Aston Martin DB4 : La GT britannique qui a inventé les années 60
L'Aston Martin DB4 est l’une de ces automobiles qui font plus que relier un point A à un point B. Présentée en 1958 et produite jusqu’en 1963, elle a posé les codes esthétiques et techniques de la GT britannique moderne : capot interminable, proportions sculpturales signées Touring, six-cylindres en ligne tout aluminium conçu par Tadek Marek, habitacle à l’anglaise mêlant cuir, boiseries et instruments Smiths. C’est la voiture qui a servi de rampe de lancement aux mythiques DB5 et DB6, mais c’est aussi un univers en soi, fait de quintessence gran turismo et d’un raffinement viril que les gentlemen-drivers d’aujourd’hui recherchent avec la même ferveur qu’hier.
Sa légende ne tient pas seulement à l’iconographie. L’architecture mêlant châssis plate-forme et carrosserie Superleggera rivetée, la mise au point du six-en-ligne double arbre (3,7 litres) et l’aboutissement du comportement en ont fait une machine à voyager vite et loin, avec des manières irréprochables. La DB4, c’est l’élégance en mouvement : la ligne est italienne mais terriblement anglaise dans l’âme, les relais mécaniques sont nets, la position de conduite commande le respect, et la bande-son au-delà de 4 000 tr/min flatte autant le pilote que le badaud. Pour l’homme qui apprécie la coupe d’un blazer bien épaulé, la patine d’une montre ancienne et la précision d’une ligne de chaussure, une DB4 est un prolongement naturel de son esthétique.
L’histoire est riche : cinq Series successives, un dérivé Vantage plus pointu, le flamboyant DB4 GT raccourci et allégé, puis l’ultime DB4 GT Zagato, quintessence de la collaboration anglo-italienne. Côté performances, la DB4 a établi des jalons étonnants pour l’époque, notamment cette capacité de passer de 0 à 100 mph puis de revenir à zéro en moins de 30 secondes sur une version d’usine, symbole d’une efficacité qui dépassait la simple fiche technique. Dans les pages qui suivent, on déroule tout : contexte de la marque, genèse, design et technique, évolutions par séries, moteurs et performances, déclinaisons spéciales, célébrités, cinéma, anecdotes, et un grand tableau de données pour guider l’amateur qui envisage l’achat ou la restauration d’un exemplaire de rêve.
Origines de la légende : une anglaise habillée à l’italienne
Au milieu des années 1950, Aston Martin est solidement relancée sous l’impulsion de Sir David Brown. La DB2/4 et la DB Mark III ont installé la maison à la table des grands, mais il faut un saut générationnel pour embrayer sur les sixties. La réponse arrive à l’automne 1958 : DB4. Dessin et fabrication de la carrosserie sont confiés à Carrozzeria Touring (Milan) et à sa méthode Superleggera : un treillis de petits tubes d’acier forme la structure portante de la coque, sur laquelle viennent se braser des panneaux d’aluminium très fins. L’ensemble recouvre un châssis plate-forme fourni par Newport Pagnell, usine où la DB4 sera assemblée. Résultat, une ligne pure, dense de volumes, avec cette calandre ovale immédiatement identifiable et des flancs aussi tendus qu’une veste bien coupée.
Sous ce costume taillé sur-mesure bat une mécanique entièrement nouvelle : le six-cylindres en ligne double arbre de Tadek Marek, bloc et culasse en alliage RR50, 3 670 cm³, d’abord avec deux carburateurs SU puis, sur les variantes performantes, avec trois SU ou des Weber double corps. L’ensemble développe environ 240 ch en configuration de base, avec un couple généreux et une sonorité métallique hautement addictive. Les premiers millésimes connaissent des soucis d’échauffement, vite contenus par des évolutions de refroidissement et de freinage (passage des tambours arrière aux disques et évolution Dunlop vers Girling). Mais l’essentiel est posé : architecture classique, équilibre de masses, freins à disques aux quatre roues, direction précise, boîte manuelle à 4 rapports et une allonge digne d’une vraie GT.
