolet A, B, D), et versions spéciales coupé-chauffeur ou officielles. La Pullman Limousine est la plus imposante.

3. Présence sur la scène politique : Avant la 770 “Großer Mercedes”, la 320 n’était pas la voiture la plus prestigieuse, mais elle servait de véhicule d’apparat dans des rangs subalternes ou pour des délégations.

4. Taxi de luxe : Dans certaines grandes villes allemandes, on trouvait des 320 Limousine en usage de taxi premium, signe que la voiture pouvait supporter un usage intense grâce à sa fiabilité.

5. Réquisitions durant la guerre : De nombreux exemplaires, déjà rares, se retrouvent engagés dans la logistique militaire, pour transporter officiers ou matériel. Beaucoup disparaissent ou sont laissés à l’abandon à la fin du conflit.

6. Survivants recherchés : Les quelques exemplaires intacts après 1945 deviennent de précieux témoins. Certains sont restaurés dans les années 1960-1970, participant à des rallyes historiques ou des expositions, gagnant en cote sur le marché de la collection.

7. Chiffres de production incertains : Les archives partielles ne permettent pas de déterminer précisément le nombre exact de 320 Limousine W142 produits, surtout compte tenu des pertes de guerre et des variations de carrosseries sur mesure.

Mercedes Benz 320 Limousine 1939

20 Questions Fréquemment Posées sur la Mercedes-Benz 320 Limousine (1939)

Voici 20 interrogations souvent formulées à propos de la 320 W142, millésime 1939, afin de souligner son importance et son fonctionnement.

Question Réponse
1. Quand la Mercedes-Benz 320 (W142) est-elle apparue ? En 1937, pour succéder à la 290 (W18). La Limousine Pullman est lancée dans la foulée.
2. Quel est le type de moteur ? Un six-cylindres en ligne de 3,2 L, à soupapes en tête, carburateur, autour de 70-78 ch.
3. Quelle vitesse maximale ? Environ 110-120 km/h, selon la version et la charge. C’est convenable pour la fin des années 1930.
4. Qu’est-ce que la version Limousine (Pullman) ? Un empattement allongé, un habitacle plus spacieux, destiné aux officiels ou clients cherchant un confort accru.
5. Pourquoi la 320 était-elle appréciée des chauffeurs ? Pour sa robustesse, son confort et sa facilité d’entretien, satisfaisant l’usage intensif (taxis, administrations).
6. Quelle est la structure du châssis ? Un châssis en échelle, sur lequel est fixée la carrosserie, reprenant la tradition d’avant-guerre chez Mercedes.
7. Le système de frein est-il hydraulique ou mécanique ? C’est un système de freins à tambour, actionné hydrauliquement, un progrès par rapport aux freins purement mécaniques plus anciens.
8. Existe-t-il des versions cabriolet ? Oui, la 320 W142 se décline aussi en Cabriolet A, B ou D, mais la Limousine se veut la plus spacieuse et la plus formelle.
9. Combien de rapports compte la boîte de vitesses ? Une boîte manuelle à 4 rapports, avec généralement une première non synchronisée. Le maniement nécessite un certain doigté.
10. Quid de la direction ? La direction est mécanique (vis et écrou ou système dérivé), sans assistance, requérant de la force à basse vitesse.
11. Quel est l’attrait principal de la version de 1939 ? Une évolution mature de la W142, dotée d’ajustements mécaniques et cosmétiques, et souvent richement équipée pour la Limousine Pullman.
12. La 320 a-t-elle participé à des compétitions ? Pas vraiment, c’est une berline de luxe. Mercedes réserve la compétition à d’autres modèles plus sportifs. La 320 se cantonne au rôle de transport de qualité.
13. Comment se comporte-t-elle sur route ? Elle procure un confort moelleux, un roulis prononcé en virage et nécessite une conduite mesurée. L’essieu arrière rigide impose prudence sur routes irrégulières.
14. Quel est le niveau d’équipement intérieur ? Matériaux de qualité : cuir ou tissu épais, boiseries décoratives, instrumentation basique (compteur, jauges), et en option, un autoradio ou une vitre de séparation chauffeur.
15. La suspension est-elle à lames ou hélicoïdale ? Selon les séries, l’avant adopte des ressorts hélicoïdaux, l’arrière parfois des lames (ou hélicoïdaux sur variantes plus évoluées). Il y a eu des variations sur la W142.
16. Pourquoi la 320 a-t-elle eu une production relativement courte ? La Seconde Guerre mondiale (1939-1945) a bouleversé la production. Les priorités industrielles ont changé, Mercedes arrêtant en grande partie ses modèles civils.
17. Quel est l’estimation du nombre d’exemplaires produits ? Difficile à chiffrer précisément, mais on l’estime à quelques milliers pour la W142 dans toutes ses variantes. La Limousine Pullman est encore plus rare.
18. Quelle est la consommation moyenne ? Env. 15 L/100 km, un standard pour une grosse berline six-cylindres d’avant-guerre. Sur autoroute stabilisée, on peut descendre un peu.
19. Quelle est la cote actuelle des rares survivantes ? Très élevée : on parle de plusieurs dizaines de milliers, voire plus de 100 000 euros, selon l’état et l’originalité. La rareté tire les prix vers le haut.
20. En quoi a-t-elle influencé les Mercedes d’après-guerre ? Elle a posé les bases de la qualité de fabrication, du confort et du positionnement haut de gamme, qu’on retrouvera plus tard dans les Classe S des années 1950-60.

