Les stars de la musique
@Sergey Nivens
Tome 3 de notre palmarès mode et style des hommes les plus charismatiques de l’histoire contemporaine. Vous les avez vus sur le red carpet des Oscars et de tous les évents les plus glamour. Vous les avez contemplés sur des photos vintage et dans de bons classiques du cinéma. Vous avez toujours aimé leurs dégaines sans jamais oser les copier (on ne copie pas un mythe !). Eh bien figurez-vous que s’inspirer n’est en rien copier et que tous ces beaux gosses ont en commun de pouvoir vous offrir de sacrées bonnes bases de silhouettes si vous en manquez !
Alors en route pour ce troisième chapitre des plus beaux mâles fashion des dernières décennies, avec une sélection toujours musique et rock puisque c’est ainsi que s’était clos notre chapitre 2. On continue avec de petits grains de folie et de sensualité masculine, twisté de cette pincée d’underground qui fait toute la différence :
Un peu destroy, idoles rocks et bad boys éternels, Mick Jagger et Keith Richards ont donné dans la mode un sacré coup de balayette au moment de leur apothéose avec les Rolling Stones et continuent à trimbaler leurs styles avec en plus, désormais, une certaine élégance, due évidemment à leur expérience !
@blackday
Mick Jagger
Sir Michael Philip Jagger, artiste à l’allure androgyne, sexy provocateur et véritable phénomène de scène, est né en 1943 dans le sud-est de l’Angleterre. Féru dès le plus jeune âge de musique soul américaine et de Rythm & Blues, il décide de se former à l’harmonica et de prendre des cours de chant pour vivre encore plus sa passion. Après quelque temps, il se lance et monte son premier groupe, les Little Boy Blue & The Blues Boys, avec entre autres, Dick Taylor. En 1960, il rencontre Keith Richards sur un quai de métro puis au collège. Les deux jeunes hommes réalisent très vite qu’ils ont exactement les mêmes goûts musicaux et, entraînés par le blues, décident de jouer ensemble. Mick joue aussi avec le « Blues Incorporate » d' Alexis Korner, jusqu’en 196. Il intègre en parallèle une prestigieuse école de sciences économiques de Londres, mais les études ne le passionnent pas et préfère se consacrer entièrement à la musique.
Il rejoint donc Ian Stewart et Brian Jones, deux musiciens avec lesquels il tente de former un nouveau groupe. Après quelques tergiversations, Keith Richards, Dick Taylor et Mick Ivory finissent par le rejoindre. Le chanteur s’installe ensuite au 102 Edith Grove à Londres, avec Keith, Brian et un certain James Phelge, qui leur inspirera leur premier nom de scène, les « Nanker Phelge ».
Ils arrivent à trouver quelques contrats mais leurs cachets ne leur suffisent pas pour être à l’aise. Is décident de fonder un nouveau band : les « Rolling Stones ». Charlie Watts remplace ainsi la batteur Mick Ivory et Bill Wyman le bassiste Dick Taylor : l’aventure peut commencer.
Andrew Loog Oldham devient leur premier manager et permet à Mick de remplacer petit à petit Brian à la tête du groupe. Son déhanchement, son physique un peu étrange, son visage mi-ange,mi-démon, sa façon de se mouvoir sur scène en font une idole auprès du public, malgré une voix finalement pas exceptionnelle au début.
A partir de 1964, il écrit aussi leurs titres côtés de Keith Richards et signe des grands classiques de la musique rock comme l’imparable « Satisfaction », « Jumpin' Jack Flash » ou encore « Sympathy For The Devil ». La drogue, le sexe et une insoumission totale aux règles de bienséance d’une Grande-Bretagne encore un peu prude mais déjà rock, sont les thèmes récurrents de leurs succès et en font de vraies images contestataires pour la jeunesse mondiale. Mick se crée une image de sale gosse à l’opposé des autres artistes britanniques rangés de l’époque, comme les gendres idéaux des Beatles.
Le succès du groupe devient phénoménal et Mick Jagger en profite allègrement pour se construire une légende de Sex Symbol, avec de très nombreuses liaisons largement médiatisées. Il aura en tout sept enfants de quatre femmes différentes. Dans les années 60, sa relation passionnelle avec Marianne Faithfull lui inspirera par exemple « Sympathy for the Devil ». Le couple, très accroc à la drogue écrira aussi « Sister Morphine », une ode à une débauche chimique très borderline, et qui précèdera l’album « Sticky Fingers » en 1971, traitant du même sujet sulfureux. Sur la pochette du disque, une illustration d’Andy Warhol, autre chantre des sixties fumeuse, la désormais cultissime bouche de Mick Jagger, qui deviendra l’emblème du groupe.
