Pêche : Histoire, Culture, Bienfaits et 3 Recettes Faciles

La pêche est l’un de ces fruits qui incarnent à merveille les plaisirs de la saison estivale. Avec sa chair tendre et sucrée, sa peau délicate parfois duveteuse et son parfum subtilement fleuri, elle évoque aussitôt les longues journées ensoleillées et la fraîcheur d’une collation gourmande. Appréciée depuis des millénaires, la pêche se décline en une multitude de variétés, chacune ayant ses particularités gustatives et son identité. Ses vertus nutritionnelles, sa facilité de culture sous certains climats, et son potentiel culinaire font de ce fruit un incontournable des marchés d’été. Les hommes, qu’ils soient sportifs ou soucieux de leur forme, y trouveront un allié de choix pour un apport équilibré en vitamines, minéraux et fibres.

Dans cet article, nous partirons à la découverte de l’histoire et de l’origine de la pêche, qui remonte à la nuit des temps entre l’Asie et l’Europe. Nous examinerons ensuite les zones de production actuelles où elle s’épanouit, avant de détailler la culture du pêcher et les subtilités liées à sa conservation. Nous partagerons par ailleurs des trucs et astuces pour bien utiliser la pêche en cuisine, qu’il s’agisse de desserts rafraîchissants, de plats salés-sucrés ou de collations saines. Nous passerons en revue diverses variétés (pêches blanches, jaunes, nectarines, brugnons…), et nous nous focaliserons sur la valeur nutritionnelle de ce fruit, en détaillant spécifiquement les bienfaits qu’il peut apporter aux hommes (performance sportive, contrôle du poids, etc.). Enfin, nous conclurons par trois recettes faciles à base de pêches, suivies d’un tableau récapitulatif de ses caractéristiques (bienfaits, risques…) et d’une FAQ répondant aux questions les plus courantes sur la pêche.

Histoire et Origine de la Pêche

L’histoire de la pêche est intimement liée à l’Extrême-Orient, et plus précisément à la Chine, où le pêcher, Prunus persica, aurait été domestiqué depuis plusieurs millénaires. Des traces archéologiques indiquent que le pêcher était déjà connu à l’époque néolithique, et les premiers écrits chinois, datés de plus de 3000 ans, mentionnent la culture de cet arbre fruitier. Au fil du temps, la pêche a acquis dans la culture chinoise une symbolique forte : celle de la longévité, de l’immortalité et de la chance. Les légendes racontent que les pêches d’immortalité poussaient dans le verger céleste et conféraient l’éternelle jeunesse à ceux qui les consommaient.

La propagation de la pêche hors de Chine est le résultat de multiples échanges commerciaux et conquêtes. Via la route de la soie, le pêcher a fait son chemin vers la Perse (l’actuel Iran), où il s’est épanoui dans les jardins royaux. De là, il a gagné l’Égypte et le bassin méditerranéen, notamment sous l’impulsion d’Alexandre le Grand, fasciné par la diversité des fruits orientaux. Les Romains, friands d’exotisme, l’ont ensuite diffusé à travers leur empire, des rives de la mer Égée jusqu’en Gaule, en Hispanie et en Germanie. C’est ainsi que la pêche a progressivement pénétré l’Europe de l’Ouest, où elle s’est établie comme un fruit apprécié dans les vergers princiers et les jardins de monastères.

L’appellation latine persica rappelle d’ailleurs cette étape perse, tandis qu’en français, on l’a longtemps désignée comme pomme de Perse. Au Moyen Âge, la culture de la pêche est restée relativement confidentielle, réservée aux milieux aisés. Il faut attendre la Renaissance pour que l’intérêt pour ce fruit s’amplifie, lorsque des botanistes et horticulteurs italiens et français entreprennent de sélectionner de nouvelles variétés. La cour des rois de France, notamment sous Louis XIV, valorisait la pêche en l’incluant dans ses banquets et en lui dédiant des serres expérimentales (comme à Versailles). À l’époque moderne, la pêche a traversé l’Atlantique pour gagner l’Amérique du Nord, où elle s’est adaptée à divers climats (Californie, Géorgie…), devenant l’un des fruits emblématiques du Sud-Est des États-Unis.