Design et posture : l’épure Touring, la prestance Aston
Le charme de la DB4, c’est ce mélange de muscle discret et de lignes savamment proportionnées. Capot interminable, habitacle reculé, poupe courte sans être abrupte, ailes subtilement gonflées qui suggèrent la puissance sans jamais forcer le trait. De l’avant, la grille « œuf de poisson » des premières séries cède progressivement la place à une calandre à barrettes plus épaisses, tandis que certains modèles adoptent des phares carénés (faired-in) popularisés par la DB4 GT et repris ensuite par les Vantage et la DB5. L’intérieur, quant à lui, convenu et somptueux : cuir pleine fleur, moquettes épaisses, boiseries, gros volant trois branches, instrumentation complète. Ambiance de club privé, oui, mais club privé qui roule à 220 km/h.
Mécanique et sensations : le six-en-ligne d’un gentleman sprinter
Le cœur de la DB4 est son six-en-ligne 3,7 litres tout aluminium, double arbre, conçu pour délivrer du couple bas et mi-régime et une poussée franche jusqu’à 5 500 tr/min et au-delà selon l’étagement. En version standard, on retient environ 240 ch et 224–240 lb ft de couple selon sources et années, pour une vitesse de pointe mesurée à environ 139 mph et un 0–60 mph autour de 9,3 s dans les essais de l’époque. L’auto est assez compacte, et si elle n’est pas légère au sens moderne, elle masque admirablement sa masse par une direction lisible et un freinage convaincant. Pour un homme de goût, c’est un moteur qui raconte quelque chose : grain mécanique, élasticité, voix métallique qui s’épaissit en charge.
Les évolutions « maison » raffinent l’ensemble. Dès 1961, le label Vantage propose une préparation Special Series : culasse retravaillée, taux de compression relevé, troisième carburateur SU HD8 et soupapes agrandies. On grimpe à environ 266 ch, souvent accompagnés des fameux phares carénés façon DB4 GT. C’est l’option idéale si l’on aime la DB4 avec un supplément d’âme dynamique sans basculer dans l’exclusivité d’une GT.
Les cinq Series : comment reconnaître une DB4 au premier coup d’œil
Series I (1958–1960)
Les toutes premières DB4 posent l’esthétique originelle : calandre « egg-crate », feux arrière en blocs monoblocs, phares non carénés, vitres sans encadrement. Ce sont les plus pures, les plus rares, très recherchées des puristes qui aiment la ligne initiale à peine retouchée. Leur cote tient à la fois au style et à la production plus confidentielle.
Series II (1960–1961)
Apparition des encadrements de vitres et d’un certain nombre de petites améliorations d’ergonomie et de fiabilité. La voiture gagne en agrément quotidien sans perdre son tranchant.
Series III (1961)
Signature arrière spécifique : trois petits feux ronds montés sur une platine chromée. Production brève, millésime de transition vers les grands changements esthétiques.
Series IV (1961–1962)
Nouvelle calandre à barrettes, capot et prise d’air reprofils, arrivée du Vantage avec moteur Special Series et, fréquemment, les phares carénés popularisés par la DB4 GT. C’est l’itération où la DB4 commence à afficher des traits que l’on retrouvera sur la DB5.
Series V (1962–1963)
Carrosserie légèrement plus haute et plus longue pour offrir davantage d’espace arrière, roues passées de 16 à 15 pouces, et face avant souvent traitée dans le style plus aérodynamique des Vantage/GT. C’est aussi la base du très désirable DB4 Convertible (70 exemplaires au total, dont 30 en Series IV et 40 en Series V).
Variantes d’exception : Vantage, GT et GT Zagato
DB4 Vantage
La mention Vantage apparaît avec la Series IV (1961). Le moteur SS triple SU et la culasse spécifique portent la puissance à env. 266 ch. La plupart des Vantage adoptent les phares carénés hérités de la GT, pour une allure plus agressive. Production : 136 coupés et 32 cabriolets. On trouve aussi quelques rarissimes DB4 « Vantage GT » mêlant carrosserie standard et moteur de GT.
