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Viande de Cerf : Histoire, Production, Nutrition et Recettes Faciles

Viande de Cerf : Histoire, Production, Nutrition et Recettes Faciles

Catégories : Viandes

Parmi les viandes dites “sauvages”, la viande de cerf occupe une place d’honneur dans de nombreuses cultures culinaires, notamment en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Elle est souvent associée à la chasse, à la saison de l’automne et aux repas de fête dans certaines régions. D’un point de vue gastronomique, elle attire de plus en plus d’adeptes pour sa saveur distincte, son apport protéique élevé et son faible taux de matières grasses, en comparaison avec de nombreuses viandes d’élevage. Les hommes, particulièrement soucieux de renforcer leur masse musculaire ou de varier leurs apports en protéines, trouvent dans la viande de cerf un atout intéressant, à condition de respecter la modération et de porter attention à la traçabilité.

Cet article invite à plonger au cœur de l’univers de la viande de cerf : son histoire, son origine, les zones de production (chasse et élevage), les méthodes qui permettent de la “cultiver” (en réalité l’élever ou la chasser dans le respect des règlements), la façon de la conserver (frais, sous vide, fumé, etc.), de multiples trucs et astuces d’utilisation, les variétés selon l’âge, l’espèce ou la région, et la valeur nutritionnelle (protéines, minéraux, acides gras) avec un accent sur les bienfaits qu’elle peut offrir aux hommes (renforcement musculaire, santé cardiovasculaire, etc.). Nous verrons enfin trois recettes faciles pour mettre la viande de cerf en valeur, et nous conclurons avec deux tableaux : un pour récapituler les données notionnelles (bienfaits, risques, etc.) et un autre sous forme de FAQ comportant dix questions sur le sujet. Préparez-vous à découvrir ou redécouvrir une viande à l’identité forte, symbole à la fois de nature sauvage et de raffinement gastronomique.


Histoire et Origine de la Viande de Cerf

Depuis la préhistoire, l’homme a chassé des cervidés pour leur viande, leur peau et leurs bois. Les gravures et peintures rupestres témoignent de la place importante qu’occupait la chasse au cerf dans l’alimentation et les rituels des peuples nomades. Dans l’Europe tempérée, le cerf élaphe – communément appelé cerf rouge – peuplait les forêts et plaines boisées, offrant une ressource protéique très appréciée. Les chasseurs-cueilleurs préhistoriques maximisaient l’utilisation de l’animal : viande pour la subsistance, peaux pour l’habillement et l’abri, andouillers et os pour la fabrication d’outils.

Avec la sédentarisation et l’émergence de l’agriculture (Néolithique), la chasse au cerf a diminué en importance mais a conservé un rôle symbolique et alimentaire, notamment dans les traditions protohistoriques et antiques (Celtes, Gaulois, Germains). Dans la Rome antique, la viande de cerf figurait parfois sur les tables, même si d’autres viandes (porc, chèvre) étaient plus répandues. Au Moyen Âge, elle devint un mets réservé à la noblesse et aux seigneuries, car le droit de chasse était strictement réglementé. Les rois de France, comme François Ier ou Louis XIV, affectionnaient particulièrement la venaison (nom générique des viandes de grand gibier, dont fait partie le cerf).

C’est ainsi que dans de nombreuses cours royales ou aristocratiques, la “chasse à courre” au cerf rouge devint un symbole de prestige, et la viande de cerf un mets d’exception, servi durant les banquets et fêtes de la cour. À partir de l’époque moderne (XVIe-XVIIe siècles), les recettes de venaison se popularisent dans les livres de cuisine, notamment en Europe centrale (Autriche, Hongrie, Bavière) et dans les pays nordiques, où le cerf évolue également dans des forêts abondantes.

De nos jours, la viande de cerf se consomme majoritairement sous deux formes : issue de la chasse, en saison (automne-hiver), ou issue d’élevages spécialisés, qui se sont développés à partir du XXe siècle pour répondre à la demande croissante, tout en maîtrisant mieux la régularité de l’offre. Les hommes amateurs de viandes maigres et goûteuses y trouvent une alternative intéressante aux viandes bovines ou porcines, avec un caractère moins “banal” et un terroir souvent mis en avant.