En 1968, Mick Jagger fait quelques pas au cinéma dans « Performance » de Nicolas Roeg, dans lequel il incarne une rock star en décadence, cqfd… On l’y verra ensuite épisodiquement, dans « Sympathy for the Devil » de Jean-Luc Godard en 1970, dans « Freejack » de Geoff Murphy en 1992 et dans « Bent » de Sean Mathias en 1997.
@ZoneCreative
Après quelques petites embrouilles régulières avec Keith Richards, Mick Jagger décide de quitter les Rolling Stones pour une carrière solo dans les années 1980. Il sort trois albums : « She's The Boss » en 1985, « Primitive Cool » en 1987 et « Wandering Spirit » en 1991. De bons succès mais certes pas à la hauteur de ceux du groupe mythique ! En 2001, il tente des collabs avec des artistes comme Pete Townshend, Bono, Lenny Kravitz ou Wyclef Jean pour l’album « Goddess In The Doorway ». L’album « Voodoo Lounge » signe son retour au bercail en 1994, puis « Bridges to Babylon » en 1997 ou « Forty Licks » en 2002, qui sont à nouveau d’immenses succès.
La tournée mondiale qui suit en 2006-2007 sera tout simplement la plus lucrative de tous les temps ! Et le succès international de Mick Jagger et des Rolling Stones, ne tarit pas.
En 2008, Martin Scorsese filme l’intimité des Stones dans le film « Shine a light ». De retour à la musique, le rocker forme en 2011 le groupe « SuperHeavy » avec Damian Marley, Joss Stone, Dave Stewart et A.R Rahman et tente le rock et reggae. Après leur dernier concert au Stade de France le mois dernier, on peut dire que le papi du rock a toujours la pêche et on souhaite que ça dure !
@morganimation
Son look :
Tout au long de sa carrière, le chanteur au corps de liane et au visage si expressif a fait de chacune de ses apparitions de grands moments de mode. De son allure so seventies à une silhouette très néo-dandy british et kitch, dès le début des années 2000, cette bête de scène et de style a définitivement laissé son empreinte sur l’allure masculine des 50 dernières années.
Début du genre : des pantalons « pattes d’ef » orange associés à de belles chemises bleues, des chaussures bicolores et un canotier, des manteaux de fourrure oversize et des lunettes délirantes, font de l’interprète de « Satisfaction », un ambassadeur aux allures androgynes, parfaitement dans son époque.
De nos jours, c’est en homme assagi, fier de ses antécédents mode mais plus à l’aise avec de bons basiques britanniques qu’on a plaisir à le retrouver. Toujours cette pointe de folie dans le regard et ce sourire !!!
Cravate Classique Segni Disegni, Scotland, Carreaux
Cravate Tricot. Vert Forézien
Ceinture cuir, Serpent tan, 35mm bords surpiqués
Ceinture cuir, Croco, 35mm, Vert, bords surpiqués
Ceinture cuir, Lézard 35mm, Tan bords surpiqués
Chèche coton, Navy Rouge
Chèche coton, Gris
Echarpe noir luxe unie en laine d'Australie, 37x180cm
Bouton de Manchette, CLJ, Stradivarius
Bouton de Manchette Rock
Montre, Kennett, Savro Noir et Blanc, Plaqué or rose
@Voloshyn Roman
Keith Richards :
Comparse finalement indéfectible de Jagger, Keith a lui aussi connu un destin hors du commun. Né le 18 décembre 1943 à Dartford en Angleterre, la même ville que Mick Jagger, dans laquelle ils se se seraient d’ailleurs côtoyés sur les bancs de la maternelle avant de se rencontrer vraiment plus tard, Keith Richards est initié à la musique par son grand-père, musicien et très grand amateur de jazz. Lorsque sa mère lui offre une guitare à quinze ans, il commence à s’intéresser de près au blues et plus particulièrement au grand Chuck Berry, qui devient son icône absolu.