Aujourd’hui, la pêche est un fruit mondial, cultivé dans de nombreux pays, du fait de sa plasticité génétique et de la variété de ses cultivars. Les vergers de pêchers se sont multipliés partout où le climat permet un hiver assez froid et un été chaud pour favoriser la floraison puis la maturation des fruits. Symbole du renouveau printanier et du plaisir estival, la pêche demeure un fruit cher au cœur de nombreux gastronomes et amateurs de douceurs.

Zones de Production de la Pêche

La pêche se plaît dans un climat tempéré chaud, avec un certain contraste entre l’hiver (froid modéré, nécessaire pour satisfaire le repos végétatif de l’arbre) et l’été (ensoleillé et chaud pour la maturation). Plusieurs pays se distinguent par leur production :

• Chine : Premier producteur mondial, la Chine cultive la pêche dans plusieurs provinces au climat varié (Shandong, Hebei, Henan…), assurant une large diversité variétale et un marché intérieur colossal. Les pêches plates, dites « Donut » ou « Saturne », y sont particulièrement populaires.
• Italie : Dans la région d’Émilie-Romagne, du Piémont ou de Campanie, l’Italie produit des pêches et nectarines pour le marché européen, profitant d’un terroir favorable et d’une longue tradition arboricole.
• Espagne : Aragon, Catalogne, Andalousie… L’Espagne est réputée pour ses vergers de pêchers, produisant des quantités importantes destinées à l’export. Ses pêches jaunes, blanches ou plates (paraguayos) sont très appréciées en été sur les marchés français ou allemands.
• États-Unis : L’État de Géorgie s’affiche comme la « Peach State », symbole de la pêche dans tout le Sud-Est. La Californie est aussi un grand producteur, notamment pour les pêches de conserve et la transformation.
• Grèce : Les plaines du nord (Macédoine) fournissent des pêches et nectarines, notamment pour la mise en conserve, secteur important de l’industrie agroalimentaire grecque.
• France : Bien que sa production ait décliné face à la concurrence, la France reste attachée à la culture de la pêche, notamment en Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et PACA. Le terroir méridional et les labels régionaux (comme la pêche Roussanne) restent appréciés.

Hors d’Europe et d’Asie, on trouve des productions dans des pays comme le Chili, l’Argentine, l’Australie ou l’Afrique du Sud, qui profitent de leur contre-saison pour fournir des pêches aux marchés de l’hémisphère nord en hiver. Toutefois, le transport longue distance peut affecter la qualité gustative, car les pêches sont souvent récoltées vertes pour supporter le voyage, et finissent de mûrir artificiellement. Les hommes en quête de fraîcheur privilégieront la consommation de pêches locales et de saison, à moins de rechercher spécifiquement une offre hors période.

Culture du Pêcher

Le pêcher (Prunus persica) est un arbre fruitier de la famille des Rosacées, apparenté aux abricotiers, pruniers et cerisiers. Sa culture nécessite une bonne connaissance agronomique, car il est sensible aux maladies (cloque du pêcher, moniliose) et à la variabilité climatique. Voici les grandes étapes et principes :

1. Choix de la variété : Il existe des dizaines de cultivars de pêches (jaunes, blanches, plates, nectarines, brugnons…). Chaque variété présente des exigences en froid hivernal (nombre d’heures en dessous de 7 °C), une résistance aux maladies et une période de maturité (précoce, mi-saison, tardive).
2. Préparation du sol : Le pêcher préfère un sol léger, bien drainé, mais riche en humus. Les excès d’eau ou de calcaire peuvent nuire à sa croissance. On pratique souvent une fertilisation organique avant la plantation.
3. Plantation : Réalisée en automne ou en hiver hors période de gel, elle consiste à installer un scion ou un plant greffé sur un porte-greffe adapté. On respecte des espacements de quelques mètres entre arbres, selon la forme de conduite (verger intensif ou traditionnel).
4. Taille et formation : Le pêcher nécessite une taille stricte pour équilibrer la production de fruits et la croissance végétative. Les branches fructifères sont renouvelées périodiquement, car le pêcher ne fructifie que sur le bois de l’année précédente.
5. Floraison et pollinisation : La floraison intervient tôt au printemps, ce qui expose les fleurs aux gelées tardives. Les insectes pollinisateurs (abeilles) sont essentiels pour une bonne nouaison. Certains cultivars sont auto-fertiles, d’autres nécessitent la présence d’une variété pollinisatrice compatible.
6. Lutte contre les maladies : La cloque du pêcher (champignon Taphrina deformans) déforme les feuilles. Les producteurs appliquent des traitements préventifs (bouillie bordelaise) ou recourent à des variétés plus tolérantes. D’autres ennemis sont la moniliose, l’oïdium ou certains ravageurs (pucerons, carpocapses).
7. Récolte : Elle s’effectue à la main, en plusieurs passages, car les fruits mûrissent progressivement. Une pêche mûre doit être légèrement souple, dégager un parfum sucré et arborer une coloration conforme à la variété. La cueillette trop tôt entraîne un manque de saveur, tandis qu’un fruit trop avancé ne se conserve pas.