DB4 GT
Lancée en 1959, la DB4 GT reprend la recette course : empattement raccourci, panneaux d’aluminium plus fins, suppression des places arrière sur de nombreux exemplaires, phares carénés, trois Weber double corps, culasse à double allumage. Résultat, 302 ch, 0–60 mph en environ 6,1 s, pointe à env. 153 mph. 75 exemplaires environ, des « Touring » et quelques allégées pour la piste. Une icône.
DB4 GT Zagato
Au-dessus, la DB4 GT Zagato (1960–1963) allège et affine encore la GT sous la baguette d’Ercole Spada chez Zagato : ligne effilée, poupe lissée, roues Borrani, calandre ovale simple. 19 exemplaires d’origine, qui figurent au panthéon des GT anglo-italiennes. Des « Sanction II/III » ont été produits des décennies plus tard, et, depuis 2017, Aston Martin a lancé une série Continuation de DB4 GT (25 autos) pour la piste.
Au volant : tenue de route, freinage, endurance
Les essais d’époque relèvent une DB4 capable de dépasser les 220 km/h avec l’étagement de pont adapté et d’abattre le 0–60 mph en moins de dix secondes, tout en conservant ce caractère de grand tourisme : à haute vitesse, elle reste plantée, le cap est verrouillé, les disques à assistance dévorent les kilomètres avec une sérénité rare pour la fin des années 1950. À la conduite, on aime l’attaque franche de la pédale de frein, la boîte ferme mais précise, la direction communicative. Les ingénieurs d’Aston martèlent l’idée d’une voiture « de voyage rapide » plutôt qu’une bête de chrono, et c’est précisément ce qui séduit encore aujourd’hui.
Stars au volant : de Peter Sellers aux gentlemen contemporains
Si la DB5 a capté l’aura « 007 », la DB4 a longtemps été le secret des connaisseurs. Parmi ses propriétaires emblématiques, Peter Sellers a possédé une DB4 GT, preuve que la version la plus affûtée parlait autant aux pilotes qu’aux esthètes. La DB4, plus discrète que sa célèbre héritière, demeure l’objet fétiche des amateurs de rock des sixties, d’acteurs et de collectionneurs qui préfèrent la pureté de la ligne Touring.
Au cinéma et à la télévision : l’élégance… et un trucage mémorable
Dans The Italian Job (1969), on aperçoit un DB4 Convertible associé au personnage de Michael Caine. La scène du bulldozer et de la chute de la voiture a marqué les esprits, mais la production a, pour l’instant critique, sacrifié une Lancia Flaminia Convertible déguisée en Aston afin d’éviter de détruire un véritable cabriolet DB4. Un « body double » devenu légendaire dans l’histoire du cinéma automobile.
Anecdotes et petites vérités d’atelier
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0–100–0 mph en moins de 30 s : une DB4 d’usine fut créditée de cet enchaînement spectaculaire, symbole du rapport puissance/freinage/équilibre qui a fait la réputation du modèle.
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Les Series tardives (V) reçoivent une carrosserie très légèrement étirée pour améliorer l’habitabilité arrière, sans briser la ligne. Les roues passent en 15 pouces pour conserver la hauteur totale.
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Le cabriolet d’usine n’a été produit qu’à 70 exemplaires, avec une poignée en spécification Vantage (32). Un hard-top usine rarissime pouvait être commandé.
Conseils d’amateur : usage, entretien, choix d’une version
Pour un conducteur qui cherchera l’élégance et un rythme soutenu, une DB4 Series IV ou V Vantage réunit souvent le meilleur compromis : moteur plus tonique, composants de freinage et de refroidissement plus aboutis, style affûté. Les Series I/II séduisent par la pureté esthétique, mais impliquent une attention accrue aux détails de refroidissement et d’ajustage. Les GT et GT Zagato sont des œuvres d’art roulantes, au budget et à l’usage plus exclusifs.