On l’envoie ensuite en pension à la Sidcup Art School et c’est sur ce fameux quai de gare qui les emmène dans ce même endroit qu’il croise Mick, puis retrouve aussi Dick Taylor. Les trois jeunes fans de musiques et jeunes pousses de musiciens rencontrent Brian Jones et le pianiste Ian Stewart durant la même période. Ils jouent pour la première fois ensemble, des classiques du blues américain dès 1962 à Londres et au sein de leur band appelé The Rolling Stones. Toujours enclin à faire jaser les tabloïds avec son attitude de bad boy et son allure très rebelle, Keith est avant tout un excellent auteur-compositeur, et un guitariste au son immédiatement reconnaissable. Il fait d’ailleurs partie des plus grands guitaristes de l’histoire. En 1965, il compose en une seule nuit, le plus gros succès du groupe : « Satisfaction », premier tube mondial des Rolling Stones,
Brian Jones décédant en 1969 certainement de ses multiples excès, Keith Richards se lie un peu plus avec son ancienne compagne, Anita Pallenberg. Leur troisième enfant décèdera en 1976 dans des circonstances troubles, plongeant Richards dans un grand marasme, alors qu’il souffre déjà de gros problèmes de drogues. Néanmoins, Les Stones continuent à produire une série d'albums anthologiques : Aftermath (1966), Beggars Banquet (1968), Let It Bleed (1969), Sticky Fingers (1971) et Exile on Main St. (1972), tous marqués par la patte incroyable du maestro.
Fin de l’entente entre les deux icônes, Richards et Jagger décident de mettre fin à leur collaboration et de tenter des aventures chacun de leur côté, dans les années 1980. En 1987, il participe donc à un film hommage à Chuck Berry « Hail! Hail! Il enregistre « Talk Is Cheap » en 1988 et en 1991 le « Live at the Hollywood Palladium », avec son nouveau groupe « The X-Pensive Winos ». Les « Glimmer Twins » se retrouvent enfin en 1989, pour lancer l'album « Steel Wheels » .
En 2010, il publie ses mémoires sous le titre « Life »., Ce sera un très grand succès dans lequel il ne manquera pas d’égratigner un peu son accolyte.. En 2015, troisième album pour les X-Pensive Winos. « Crosseyed Heart », dans lequel figure un très beau duo avec Norah Jones. On le retrouve sur scène pour une grande tournée en 2017.
Melinda Nagy
Le look « Richards » :
Pas vraiment de grandes inspirations mode marquées, dans le look de Keith Richards, mais une profonde envie de ne pas se fixer de limites dans l’utilisation de tous les vêtements et accessoires disponibles à chaque époque de sa carrière. Depuis les premiers succès, l’homme a cependant toujours gardé une ligne directrice faite de vêtements très près du corps (il est très mince !), de motifs panthères, python, de cuir, de foulards en tout genre noués un peu partout, de vestes top petites et très cintrées, de bijoux accumulés et tout cela lui a donné, à lui-aussi, une allure un peu androgyne, due évidemment à sa silhouette très fine, sans pour autant lui ôter son charisme très masculin de rocker déjanté et très sensuel.
Habitué à ce style, il paraît même (c’est ce qu’il déclarait il y a quelque temps à l’occasion d’une expo consacrée à la garde-robe des Rolling Stones à Londres), qu’il partage son vestiaire depuis toujours avec les femmes de sa vie, épouses, filles, petites-filles…
C’est en tout cas en vrai phénomène de mode qu’il a été choisi pour inspirer le costume de Johnny Depp dans le Pirate des Caraïbes. Une image de pirate de la musique qui lui sied fort bien et qui a, encore une fois, démontré l’aura incroyable de ces bêtes de mode et de scène !
Noeud Papillon Robert Charles Victoria violet
Noeud Papillon CLJ, City, Marine
Ceinture cuir, Lézard 35mm, Bordeaux bords surpiqués
Chèche coton, Beige
Chèche coton, Marron
Chèche coton, kaki
Bracelet, Kennett maille noir et argent
Bracelet tressé Homme Monart, jaune
Bracelet Milano Homme Monart, Noir
Bracelet Onyx elastique, crâne brillant, Simon Carter
antoinemonat
Serge Gainsbourg :
L’homme « à la tête de chou » fut un auteur-compositeur-intreprète de génie, mais aussi un provocateur né. Aussi célèbre pour sa musique que pour ses duos féminins passionnels et ses coups de grisou médiatiques, Gainsbourg a laissé dans les mémoires et dans la mode masculine, l’image d’un dandy déjanté au charme insensé, passant du gendre idéal, dans les premières années de sa carrière, au loulou un peu trash dans son attitude, mais toujours très attaché à une certaine idée du chic parisien.. . les prémices de la BOBO Attitude sans doute.
