J’ai toujours rêvé d’être une star. Partie 1
@halayalex
Parole de femme : « quand on regarde un homme dans la rue, on ne fait pas que toiser son visage ou sa silhouette. On ne fait pas que vérifier sa dégaine, histoire de se rendre compte s’il prend soin ou non de son apparence ou si c’est un « no style ». On ne s’arrête pas à une image d’Epinal d’un parfait gentleman au sourire ravageur, marchant avec élégance vers je ne sais où…quoique …… »
Ryan Gosling, Bradley Cooper, Brad Pitt, Ronaldo, David Beckham, ont tous leurs propres styles, sortis des plateaux de tournage, des stades de football, des couvertures de magazines ou des tapis rouges internationaux.. C’est aussi grâce à cela qu’ils sont devenus les méga stars qu’on connaît et font craquer toutes les filles !
Hyper conscients de leur image, la cultivant aussi avec assiduité, voire avec un peu d’obsession, tous les playboys de toutes les époques ont su charmer et inspirer des générations d’hommes, tout comme les mannequins féminins ou actrices se voient constamment piquer leurs looks ravageurs par des millions de fans, mais aussi simplement par des fashionistas intéressées par leurs idées bien définies de la mode.
De tout temps les hommes ont donc suivi les tendances initiées par leurs icônes, afin de se sentir à l’aise dans leur époque et de mettre en avant leurs atouts selon leurs ressemblances (ou non) avec certaines vedettes de tous horizons.
Pour se remémorer quelques belles histoires et retrouver les origines de quelques tendances masculines devenues des classiques, allons donc faire un petit voyage dans le temps et essayer de retrouver les plus belles têtes d’affiches influenceuses de notre histoire contemporaine :
Si l’on devait commencer avec panache, une des premières figures emblématiques de la mode de son époque, serait sans aucun doute Rudolph Valentino.
Le bellâtre italien :
Ce beau latin est né en 1895, à Castellaneta dans les Pouilles en Italie, d'une mère française et d'un père italien, autrefois officier mais reconverti en vétérinaire. Le petit Rodlofo Alfonso Raffaello Piero Guglielmi di Valentina (pas facile à retenir, on comprend les raisons de son changement de patronyme !!!), perd son père à 11 ans et essaie en vain de s’engager dans l'armée à son tour mais ne pourra accéder à ce rêve pour des raisons de santé.
Parti à Paris, il apprend la danse et en fait son métier, conduisant les femmes esseulées dans d’entêtantes valses et de brûlants tangos, en tant que « danseur-taxi » et plus si affinités…et sous réserve de rétributions. Comme de très nombreux compatriotes, il décide, lassé de sa condition, de tenter l’American dream et débarque donc à à New York en 1913. Vite repéré grâce à son physique de rêve et ses multiples talents, il décroche plusieurs petits rôles à Hollywood, avant la sortie du célébrissime « Les quatre cavaliers de l'Apocalypse », de Rex Igram, qui va enclencher la création du mythe.
Rudolph Valentino doit son incroyable notoriété à sa sensualité exacerbée (pour l’époque) et son caractère un peu sombre de beau ténébreux. Ce vrai tombeur adulé par toutes les femmes et copié par tous les hommes, ne se mariera que deux fois. La première avec l'actrice Jean Acker, pour quelques jours et la seconde avec une ancienne danseuse de ballets, Natacha Rambova. L’histoire dira qu’il sera même accusé de bigamie en Californie n'ayant pas respecté le délai après un divorce avant de se remarier. Au cours de sa courte carrière, Valentino enchaînera de nombreux longs métrages tournés en cinéma muet, puisqu’il deviendra célèbre sans que l’on connaisse vraiment sa voix : « Le Cheik »de George Melford (1921), « Arènes sanglantes » de Fred Niblo (1922), « Monsieur Beaucaire » de Sidney Olcott (1924) et « Le fils du cheik » de George Fitzmaurice (1926). Mais la belle histoire tourne vite court avec en toile de fond, des ennuis d’argent énormes. L’homme est un impénitent panier percé. Dépensant sans compter, il ne cessera de supplier les studios pour lesquels il tourne de lui faire des avances de paiement, jusqu’à refuser de tourner dans un film alors qu’il a déjà reçu la totalité de ses gains. La Paramount l’enverra donc au tribunal et l’interdira de tourner pour d’autres productions. Un peu fini à Hollywood, il décide pour ne pas sombrer dans l’oubli, de partir en tournée mondiale de danse et publiera un livre de poésie. Très préparé lors des tournages, il est souvent maquillé pour des raisons de lumière, un magazine l’accusera même de « féminiser l'image du mâle américain" , ce que la star italienne et un brin vexée, règlera en invitant ses détracteurs à un match de boxe auquel personne ne viendra d’ailleurs ! Sa fin sera rapide et accidentelle, puisqu’il décèdera des suites d’une infection généralisée après une opération bénigne, mais à l’âge très jeune de 31 ans, ce qui, comme pour tant d’autres, figera le mythe dans sa splendeur ! Des femmes désespérées se seraient suicidées dans la foulée, et l’on verra à chaque anniversaire de sa mort, une inconnue voilée de noir déposer des fleurs sur sa sépulture.