Grand tableau des caractéristiques et des données utiles
Tableau responsive, bordures 1 px. Les chiffres peuvent varier selon les sources, normes de mesure et états mécaniques. Les prix d’époque et d’aujourd’hui sont donnés à titre indicatif (voir sources).
| Version / Série | Années | Carrosserie | Moteur | Alim. | Puissance (approx.) | Perf. (réf. période) | Particularités | Production (approx.) | Prix neuf (ex.) | Cote actuelle (tendance) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| DB4 Series I | 1958–1960 | Coupé 2+2 | L6 3 670 cm³ DOHC (alliage) | 2 SU | ≈ 240 ch | 139 mph; 0–60 mph ≈ 9,3 s | Calandre œuf de poisson, vitres sans encadrement | Incluse dans 1 110 DB4 | £3 967 (The Motor, 1960) | Élevée; exemplaires purs très recherchés |
| DB4 Series II | 1960–1961 | Coupé 2+2 | L6 3,7 L | 2 SU | ≈ 240 ch | Performances proches S1 | Encadrements de vitres, fiabilisation | — | — | Solide; appréciée en usage régulier |
| DB4 Series III | 1961 | Coupé 2+2 | L6 3,7 L | 2 SU | ≈ 240 ch | — | 3 feux arrière ronds sur platine chromée | — | — | Rareté du millésime |
| DB4 Series IV | 1961–1962 | Coupé 2+2; Convertible (1961) | L6 3,7 L | 2 SU (std) / 3 SU (Vantage) | 240 ch (std) / 266 ch (Vantage SS) | ≈ 140 mph (std) | Calandre à barrettes, phares carénés fréquents sur Vantage | Cabriolets : 30 (sur 70) | — | Vantage très prisée; cabriolet rare |
| DB4 Series V | 1962–1963 | Coupé 2+2; Convertible | L6 3,7 L | 2 SU / 3 SU (Vantage) | 240–266 ch | — | Carrosserie un peu plus longue/haute; roues 15" | Cabriolets : 40 (sur 70) | — | Très désirable, surtout en Vantage |
| DB4 GT | 1959–1963 | Coupé 2 places | L6 3,7–3,8 L, big-valve, double allumage | 3 Weber | ≈ 302 ch | 0–60 mph ≈ 6,1 s; 153 mph | Empattement raccourci, carrosserie allégée | ≈ 75 | — | Très rare, valeurs très élevées |
| DB4 GT Zagato | 1960–1963 | Coupé 2 places | L6 3,7–3,8 L (prépa GT) | 3 Weber | ≈ 300+ ch | Performances de GT | Carrosserie Zagato allégée | 19 (originaux) | — | Icône absolue, enchères record |
Exemple de prix d’époque : essai The Motor (1960) à £3 967 TTC pour un coupé DB4. Cotes actuelles variables selon année/état/spécification ; les Vantage et cabriolets sont sensiblement plus élevés, les GT et GT Zagato atteignent des niveaux d’enchères multimillionnaires. Consultez un guide de valeur actualisé avant achat.
Couleurs, options, vie à bord
La palette d’époque couvrait des tons sobres ou racés (verts « racing », argent, bleus, rouges profonds), avec intérieurs cuir contrastés. Les options usuelles comportaient overdrive (sur certaines périodes et marchés), roues à rayons chromées, radio, antibrouillards, et, sur les cabriolets, hard-top usine rarissime. Les Vantage ajoutaient la mécanique SS et souvent les phares carénés. Les GT supprimaient la banquette arrière, allégeaient la coque et affûtaient tout ce qui pouvait l’être.
DB4 en chiffres clés
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Production totale DB4 : environ 1 110 coupés/cabriolets (hors GT et Zagato) ; 75 DB4 GT ; 19 DB4 GT Zagato.
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Performances typiques (coupé 3,7 L) : 139 mph mesurés, 0–60 mph ≈ 9,3 s.
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Convertible : 70 exemplaires (30 Series IV, 40 Series V), dont 32 en Vantage.