Lucien Ginsburg de son vrai nom est né le 2 avril 1928 à Paris. Ses parents, tout deux artistes juifs russes, ont fui le bolchevisme et la montée de l’antisémitisme en Russie dès l’année 1919. Son père est pianiste et chante pour gagner sa vie, dans des bars de quartiers et des cabarets. Il l’initie aux classiques musicaux dès le plus jeune âge, lui faisant découvrir Vivaldi, Bach, Chopin et Beethoven, mais aussi Gerschwin, et Cole Porter. Très soucieux de lui inculquer les rudiments des arts majeurs, il lui apprend le piano, lui fait prendre des cours de dessin et le promène dans les musées afin de lui montrer un maximum de choses. Au début de la Seconde Guerre Mondiale, la famille s’enfuit vers la zone libre et change de nom pour passer entre les mailles du filet nazi. Les Guimbard quittent donc la capitale, mais y reviendront à la Libération. Le jeune Serge retourne au lycée Condorcet et ne fait pas vraiment de prouesses, en tout cas en matière scolaire, car il aime déjà se faire remarquer par son attitude un brin provoc. Il ne passe pas son baccalauréat mais décide de rejoindre les Beaux-Arts pour continuer à étudier le piano et la peinture. Il tente ensuite une année architecture qu’il laisse tomber peu après. A 18 ans, toujours passionné de musique, il rencontre un gitan qui lui apprend les bases de la guitare et se produit régulièrement dans des mariages et dans la rue. Première rencontre féminine décisive avec Elisabeth Levitsky, qu’il épouse en 1951. Il décide de se concentrer pleinement sur sa carrière d’auteur compositeur interprète et d’abandonner un peu le dessin et la peinture, et écrit donc plusieurs chansons pour la chanteuse populaire Juliette Gréco, dont « Les Amours perdues, » sous le pseudonyme de Julien Grix. Madame Arthur, employant son père dans son cabaret parisien, lui propose de venir jouer à son tour et de composer une grande partie du spectacle qu’elle y propose. Il accepte et travaille ensuite avec Zizi Jeanmaire et rejoint le Milord l’Arsouille, autre cabaret dans lequel il fait des rencontres décisives et inspirantes, comme celle de Jean Cocteau, Maurice Chevalier ou même le réalisateur Orson Welles.
antoinemonat
La chanteuse Michèle Arnaud, une de ses amies, pour qui il a composé quelques titres lui présente de nombreuses persnnalités. En 1957, il devient Serge Gainsbourg et quitte sa femme au moment où son premier album, contenant le fameux « Poinçonneur des lilas » ne marche pas vraiment, mais le fait remarquer par Boris Vian, Marcel Aymé ou encore Yves Montand. Les yéyés sont un raz de marée en France et Serge ne se sent pas du tout intéressé par ce nouveau courant musical. Il reste dans un univers qui lui correspond plus, et fait par exemple les premières parties de Jacques Brel sans grand succès. En 1964, Il épouse Françoise Pancrazzi, avec laquelle il a deux enfants, Natacha et Paul, avant de se séparer à nouveau. « Comment te dire adieu » écrite pour Françoise Hardy, « La Javanaise » de Juliette Gréco, et La Gadoue de Petula Clark , commencent à lui faire gagner les faveurs du public, et c’est avec la victoire de France Gall à l’Eurovision avec « Poupée de cire, poupée de son » en 1965, qu’il devient célèbre, viendront ensuite « Les Sucettes à l’anis » etc.
De sa relation avec Brigitte Bardot nait « Harley Davidson », puis il rencontre l’une des femmes les plus importantes de sa vie, Jane Birkin, avec laquelle il commencera par un duo hotissime « Je t’aime moi non plus » En 1971, ils donnent naissance à une petit Charlotte. Première crise cardiaque en 1973, due à ses nombreux excès en tout genre, il s’en sort et réalise son premier film, « Je t’aime moi non plus », très critiqué pour ses positions sur une sexualité très libre, en pleine révolution sexuelle malgré tout. En 1979 il revient avec un autre album contenant la Marseillaise reggae qui fera à nouveau jaser.