La culture du pêcher exige donc vigilance et savoir-faire, d’autant plus que l’arbre a une durée de vie relativement courte (une vingtaine d’années en moyenne) et peut être vulnérable aux facteurs abiotiques (gel, canicule, grêle). Les hommes qui décident de planter un pêcher dans leur jardin bénéficient cependant d’une récolte exceptionnelle quand les conditions sont réunies : rien n’égale la dégustation d’une pêche cueillie à maturité sur l’arbre.

Conservation de la Pêche

Les pêches sont des fruits fragiles, à la chair délicate, qui mûrissent assez vite et peuvent s’endommager facilement s’ils sont manipulés brusquement. Voici quelques conseils pour conserver au mieux leur fraîcheur :

• Choisir la bonne maturité : Une pêche dite « de table » se choisit légèrement souple au toucher, parfumée. Pour une consommation différée, préférez une pêche encore ferme, qui pourra finir de mûrir à température ambiante.
• Éviter les chocs : Les pêches supportent mal les pressions et coups. Transportez-les avec précaution, dans un panier ou une caissette peu profonde, pour éviter qu’elles ne s’écrasent.
• Stocker à température ambiante : Si vos pêches sont encore fermes, laissez-les sur un plateau ou dans une corbeille, à l’abri de la lumière directe du soleil, pour leur permettre de parfaire leur maturation. Elles peuvent gagner en saveur sur un à deux jours.
• Passer au réfrigérateur une fois mûres : Quand elles atteignent la maturité souhaitée, vous pouvez ralentir le processus en les plaçant dans le bac à légumes. Consommez-les rapidement (sous 2-3 jours) pour qu’elles ne se dessèchent pas ou ne perdent pas leur arôme.
• Éviter l’humidité excessive : Les pêches sont sensibles à la pourriture. Si un fruit présente une zone abîmée, mieux vaut l’écarter des autres pour ne pas qu’il contamine le lot.

Les hommes qui veulent disposer de pêches même en dehors de la saison estivale peuvent opter pour la mise en conserve (bocaux stérilisés), la réalisation de confitures ou la congélation de quartiers de pêches blanchies. Bien entendu, le plaisir d’une pêche fraîche et juteuse reste inégalable, mais la transformation permet d’étendre la variété d’usages culinaires tout au long de l’année.

Trucs et Astuces d’Utilisation

La pêche est un fruit qui se prête aisément à de multiples préparations, aussi bien salées que sucrées. Voici quelques astuces pour en tirer le meilleur :

Déguster Crue

En été, rien de tel qu’une pêche mûre à point, croquée à pleines dents ou soigneusement pelée, pour ressentir ce parfum floral et sucré. Les hommes en quête d’un en-cas sain peuvent emporter une pêche au bureau ou durant leurs déplacements, à condition de la protéger des chocs. Une légère acidité peut apparaître si la pêche n’est pas totalement mûre, mais on peut l’atténuer en la laissant murir encore un peu.

Salades et Entrées Fraîches

Les pêches, coupées en lamelles ou en dés, apportent une note sucrée à une salade verte (mélange de roquette, mâche, laitue), éventuellement associée à de la mozzarella, de la feta ou du fromage de chèvre, et agrémentée d’une vinaigrette balsamique. Les hommes amateurs de saveurs sucré-salé apprécieront la complémentarité entre l’acidité de la vinaigrette et la douceur de la pêche. On peut y ajouter des noix ou des graines pour apporter du croquant.