Le style Valentino :
Le latin lover c’est lui ! Alors si c’est votre truc, vous pouvez vous inspirez en toute confiance des tips mode de ce bel apôtre de la mode des années 20. Du classicisme, un brin d’espièglerie et un autre de côté sombre, c’est à peu près le cocktail fashion adoré par la star en son temps. Très amoureux des belles choses, celui qui a acquis son succès à force de séduction fera même beaucoup sourire en exigeant de garder sa montre Tank Cartier lors du tournage du » Fils du Cheick » , se jouant drôlement des anachronismes.
La silhouette de l’époque est un peu plus marquée que dans les premières années du 20ème siècle. Les épaules s’affirment, les costumes restent très près du corps. Les vestes sont croisées avec des revers assez larges, et même si elles sont un peu longues, elles seraient encore parfaites de nos jours pour des néo- dandys. Avec le costume noir, la chemise blanche est de rigueur, avec une pochette et une cravate fine sur col fin à la française. Le chapeau et les gants complètent admirablement cet ensemble !
Cravate soie Segni Disegni CLASSIC, Slim violet
Cravate Segni Disegni CLASSIC, Slim Marine
Pince à cravate Bond 5,5x0,6 cm
Gant cuir noir Luxe, agneau-laine, fil rouge, fait main en Italie
Gant cuir marron Luxe, agneau-cachemire, fait main en Italie
Bouton de manchette Simon Carter, , Malachite
Bouton de manchette Simon Carter, Kaleidoscope, Onyx / MOP
Pochette CLJ bleu marine, CITY
Pochette soie, Vert Cedro, ourlet orange
En N°2, même si cela peut sembler une hérésie de placer ce magnifique acteur en seconde position de quoi que ce soit, je citerais volontiers le merveilleux Cary Grant !
Cary Grant, né Archibald Alexander Leach est né le 18 janvier 1904 à Bristol en Angleterre, et décédé le 29 novembre 1986 à l'âge de 82 ans, Cet acteur britannique demandera et obtiendra se naturalisation américaine. Séducteur incontesté, et chantre de l’élégance grâce à ses rôles dans « Cette sacrée vérité », « L'impossible monsieur bébé », « Indiscrétions », « Soupçons », « La Main au collet » ou encore « Les Enchaînés et « Mort aux trousses » du Master Hitchcock, il est l’une des stars emblématiques d'Hollywood pendant son âge d’or.
C’est pourtant d’une enfance très compliquée qu’il arrivera à se défaire et à grimper les échelons en travaillant sans relâche. Sa mère, abandonnée par son mari, sera internée en hôpital psychiatrique et ce dernier se remariera et dipsaraîtra complètement de leur vie. Elève turbulent de la Fairfield Grammar School de Bristol, Archie est exclu de l’établissement en 1918 et rejoint ensuite la Bob Pender Stage troupe, une école de théâtre. Il y fera ses premiers pas de comédien de théâtre. Il part plus tard en tournée à l’étranger jusqu’aux États-Unis durant l’année 1920. Happé par l’énergie du pays, il décide de tenter sa chance et apprend à ses comparses de la troupe qu’il ne rejoindra pas l’Angleterre après la fin de leur tour. Assez vite repéré grâce à son physique très avantageux, il arrive à se décrocher des rôles de chanteur dans des comédies musicales à Broadway et joue dans plusieurs spectacles comme « Street Singer » 1931.Très vite aussi, les studios lui font de l ‘œil, toujours à la recherche de jeunes premiers prometteurs. Au début des années trente, le jeune Archibald arrive donc à Los Angeles et découvre les Studios. Il devient Cary Lockwood et commence à travailler pour la Paramount Pictures qui lui demande de changer à nouveau de nom pour ne pas faire d’ombre à un autre acteur doté du même patronyme. Il devient donc Cary Grant.