Tableau Récapitulatif : Mercedes-Benz 320 Limousine (W142) 1939

Un tableau (responsive, bordure 1px) pour condenser les spécifications principales.

Modèle Période Moteur Cylindrée Puissance Transmission Vitesse Max.
Mercedes-Benz 320 (W142)
(Limousine/Pullman)
1937-1942
(1939 : apogée)
6-cyl. en ligne ~ 3 208 cm³ 70-78 ch Manuelle 4 rapports ~110-120 km/h

La production exacte de la Limousine n’est pas précisément connue, mais représente une fraction de la production totale W142. Les différentes carroseries (cabriolets, coupés-chauffeur, etc.) se distinguent par les codes internes ou la mention “Pullman” pour l’empattement long.

Mercedes Benz 320 Limousine 1939

Conclusion : Un Témoin Rare de l’Art Automobile Allemand d’Avant-Guerre

La Mercedes-Benz 320 Limousine 1939 symbolise à la fois l’apogée d’une époque et l’achèvement d’une évolution technique amorcée dans l’entre-deux-guerres. Avec son moteur six-cylindres fiable, son châssis robuste et son habitacle cossu, elle illustre la recherche d’un équilibre entre confort, élégance et performance modérée, adaptée aux routes de l’époque. L’empattement allongé et la présentation de la Limousine en font un véhicule officiel ou représentatif, souvent choisi par des institutions ou des élites. Dans l’imaginaire collectif, cette 320 incarne la quintessence du luxe automobile allemand d’avant-guerre, sans pour autant atteindre la flamboyance extrême de modèles comme la 770 “Großer Mercedes”.

Son existence est toutefois sévèrement impactée par les événements mondiaux de 1939-1945, limitant à la fois sa diffusion internationale et la préservation d’exemplaires. Les quelques survivants, passés à travers la tourmente, sont aujourd’hui des pièces rarissimes, chéries par les collectionneurs qui souhaitent un aperçu de la qualité d’assemblage et du style d’une berline d’antan. Restaurer un exemplaire nécessite un travail artisanal, car les pièces spécifiques se font rares, et la documentation historique n’est pas toujours complète. Cependant, la satisfaction de rouler dans un monument de la marque, se replongeant dans l’ambiance feutrée des années 1930, vaut tous ces efforts pour les amateurs inconditionnels.

Sur le plan de l’héritage, la 320 a surtout démontré que Mercedes-Benz, même dans un contexte économique et politique tendu, s’ingénie à innover et à peaufiner le confort de ses berlines de standing. Plusieurs solutions adoptées (confort soigné, robustesse mécanique, positionnement haut de gamme) se retrouveront après la guerre dans les berlines de reprise (telles les 170, puis la génération “Ponton”, etc.). Ainsi, la 320 W142 n’est pas seulement un aboutissement de l’avant-guerre, c’est aussi un jalon clé qui annonce, dans une certaine mesure, l’esprit des grandes Mercedes d’après 1945, et qui contribue à asseoir la réputation de la firme comme référence en matière de confort et de longévité. Malgré les aléas de l’histoire, elle demeure un témoignage précieux, l’une des dernières berlines de luxe produites par Stuttgart avant la bascule du monde vers un tout autre ordre. C’est donc un trésor pour les passionnés de la marque comme pour les historiens de l’automobile.

Par Antonio Sanchez.

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