Cuisiner Chaud

La pêche supporte bien la cuisson légère : poêlée avec du beurre et un soupçon de sucre, elle caramélise rapidement, développant des arômes de miel. On peut aussi la rôtir au four avec des herbes aromatiques (thym, romarin), ou l’utiliser en sauce pour accompagner un magret de canard ou une volaille. Les hommes qui apprécient les plats composés ne manqueront pas d’essayer un sauté de porc aux pêches et oignons, par exemple, pour un équilibre délicat entre salé et sucré.

Desserts et Pâtisseries

La pêche est une vedette incontestée des desserts estivaux : tartes (pêche-amande, pêche-frangipane), crumble, clafoutis, ou le célèbre Pêche Melba (pêche pochée au sirop, glace vanille, coulis de framboise). Les hommes gourmands peuvent s’essayer à la préparation de sorbets maison, utilisant de la pulpe de pêche mixée avec un sirop léger. La douceur du fruit limite la quantité de sucre additionnel nécessaire.

Conservation et Bocaux

En période d’abondance, il est judicieux de réaliser des conserves de pêches au sirop, permettant d’en profiter en hiver, dans des tartes ou crumbles. On peut aussi les déshydrater (pêches séchées), en retirant le noyau et en tranchant finement, puis en utilisant un déshydrateur ou un four à basse température. Ces pêches séchées deviennent un snack énergétique intéressant pour les hommes sportifs, désireux d’emmener avec eux un concentré de glucides et de minéraux.

Variétés de Pêches

Les variétés de pêches se distinguent principalement par la couleur de leur chair (blanche ou jaune), la présence d’un duvet sur la peau (pêche traditionnelle) ou non (nectarine ou brugnon), et leur forme (classique ronde, ou aplatie pour la pêche plate dite « paraguayo » ou « donut »). Voici un aperçu des grandes catégories :

• Pêches blanches : Chair pâle, parfum subtil et doux, souvent très juteuse. Leur peau est duveteuse, rosée ou rougeâtre, et la chair peut être légèrement rosée au contact du noyau. Souvent appréciées pour leur finesse aromatique (ex. « Michelini », « Royal Glory » blanche).
• Pêches jaunes : Chair jaune à orange, un peu plus ferme et parfois plus acidulée au contact du noyau. Elles sont particulièrement adaptées aux cuissons et aux conserves, tout en restant délicieuses crues (ex. « Redhaven », « Suncrest »).
• Nectarines : Pêches sans duvet, à la peau lisse, parfois plus sucrées ou acidulées. Leur chair peut être jaune ou blanche, et elles offrent un croquant légèrement supérieur. Ex. « Fantasia », « Big Top ».
• Brugnons : Proches des nectarines, la différence botanique réside dans la façon dont le noyau se détache de la chair. Certaines lignées locales conservent ce terme « brugnon » (ex. « Silver Lode », brugnon blanc).
• Pêches plates : Aussi appelées paraguayos ou « donut peaches », elles arborent une forme aplatie, une peau souvent plus fine et une chair douce très parfumée, avec peu d’acidité. Leur succès s’est amplifié ces dernières années (ex. « Saturn », « Sweet Cap »).

Au sein de ces familles, chaque variété peut avoir une période de maturité différente : pêches « extra-précoces » (dès juin), pêches « de saison » (juillet-août) et pêches tardives (jusqu’en septembre-octobre). Les sélections horticoles se sont multipliées pour répondre à des critères de résistance aux maladies, d’adaptabilité climatique ou d’aptitude à la conservation et au transport. Les hommes désireux de découvrir la diversité des pêches peuvent s’amuser à goûter différentes variétés au fil de l’été, cherchant la perle rare qui correspond le mieux à leurs préférences en termes de douceur, jutosité ou acidité.