Premiers pasintimidants avec la troublante Marlène Dietrich dans « Blonde Venus », puis aux côtés de la grande Mae West, qui lui valent un succès immédiats et font de lui le sex symbol des années 30. Adulé par les femmes, il rencontre Virginia Cherrill, qu’il épouse , mais le mariage ne durera qu’un an ! L’acteur poursuit sa prestigieuse carrière et enchaîne les films. Il joue dans « L’impossible monsieur Bébé » puis dans « Indiscrétions » en 1940.et se distingue par sa capacité à jouer des rôles très différents et dans des genres très divers. C’est sans doute pour cela que l’immense Alfred Hitchcock le contacte au début des années 40. Le réalisateur, farouche détracteur des acteurs dira d’ailleurs de Cary Grant, qu’il fut le seul qu’il ait jamais apprécié. On retrouve dès lors cette formidable équipe sur de nombreux projets comme « Soupçons », « Les Enchaînés », « La Main au collet » ou « La Mort aux trousses ». L’acteur galvanisé par ses succès et fermement décidé à laisser son passé ardu de côté, décide de prendre la nationalité américaine et se remarie à Barbara Hutton jusqu’en 1945, date à laquelle il se sépare à nouveau.
Autre partenaire de charme, Marilyn Monroe lui répond dans le gentillet « Chérie, je me sens rajeunir ». Il décide de se retirer du cinéma assez tôt après avoir tourné « Rien ne sert de courir », en 1966 et se lance dans la production en créant la société, Grantley Productions, qui produira quelques films à succès au moins d’estime.
Il se remariera à nouveau à trois reprises avec Betsy Drake, Dyan Cannon (ils auront une fille unique, Jennifer Grant) et Barbara Harris, beaucoup plus jeune que lui et qui restera auprès de lui jusqu’au 29 novembre 1986, date de son décès d’un AVC. En 1970, il obtiendra un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
Le style Cary Grant :
Auteur : STUDIO GRAND OUEST
Le look des années 50, le charme de l’ambiance Riviera et d’une esthétique extrêmement travaillée. L’esprit Mad Men est dans la place et les fausses notes interdites ! Cary Grant dira de son style qu’ »il faut que les gens te voient toi et non pas ton costume », une leçon de bon sens certes, mais surtout une évidence pour cet amoureux d’une simplicité dans les coupes et les couleurs, ce pourfendeurs de toutes les excentricités, voyant ses costumes et ses tenues comme de réels faire-valoir d’un physique très plaisant. On remarquera qu’il n’omettra jamais le port d’une pochette et portera des costumes issus de la célèbre rue des tailleurs de Londres, Savile Row, comble du chic anglais et donc international ! Des tissus en Princes de Galles, bleu ou gris, et de très nombreuses cravates. Ses chaussures seront toujours d’une grande élégance aussi, dans le style Church’s ou Weston, en derbies, richelieu ou mocassins.
Cravate grenadine de soie, Segni & Disegni, Paris VI, Bleuet
Cravate grenadine de soie, Segni & Disegni, Beverly Avio
Cravate grenadine de soie, Segni & Disegni, Daytona 1
Cravate Classique Segni Disegni, Liverpool, Carreaux
Cravate Classique Segni Disegni, Mogador, Brescia, Deux bleus
Cravate Classique Segni et Disegni- Mogador Vesuve Bleu
Cravate Classique Segni et Disegni- Savone vert Kaki
Pochette CLJ City violine
Pochette CLJ, Gris perla
Pochette CLJ Bordeaux, City
Bouton de manchette Simon Carter, West End, Dogtooth émaillé Blanc
Bouton de manchette Kennett, Polka bleu clair
Baleines de col, Tyler & Tyler, Collar Stiffener , Diffusion 4 couleurs, 4 paires
Dans ce classement des icônes fashion, en voici encore une qui s’est éteinte dans la force de l’âge et au top de sa fashion aura sur le monde ! Comme Valentino, il est resté l’image d’un style fifties plus décontracté, un bad boy aux faux airs de gendre parfait traînant derrière lui pas mal de casseroles quand même ! James Dean a marqué et influencé toutes les jeunesses depuis des générations, à travers ses films et son look !