C’est le début de la team schizophrène Gainsbourg- Gainsbarre », pendant laquelle l’alcool va considérablement changer son comportement et lui donner une image de provocateur vulgaire et instable. Jane Birkin le quitte. Ils resteront toujours très proches et continueront leur collaboration artistique. Au début des années 80, il rencontre celle qui sera sa dernière muse, Bambou, avec laquelle il a Lucien, né en 1986, année de « Charlotte for ever », album et film réunissant père et fille.
En 1988, sa santé se dégrade, il subit plusieurs opérations fatigantes et a plusieurs crises cardiaques. En 1990, il compose « Variations sur le même t'aime », un album pour Vanessa Paradis, et meurt des suites d’une cinquième crise cardiaque en 1991.
Le look Gainsbourg :
Toujours adulé par une génération de jeunes nés après sa mort, Gainsbourg est devenu une icône culturelle et par-delà son immense talent musical, laissé l’image d’un homme très cultivé et d’un véritable esthète. Avec sa gueule pas banale, ses oreilles de chou, l’homme a séduit grâce à une dégaine irremplaçable, un charme incontestable et cette âme slave si profondément ancrée en lui, lui laissant toujours dans le regard une mélancolie si romantique. Chic dandy en ZIZI repetto sans chaussettes été comme hiver et costume rayé, cravate rayée ou slim années 50, ou Gainsbarre déjanté mal rasé en jean et t-shirt sous veste oversize très années 80, l’esprit Gainsbourg a inspiré et inspirera encore les amoureux d’un look parisien intemporel.
Cravate CLJ Slim 4cm, Rock Noir
Cravate Segni Disegni CLASSIC, Slim bleu
Cravate Classique Segni et Disegni- Savone bleu Marine
Cravate Segni Disegni LUXE MOGADOR, Faite main. Rayée marine et gris
Cravate Tricot. Noir charbon
Pochette CLJ bleu marine, CITY
Pochette soie, Tyler and Tyler, Stripe, bleu et blanc
Bracelet cuir tressé double, noir, acier rhodié, Simon Carter
Bracelet tressé cuir noir, Aile plaquée acier noir
Echarpe en laine d'Australie, 35x180cm, gris
Chèche coton, Blanc
Autre légende de la pop-rock britannique, devenu mythique avant même son récent décès, et entre autres, pour son physique hors norme et ses excentricités vestimentaires, David Bowie a su incarner de si nombreux personnages qu’il en devenu l’une des stars contemporaines les plus difficiles à cerner. Tantôt au top de l’hystérie stylistique des seventies avec un Ziggy Stardust lunaire, tantôt incarnation vivante du dandy british ou rocker propre sur lui, Bowie et sa dégaine androgyne totalement assumée, ont marqué à jamais l’histoire de la mode masculine.
David Bowie :
@Sinnlichtarts
David Robert Jones est né le 8 janvier 1947 dans le quartier de Brixton à Londres. Passionné par le jazz grâce à son frère Terry qui le lui fait découvrir, il commence à prendre des cours de saxophone à l'âge de 13 ans. Il quitte son lycée à l’âge de 16 ans, peu enclin aux études, et décide de tenter une carrière dans la musique et la chanson. Pour perfectionner sa présence sur scène et sa gestuelle, il intègre la troupe de Lindsay Kemp (élève de Marcel Marceau) pendant trois ans et s’initie au mime. Avec la troupe montent ainsi quelques spectacles mélangeant chant, danse et mime et se fait donc une petite notoriété. Après avoir tenté des collaborations avec différents groupes, il commence une carrière en solo et commence à décoller. Pour éviter qu‘on le confonde avec un autre chanteur de l’époque Davy Jones des « Monkeys », il prend le nom de David Bowie. C'est avec la chanson sur à la conquête de la Lune « Space Oddity » en 1969, qu'il gagne réellement ses galons de star. Dans la foulée, il sort deux albums « The man who sold the world » et « Hunky Dory ». des opus qui installent l’homme dans une posture un peu intrigante, déstabilisant les critiques comme le public. Son allure sur l’une des pochettes, déguisé en femme et les cheveux teints très vifs, installe aussi sons aspect ambivalent et une ambiguité sexuelle dont il ne se cachera pas. En 1972, son personnage de Ziggy Stardust, extraterrestre fraîchement arrivé sur terre, le propulse en tête des charts britanniques et internationaux. Avec son groupe « The Spiders from Mars », il sort ensuite « The Rise and Fall of Ziggy Stardust », dont le succès dépasse les aussi toutes les frontières. Toujours très provoc, comme nombre de ses acolytes de l’époque, il décide d’assumer pleinement sa bisexualité dès 1972 et s’entoure de personnages fameux comme Mick Jagger, Iggy Pop ou encore Lou Reed. Le groupe disparaît en 1973, date à laquelle il décide de partir s’installer à New York, afin de se replonger dans les origines des musiques noires nord-américaines qui ont tant bercé sa jeunesse. Tout comme une grande majorité des autres chanteurs de sa génération, il cède facilement aux sirènes des addictions en tout genre . Au milieu des années 70, il se réinvente avec un nouveau personnage, le « Thin white duke » et enregistre trois albums sous ce nouveau nom avec le musicien anglais Brian Eno; « Low et Heroes » en 1977, et « Lodger » en 1979. Il s’installera à Berlin pour les produire.