Valeur Nutritionnelle et Bienfaits Spécifiques pour les Hommes

Au-delà de ses atouts gustatifs, la pêche se révèle être un fruit sain et équilibré, offrant un panel de nutriments et de propriétés bénéfiques pour l’organisme :

• Eau et hydratation : La pêche contient environ 87-90 % d’eau, aidant à maintenir une bonne hydratation, ce qui est particulièrement appréciable durant l’été ou après une activité physique. Les hommes sportifs profitent ainsi d’un apport fluide, qui compense modestement les pertes en sueur.
• Vitamines : On y trouve de la vitamine C, utile pour le système immunitaire et la formation du collagène, et de la provitamine A (bêta-carotène), favorable à la santé de la peau, de la vision et des muqueuses. On relève aussi des petites quantités de vitamines B (B3, B5), soutenant le métabolisme énergétique.
• Minéraux : Potassium, magnésium, phosphore sont présents dans la pêche, aidant à réguler la pression artérielle, la contraction musculaire et l’équilibre acido-basique. Les hommes pratiquant un sport de façon régulière trouveront un léger complément minéral dans ce fruit.
• Antioxydants : Les pigments naturels (notamment dans la peau rouge ou orangée) et certains composés phénoliques offrent un effet antioxydant, protégeant les cellules contre le stress oxydatif lié à l’effort ou au vieillissement. Cette action peut soutenir la récupération chez les sportifs ou le maintien d’une bonne santé cardiovasculaire.
• Fibres alimentaires : Environ 1,5 à 2 g de fibres pour 100 g, favorisant la régularité intestinale et la satiété. Les hommes soucieux de maîtriser leur poids apprécieront un fruit peu calorique (seulement 40-50 kcal/100 g) et rassasiant. Son indice glycémique modéré limite les variations excessives de la glycémie.
• Faible teneur en sucre : La pêche est relativement moins sucrée que d’autres fruits exotiques, ce qui la rend adaptée à la plupart des régimes, avec évidemment une consommation modérée pour les diabétiques. Elle apporte néanmoins de l’énergie rapidement disponible, sans l’excès calorique d’autres en-cas industriels.

Pour les hommes en particulier, la pêche représente un fruit intéressant pour :

• Le maintien du poids : faible en calories, contribuant à l’effet de satiété grâce aux fibres et à l’eau.
• Le soutien musculaire : apport modéré en minéraux (potassium, magnésium), participant à la fonction musculaire et nerveuse.
• La récupération : vitamine C et antioxydants aidant à neutraliser les radicaux libres produits pendant l’exercice.
• L’hydratation : haute teneur en eau, utile en périodes de chaleur ou après un entraînement.

En somme, la pêche offre un cocktail nutritif alliant légèreté et saveur, s’inscrivant parfaitement dans une alimentation variée. Les hommes, qu’ils soient sédentaires ou actifs, y trouveront un allié pour conserver tonus et bien-être, d’autant plus qu’elle reste abordable en saison et facile à consommer.

Trois Recettes Faciles autour de la Pêche

Pour illustrer tout le potentiel de la pêche, nous vous proposons trois recettes simples qui dévoilent les multiples facettes de ce fruit tantôt doux, tantôt acidulé. De l’entrée au dessert, en passant par un cocktail rafraîchissant, il y en aura pour tous les goûts.

1. Salade de Pêches, Burrata et Roquette

Ingrédients (pour 2 personnes) :
– 2 pêches jaunes ou blanches mûres
– 1 boule de burrata (environ 125 g)
– 2 grosses poignées de roquette
– 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
– 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
– Sel, poivre

Préparation :
1. Lavez et séchez les pêches, puis découpez-les en lamelles ou en quartiers, en ôtant le noyau.
2. Disposez la roquette sur un plat, ajoutez les tranches de pêches.
3. Égouttez la burrata, déposez-la au centre en l’émiettant légèrement.
4. Préparez une vinaigrette en mélangeant l’huile d’olive, le vinaigre balsamique, une pincée de sel et de poivre. Arrosez la salade juste avant de servir.

Cette salade sucrée-salée marie la douceur des pêches à la onctuosité de la burrata et à l’amertume de la roquette. Les hommes en quête d’une entrée légère mais goûteuse y trouveront un bon équilibre, avec un apport en fibres, en protéines et en graisses insaturées (via l’huile d’olive).