Issu d’une famille de fermiers méthodistes, il se met au théâtre assez rapidement et obtient un prix d’interprétation à 18 ans, en jouant un déséquilibré. Cette première tentative le convainc d’avoir trouvé sa voie, il s’installe donc à Los Angeles et grâce à des connaissances récentes à la radio CBS, joue dans plusieurs séries télévisées. En 1951, James Dean s’attaque ensuite au monde du cinéma mais en rentrant par la petite porte, participant à des séries B un peu médiocres et dans lesquelles sont nom n’apparaîtra même pas dans le générique, un film de science-fiction, puis un film de guerre.
Un peu écoeuré par ces expériences pas assez riches à son goût, il part poursuivre sa carrière à New York et Broadway. Pour se donner toutes les chances, il s’inscrit au prestigieux Actor’s Studio, mais ne continue à obtenir que quelques apparitions mineures au cinéma dans des films avec de grandes pointures, comme « Un Homme pas comme les autres », avec John Wayne.
C’est en 1953 que le destin va enfin décider d’aider ce jeune homme très ambitieux voire présomptueux et souvent pas très apprécié de ses congénères, avec un rôle dans « L’Immoraliste », une pièce de Gide. Très à l’aise sur scène et adepte d’une improvisation systématique, il remporte le prix du jeune acteur de théâtre le plus prometteur de l'année. Dans la foulée, le réalisateur Elia Kazan, qui a vu la pièce le réclame pour son prochain opus, « A l'est d'Eden », dans lequel il obtient le premier rôle en jouant Cal, un jeune homme en conflit avec son père et prêt à tout pour lui montrer qu’il est plus talentueux que son frère, vénéré par le paternel. Résultat : le film obtient le Prix du film dramatique au Festival de Cannes en 1955 et révèle enfin James Dean au monde entier.
A star is born et un mythe avec elle. Un peu particulier, son allure délétère le place d’office comme représentant d’une jeunesse d’après guerre en rébellion contre toutes les convenances et les carcans d’une société américaine un peu étriquée, il reprendra d’ailleurs ce thème récurrent dans « La Fureur de vivre », autre chef d’œuvre de 1955 dans lequel il retrouvera Natalie Wood.
En contrat avec la Warner Bros , il reprend les chemins des studios en mai 1955 pour interpréter le personnage d’un jeune employé d’une ferme du Texas, qui devient riche et se venge contre la famille qui l’embauchait. Dans « Géant » avec Elizabeth Taylor, il est à nouveau encensé par la critique.
Il trouve le temps de s’adonner à sa passion de la vitesse et des bolides entre les tournages, et prend souvent sa Porsche pour aller frôler la mort et se donner des sensation, il finira, deux semaines après la fin du tournage, par la trouver trop prématurément dans un accident de voiture à 24 ans. Il sera nommé de façon posthume à l’Oscar de meilleur acteur pour Géant, qui sortira en 1956. Une idole des jeunes éphémère et éternelle à la fois.
Le style James Dean :
@zamphotography
Blouson en cuir ou en coton façon LA FUREUR DE VIVRE, Tee-shirts immaculés, jeans éternels et boots, le style serait aujourd’hui un bon mélange de street wear et de casual Wear. On n’oubliera jamais le charme du type dans son caban, la clope à la bouche et le col relevé. Une démarche d’élégance rebelle, l’apanage des grands seigneurs de l’image. On le verra aussi avec des pantalons naturels un peu baggies des années 50, des ceintures en cuir baroudeur. Le confort est de mise pour cet aventurier de la ville un peu perdu. Pour coller à cette allure de nos jours, pas de grandes difficultés, tous ses basiques sont aussi les nôtres !