20 questions fréquentes sur l’Aston Martin DB4
| Question | Réponse synthétique |
|---|---|
| Années de production ? | 1958–1963, cinq Series successives. |
| Designer et carrosserie ? | Touring (Milan), méthode Superleggera, assemblage Newport Pagnell. |
| Moteur de base ? | L6 3,7 L DOHC Tadek Marek, alliage RR50, env. 240 ch. |
| Qu’est-ce que la Vantage ? | Spécification Special Series, 3 SU, culasse revue, env. 266 ch, souvent phares carénés. |
| DB4 GT en bref ? | Empattement réduit, allégée, 302 ch, 0–60 ≈ 6,1 s, 153 mph, env. 75 ex. |
| DB4 GT Zagato ? | Carrossée par Zagato, 19 ex. originaux, icône anglo-italienne. |
| Convertible disponible ? | Oui, dès 1961, 70 ex. au total, très convoités. |
| Performances typiques ? | ≈ 139 mph et 0–60 ≈ 9,3 s (coupé de base). |
| 0–100–0 mph en 30 s ? | Fait d’armes revendiqué pour une DB4 d’usine. |
| Différences Series I–V ? | Évolutions de calandre, feux, vitrages, carrosserie et roues; habitabilité accrue en Series V. |
| Stars connues ? | Peter Sellers possédait une DB4 GT; plusieurs célébrités ont roulé DB4/DB5/DB6. |
| Présence au cinéma ? | The Italian Job (1969), « doublée » par une Lancia déguisée pour la scène de destruction. |
| Entretien sensible ? | Refroidissement des premiers millésimes, freins et carburation à surveiller; pièces disponibles via spécialistes. |
| Quel modèle choisir ? | Pour rouler souvent : Series IV/V, idéalement Vantage; pour collection pointue : Series I ou GT/Zagato. |
| Côte actuelle ? | Très soutenue, fluctuations récentes; consulter guides (Hagerty) et ventes récentes. |
| Boîte et pont ? | Manuelle 4 rapports; pont final 3.54 (UK/EU) ou 3.77 (US), 3.31 en Vmax. |
| Freins ? | Disques assistés aux quatre roues (Dunlop puis Girling). |
| Suspension ? | Avant double triangles; arrière pont rigide avec biellettes de Watt. |
| Poids et gabarit ? | ≈ 1 300 kg; 4,50 m de long env.; 2+2 convivial. |
| Pourquoi préférer une DB4 à une DB5 ? | Pour sa pureté, son poids contenu, son lien fort avec la GT originelle; la DB5 est plus célèbre, la DB4 plus « puriste ». |
Pistes de valeur et marché actuel
Le marché a connu des corrections récentes, notamment pour les icônes des années 1960. Les DB4 « standards » impeccables, avec historique limpide, restent élevées. Les Vantage, Convertible, GT et GT Zagato se situent plusieurs crans au-dessus, ces dernières atteignant des sommets d’enchères. Avant tout achat, confrontez guides (Hagerty) et ventes documentées du trimestre.
Dernier mot pour esthètes pressés
Choisir une DB4, c’est préférer la coupe ajustée au smoking tapageur. Elle a l’élégance juste, la voix qui porte mais ne crie pas, l’athlétisme sans démonstration. En Series IV/V Vantage, elle coche les cases de l’amateur qui roule régulièrement. En Series I ou GT, elle devient objet d’art. En Zagato, elle est pure magie. Quelle que soit la déclinaison, elle reste l’une des GT les plus désirables de son époque et l’un des plus beaux manifestes d’un luxe masculin discret, assuré et follement efficace.
Par Antonio Sanchez, pour Cravate Avenue

Photo RS William : DB4 à Vendre
Sources utilisées pour la rédaction de cet article :
Évolutions, moteur, perfs, séries, volumes et cabriolet : Wikipédia
Vantage « Special Series » et phares carénés : RM Sotheby's
DB4 GT chiffres et production : astonmartin.com
DB4 GT Zagato (19 ex.) : Wikipédia
Italian Job (Lancia déguisée en DB4 pour la destruction) : Hagerty UKRoad & Track
Cotes et tendances marché : Hagerty
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