2. Filet de Poulet Grillé et Sauce aux Pêches

Ingrédients (pour 2 personnes) :
– 2 filets de poulet
– 2 pêches bien mûres
– 1 cuillère à soupe d’huile de tournesol ou d’olive
– 1 oignon émincé
– 1 cuillère à café de miel
– 1 cuillère à café de vinaigre de cidre (ou balsamique)
– Sel, poivre

Préparation :
1. Assaisonnez les filets de poulet (sel, poivre). Faites-les griller à la poêle ou au grill, environ 5 à 6 minutes de chaque côté, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés et cuits à cœur.
2. Pendant ce temps, pelez et dénoyautez les pêches, découpez-les en lamelles. Dans une autre poêle, faites revenir l’oignon dans l’huile quelques minutes jusqu’à légère coloration.
3. Ajoutez les pêches, le miel et un filet de vinaigre. Laissez mijoter doucement 5 à 10 minutes, la sauce épaissit légèrement et les pêches commencent à caraméliser.
4. Servez le poulet grillé nappé de cette sauce aux pêches et oignons. Vous pouvez accompagner de riz basmati, de quinoa ou d’une poêlée de légumes.

La pêche, ici cuite en sauce, dévoile toute sa saveur sucrée, contrée par la pointe acide du vinaigre et l’onctuosité de l’oignon. Les hommes appréciant les plats protéinés verront dans ce poulet aux pêches une manière originale de varier leurs assiettes, tout en profitant des nutriments naturellement présents dans le fruit.

3. Cocktail Rafraîchissant à la Pêche (Virgin ou Alcoholic)

Ingrédients (pour 2 verres) :
– 2 pêches blanches (mûres, parfumées)
– 15 cl de jus d’orange frais (ou eau pétillante, si on veut alléger)
– 1 cuillère à café de sirop d’agave (optionnel)
– Quelques glaçons
– (Option : 4 cl de vodka ou de prosecco pour une version alcoolisée)

Préparation :
1. Pelez les pêches, ôtez les noyaux, et coupez la chair en morceaux.
2. Dans un blender, mixez les pêches avec le jus d’orange (ou l’eau pétillante), et le sirop d’agave si vous souhaitez davantage de douceur.
3. Ajoutez quelques glaçons ou de la glace pilée, puis mixez à nouveau brièvement.
4. Versez dans deux verres, éventuellement complétez avec un trait de vodka ou de prosecco pour un cocktail festif.

Ce cocktail à base de pêches se révèle ultra-frais, parfait pour un apéritif sans alcool (ou légèrement alcoolisé). Les hommes appréciant les boissons fruitées mais peu sucrées peuvent jouer sur le ratio pêches/jus d’orange, ou remplacer une partie du jus par de l’eau gazeuse pour un effet « spritz ».

Tableau Récapitulatif : Données Notionnelles, Bienfaits et Risques

Pour résumer les informations-clés sur la pêche, voici un tableau responsive avec des bordures d’au moins 1 pixel, récapitulant son histoire, ses bienfaits, ses risques éventuels et ses usages culinaires.

FAQ (Foire Aux Questions) sur la Pêche

Enfin, un dernier tableau responsive pour répondre aux questions fréquemment posées à propos de la pêche.

Au fil de ce parcours au cœur du monde des pêches, nous avons découvert l’origine ancestrale de ce fruit, ses pérégrinations de l’Asie jusqu’aux vergers européens, son importance économique et gastronomique actuelle, ainsi que les techniques de culture qui permettent d’en extraire le meilleur. La pêche continue de fasciner par sa diversité variétale (pêches blanches, jaunes, plates, nectarines, brugnons…), laquelle s’adapte à une multitude de climats et de terroirs. En cuisine, elle se révèle un ingrédient polyvalent, allant du simple plaisir croqué jusqu’aux recettes salées-sucrées sophistiquées. Les hommes, dans leur quête d’équilibre alimentaire, peuvent compter sur ses apports en eau, en vitamines, en minéraux, pour soutenir leur forme et leur récupération musculaire, tout en se délectant de sa saveur exquise.

Que vous optiez pour une dégustation crue, une salade fraîche, un dessert gourmand ou une association dans un plat principal, la pêche répond à toutes les envies, incarnant la douceur de l’été et l’abondance que cette saison nous offre. Sa légèreté calorique, son parfum incomparable et la facilité avec laquelle on peut la cuisiner ou la conserver en font un fruit précieux, tant pour le plaisir immédiat que pour l’élaboration de réserves (conserves, confitures) à savourer hors saison. Il ne vous reste plus qu’à choisir vos variétés favorites, à respecter leur cycle de maturité et à explorer toutes les facettes de ce trésor fruitier. Bonne dégustation et bel été sous le signe de la pêche !