Ceinture cuir, Buffle, souple, marron foncé
Ceinture cuir, Nubuck noir, 35mm
Ceinture Simon Carter Luxe, Cuir Espagnol marron, jean
Echarpe en laine d'Australie, 35x180cm, bleu marine lagune
Echarpe bleu marine luxe unie en laine d'Australie, 37x180cm
Bracelet, tissé Tyler and Tyler Noir
Pinochio, Besace Marron clair, chestnut
Boxer homme noir, Faisan Blanc
Notre numéro 4 était déjà une superstar quand James Dean a commencé sa carrière et si le Tee-shirt blanc a acquis ses lettres de noblesse et son titre de classique intemporel, c’est aussi sans doute grâce à lui ! Marlon Brando fut un phénomène à de nombreux niveaux, et entre autres en terme de look !
Marlon Brando, le mythe dans le mythe, pourrait incarner les vertus et les vices du système Hollywoodien à lui tout seul. Né le 3 avril 1924 à Omaha dans le Nebraska et mort le 1er juillet 2004 à l'âge de 80 ans à Los Angeles. Après son arrivée dans le monde du cinéma américain, des acteurs aussi célèbres et talentueux que John Wayne ont vite été relégués au statut d'acteurs de seconde zone. Dans ses bagages : « Un tramway nommé désir », « L’Équipée Sauvage », « Jules César », « Le Bal des maudits », « Le dernier tango à Paris », « Apocalypse Now » ou encore le légendaire « Le Parrain ». Après lui, le cinéma n’a peut-être pas évolué de la même façon et on a beau chercher, personne ne s’est imposé depuis comme un potentiel successeur !
Tout comme James Dean, Marlon Brando a créé la légende du cinéma américain. Il grandit donc avec ses deux sœurs dans une famille modeste, entre un père volage et une mère alcoolique et ancienne actrice un peu ratée. Très tôt, il se découvre une passion pour le théâtre et suit les cours de Stella Adler et la fameuse méthode de Constantin Stanislavki. Il fait ses débuts à Broadway en 1944 en jouant dans la pièce « Truckline Café ». Première étape qui le propulse déjà dans le monde des grands.
iI accepte d’’incarner le rôle de Stanley Kowalski, dans « Un Tramway nommé désir » réalisé par Elia Kazan en 1951. Sa méthode d’interprétation des rôles étonne et diffère totalement de celles de ses congénères. Il joue sur le détachement du scénario d'origine et l'improvisation afin de fusionner avec son personnage. Stella Adler, son professeur à l'Actor’s Studio dira de lui qu' « il n'a jamais réellement eu besoin d'apprendre à jouer. Il savait ». Dans ce film, où il incarne le personnage d’un jeune voyou, Marlon Brandon scotche le public et les critiques et devient le symbole de l'idéal masculin. Sa voix très particulière, ses yeux de braise et sa présence inoubliable, en font le tout dernier sex symbol mascuin du moment mais aussi un interprète hors du commun. Viennent donc dans la foulée d’autres films comme Viva Zapata sorti en 1952 avec lequel il remporterale prix d'interprétation à Cannes.
En 1953, il tourne « L'équipée sauvage » de Laslo Benedeck. Son personnage de Johnny va faire de lui un mythe, si bien que James Dean achètera même une moto semblable à celle de son personnage et qu’Elvis Presley se fera photographier dans la même posture que celle adoptée par Brando dans la promo. Marlon joue ensuite le rôle de Jules César, pour changer un peu de registre et contrer les paroles médisantes de certains de ses congénères, l’appelant même, à cause de sa façon nonchalante de parler, Mr Mumbles (marmonnements en anglais). Il retrouve Elia Kazan pour « Sur Les Quais », en 1954, dans lequel il joue Terry Malloy, à la place de Frank Sinatra, et pour lequel il obtient l'Oscar du Meilleur acteur en 1955. La même année, il reprend le rôle de Napoléon puis change de genre avec une comédie musicale avec le même Sinatra, chipant le rôle au grand Gene Kelly.