@ RealPhotoItaly
Le titre « Lets' Dance » en 1983, l’un de ses plus gros succès, est produit en collaboration avec le groupe Chic, mais annonce une période de creux pour l’artiste un peu en manque de renouveau. Il décide donc d’intégrer anonymement un nouveau groupe yhe « Tin Machine » pui retrouve Brian Eno pour enregistrer « Outside » qui le remettra bie en scelle. Bête de mode, on le voit en Alexander McQueen sur la pochette de l’album « Earthling » en 1997, avec un manteau aux couleurs du drapeau de l'Union Jack, et dans des tenues de plus en plus en accord avec ce style british un peu chic-décalé qu’on lui connaîtra jusqu’à la fin de sa vie. En 2003, l'album « Reality « lance une tournée mais, en juin 2004, le chanteur est victime d'une crise cardiaque qui le contraint à tout stopper. Il entame simplement quelques collaborations comme avec l’actrice Scarlett Johansson ; Après dix ans d'absence, il revient avec l’album « The Next Day », dont le single « Where are we know » sort le jour de ses 66 ans, puis le e 8 janvier 2016, il célèbre à nouveau son anniversaire avec la sortie dans les bacs d'un nouvel album intitulé « Blackstar ». Le 10 janvier 2016, David Bowie, il meurt des suites d'un cancer à l'âge de 69 ans.
Le look Bowie :
Androgynie, excentricité, dandysme, punck, rock… le style Bowie est un éternel changement, une valse des genres aux sens propre et figuré du terme. Déstabilisant, singulier, il commence comme tous les autres guys de sa génération, avec des coupes de cheveux strictes et des costumes cintrés à la BEATLES, pour passer à un look plus seventies, chemise à col pelle à tarte et cheveux longs, puis se laisser aller carrément aux délires de Ziggy Stardust. L’excentricité à fond les ballons dans une débauche de couleurs criardes et de glitter, cristallise le besoin d’émancipation de toute une génération de jeunes d’après-guerre. Le White Duke, son autre personnage, est à l’inverse une parodie dérangeante d’un aristo étriqué dans des chemises immaculées et des pantalons droits comme des I, cheveux gominés sans un poil qui dépasse, mais maquillé façon cabaret louche… encore une façon de grimer et railler l’establishment tout en laissant parler ses propres paradoxes. La période Lets’ Dance est le début d’un assagissement mûri, dans lequel les costumes de couleurs certes, et oversize d’accord, ne sont ni plus ni moins que les reflets de la vague néo pop des années 80.
@Andrey Kiselev
On passe ensuite au Bowie féru de mode pointue qui ne s’habillera qu’en créateur british de préférence, d’une sobriété presque inquiétante mais toujours chic !
Cravate CLJ, Lyon, Rose Boléro
Cravate LUXE Segni Disegni 100% Faite main: volterra rose
Cravate Segni Disegni LUXE, Faite main, Castellazzo
Cravate Robert Charles CALLA Orange
Cravate Tricot. Vert Anglais
Cravate Segni Disegni LUXE, Faite main, Rimini, Verte
Bretelle 4 clips, jaune canari
Bretelle 4 clips, orange
Bouton de manchette rond argenté et tissus D:1.6cm disco orange
lacets ronds coton ciré couleur vert anis
lacets plats coton couleur orange Mandarine
lacets ronds coton ciré couleur Prune
Marie Masuyer
Journaliste Mode pour Cravate Avenue
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