Dans « Le bal des Maudits, » d'Edward Dmytryk. Il retrouve Dean Martin et Montgomery Cliff et incarne un officier allemand. En 1959, il joue dans une adaptation à l'écran faite spécialement pour lui, d’une pièce de Tennessee Williams, mais le film n’obtiendra malheureusement pas le succès escompté. En 1961, l’acteur passe à la réalisation avec « La Vengeance aux deux visages ». Il devait être réalisé par Sam Peckinpah, ensuite par Stanley Kubrick. Dans lequel il joue aussi aux côtés de Karl Malden, puis retrouve des films à grand succès, comme le fameux « Les Révoltés du Bounty » où son rôle de Christian Fletcher lui redonnera l’aura d’antan. Il jouera ensuite aux côtés d'Al Pacino le rôle inoubliable de Don Vito Corleone dans le mythique Parrain de Francis Ford Coppola, sorti en 1972. Il refusera d’ailleurs l'Oscar pour ce rôle, à cause de l'image faite des Indiens dans le cinéma américain. La même année, il se lance dans le sulfureux « Dernier tango à Paris » de Bernardo Bertolucci.
Mythique aussi et encore, « Apocalypse Now »(1979), à nouveau de Coppola. Brando y est le Colonel Walter E. Kurtz. Un rôle somme toute assez court mais qui le dressera définitivement au Panthéon des acteurs hollywoodiens.
Dès le début des années 80. Brando quitte petit à petit le monde du cinéma, faisant de courtes apparitions dans certaines productions comme « The Brave » de Johnny Depp, un ami, en 1997, puis pour la dernière fois » en 2001 dans The Score », avec Robert De Niro.
Marlon Brando laisser à sa mort en juillet 2004, une carrière incroyable dans le cinéma mais aussi un palmarès amoureux fameux ! De stars comme Marylin Monroe ou Brigitte Bardot à ses trois mariages et ses six enfants, plus trois adoptions. Deux d'entre eux décèderont d’ailleurs tragiquement. Des drames que cette légende vivante essaiera de surmonter sur son île paradisiaque de Polynésie.
Le style Brando :
ysbrandcosijn
Tee-shirt blanc en version beau gosse attitude, blouson en cuir dans The Wild One, pour affirmer son côté bad boy mais toujours à la pointe de la mode, Brando a aussi joué les classiques farfelus et même un brin pervers en long manteau de laine dans Le Tango à Paris, ou la distinction inquiétante dans le Parrain en smoking nickel. A l’aise dans tous les registres, Marlon a tout de même cette gueule d’ange qui lui permet de faire monter la température en un clin d’œil, mais aussi le don de faire vibrer des classiques en mode séducteur. A la fois caméléon et avant-gardiste, comme dans sa carrière cinématographique, la silhouette à la Brando doit toujours avoir quelque chose de grandiose.
Cravate Classique Segni Disegni, Mogador, Brescia, Rouge
Cravate Segni Disegni LUXE, Faite main, Coventry, Gris
Cravate Segni Disegni LUXE, Faite main, Aramis bleu
Ceinture cuir, empreinte crocodile noir, Coda
Bretelle 3 attaches Hercule, noir charbon
Pince à cravate, Brushed engine, argenté
Gant cuir marron Luxe, agneau mérinos sherling, fait main en Italie
Et si on parlait enfin d’un petit frenchie pour clore notre première série de « bêtes de mode » légendaires ? Pour beaucoup Alain Delon est le symbole incontesté d’une beauté et d’un style incomparable. Celui a qui on a souvent reproché de se prendre pour un dieu, avait quand même de quoi faire se pâmer hommes et femmes et de ses débuts de jeune éphèbe à la gueule d’ange à ses derniers films, ses looks ont tous influencé la gente masculine.
Né en 1935 à Sceaux, Alain Delon est devenu célèbre grâce à ses rôles dans « Rocco et ses frères », « Le Guépard », « Le Samouraï », « La Piscine », « Borsalino », « Le Clan des Siciliens », « Monsieur Klein », et…. »Astérix aux Jeux Olympiques ».
Il part de chez lui très jeune pour s’engager dans la Marine pendant la guerre d’Indochine, sa scolarité n’étant pas une réussite et son foyer pas très stable. De retour en France, il exerce plusieurs petits métiers avant d’entrer dans le milieu du cinéma par hasard. Très vite remarqué pour son physique, il débute en 1957 avec un premier rôle dans « Quand la femme s’en mêle » d’ Yves Allégret. En 1958, il rencontre Romy Schneider sur le tournage de « Christine », et la retrouve deux ans plus tard sur les planches pour « Dommage qu’elle soit une putain »puis en 1968 pour jouer dans le mythique film « La Piscine » de Jacques Deray, dans lequel on pourra constater le lien unique qui les liera même au-delà de l’écran.
Il tourne avec les plus grands réalisateurs de Luchino Visconti pour « Rocco et ses frères » (1960) et « Le guépard » (1963), René Clément pour « Plein soleil » (1960) et « Paris Brûle-t-il ? » (1966) à Henri Verneuil pour « Mélodie en sous-sol « (1963) et « Le clan des siciliens » (1969).En 1964, il rencontre Francine Canovas qu’il épouse et avec qui il aura un fils, Anthony. Ils tournent « Le samouraï » de Melville – puis divorce en 1968. Alain Delon investit en même temps dans des affaires qui ne marchent pas vraiment et revient donc au cinéma et à la production. Il produira une trentaine de films dans lesquels il joue également dont « Borsalino » (1970), « Deux hommes dans la ville » (1973), « L’homme pressé »(1976). Il reçoit le César du meilleur acteur pour « Notre histoire » de Blier.
On le retrouvera plus tard dans « Le Passage » (1986). Il retrouve son ami Jean-Paul Belmondo dans « Une chance sur deux » puis décide de mettre un terme à sa carrière d’acteur, mais fait une entorse à son vœu d’anonymat et apparaît en revient dans « Astérix aux Jeux Olympiques » en César hilarant d’auto-dérision.
En 2011, il remonte aussi sur les planches aux côtés de sa fille, Anouchka Delon.
Le style Delon :
@Hakan
Celui qui pourrait représenter à lui seul l’essence même du mâle à la française, a su imposer sa gueule d’ange pendant près de 60 ans. De son look ultra calculé dans le Guépard ou Borsalino, smoking et costumes croisés, aux style week end chic décontracté de la Piscine, il portera aussi le trench comme personne ou le blazer-mocassins genre Riviera sans fausses notes. Dans Les Aventuriers, on le verra barbu, mèche au vent, un sex-appeal incroyable, et dans les années 80, la testostérone en alerte, il jouera la chemise ouverte et la chaîne en or et arrivera encore à nous charmer. Son charme intemporel a même continué à inspirer une grandes maison de luxe qui l’ont choisi comme image d’un de leur parfum emblématique très récemment : vraiment trop fort ce Delon !
Cravate Tricot. Bleu marine
Cravate Tricot. Gris ardoise
Cravate Segni Disegni CLASSIC, Slim Noir
Cravate soie 6 plis, Marino, Faite à la main
Pochette CLJ Orange, CITY
Pochette soie, Elefante, ourlet orange
Montre Simon Carter, WT1906BL
Montre Simon Carter, WT1909B
Simon Carter, Gherkin en nacre naturelle
Sac de voyage, SIMON CARTER, Norfolk Cuir Brun
Chèche homme Karia gris clair
Chèche homme, Bleu France
Echarpe en laine d'Australie, 35x180cm, gris
Echarpe vert pistache luxe unie en laine d'Australie, 37x180cm
Voici donc nos cinq premières icônes de mode, et pas des moindres, on l’aura remarqué ! Des styles et des allures bien définies, des univers très personnels dont on peut encore s’inspirer dans la vie de tous les jours, sans détoner ni se sentir démodé. Très emphase avec leurs époques respectives, ils ont su apporter leurs touches personnelles avec panache et élégance, et laisser leur marque dans l’histoire des tendances. A vous d’interpréter la dégaine d’un James Dean, la nonchalance d’un Marlon Brando, le charisme d’un Cary Grant, l’assurance d’un Delon ou le sex appeal d’un Valentino, à votre propre allure. En empruntant à l’un un T-shirt immaculé, à un autre un perfecto hyper structuré pour un soir de sortie entre potes, un costume parfait pour un happening pro ou une date parfaite, ou des accessoires chics et choc pour faire twister un jean-chemise blanche.
Le tout est de se sentir soi-même, juste soi-même, avec un zeste du pouvoir de séduction d’un de ses crooners nés, histoire d’être sa propre star quand on en envie !
Marie Masuyer
Journaliste Mode pour Cravate Avenue
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