Zones de Production et d'Élevage de la Viande de Cerf

Le cerf (de l’espèce cervus elaphus, en Europe et en Asie) vit à l’état sauvage dans de vastes forêts, parcs nationaux ou domaines privés. La chasse réglementée en prélève un certain nombre chaque année, principalement à l’automne et au début de l’hiver, lorsque l’animal est bien alimenté et que la saison de rut est terminée. Mais la demande commerciale a conduit au développement d’élevages de cervidés, afin de proposer cette viande toute l’année, garantir une traçabilité et un abattage dans des conditions contrôlées (éviter le stress excessif).

Dans certains pays européens (France, Allemagne, Autriche, Europe de l’Est), on recense des parcs d’élevage de cerfs, biches et daims, où les animaux disposent de grands espaces clos (dizaines d’hectares), se nourrissant d’herbes, de fourrages, de compléments céréaliers modérés. Ces élevages s’apparentent parfois à de l’élevage extensif, proche du semi-sauvage. Le Canada et la Nouvelle-Zélande développent également des fermes cervidés (“deer farms”), avec un cheptel plus ou moins intensif, destinées à la viande (appelée “venison” en anglais) et aux sous-produits (peau, bois).

Les zones de production majeures incluent donc :

  • Europe centrale et orientale : Forêts abondantes, traditions de chasse. Les élevages se multiplient pour répondre au marché exportation, notamment en Autriche, Hongrie, République tchèque, Pologne.
  • Europe de l’Ouest : France, Allemagne, Royaume-Uni possèdent des élevages de cerfs ou des chasses contrôlées. La venaison est souvent labellisée (Label Rouge en France, par exemple, ou mention “gibier” traçable).
  • Amérique du Nord : Le cerf de Virginie (White-tailed deer) et le wapiti (sub-espèce de cerf) sont chassés ou élevés. Le marché local valorise la venaison, bien que la chasse sportive domine. Certains ranchs au Canada produisent du cerf rouge européen importé et adapté.
  • Nouvelle-Zélande : Premier exportateur mondial de venaison issue d’élevages, c’est un secteur économique significatif, la viande étant exportée vers l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord.

Du point de vue de la culture (élevage), la production implique :

  1. Des parcs aménagés : Les cerfs ont besoin d’espace, d’herbe, d’abris. Les infrastructures incluent clôtures élevées (2 m minimum) pour contenir les sauts, zones ombragées, points d’eau, etc.
  2. Une alimentation majoritairement herbagère : Les cervidés sont herbivores, complétée par des céréales en hiver si le climat l’exige. Les élevages intensifs recourent parfois à des granulés, mais la qualité gustative risque d’en pâtir (moins de notes sauvages).
  3. Reproduction contrôlée : Les biches mettent bas (un faon par an), la saison des amours (rut) survient à l’automne, la gestation dure environ 8 mois. Les éleveurs gèrent la densité du troupeau, la sélection génétique, etc.
  4. Abattage dans un abattoir agréé : Les animaux sont transportés, ou parfois abattus sur place selon réglementations. Le stress doit être minimisé pour la qualité de la viande. Les carcasses sont ensuite inspectées, maturées éventuellement, puis distribuées. Les hommes cherchant un label “bien-être animal” doivent vérifier la provenance et la certification.

Les controverses (comme souvent avec la chasse) concernent la pression sur les populations sauvages, la nécessité de préserver un équilibre faune-flore, et le respect du bien-être animal en élevage. Néanmoins, la viande de cerf reste un choix potentiellement plus durable que certaines viandes intensives, surtout si elle provient de parcs extensifs ou de chasses gérées, car les cervidés valorisent souvent des pâtures ou forêts impropres à l’agriculture conventionnelle.


Comment Conserver la Viande de Cerf

La viande de cerf, comme toute venaison, est sensible à l’oxydation et aux contaminations. Pour en préserver la saveur et la tendreté, quelques règles de conservation :

  • Maturation : Après l’abattage, on pratique souvent une maturation (en chambre froide) de quelques jours à 2 semaines. Ceci permet aux enzymes naturelles de rendre la viande plus tendre et développer les arômes. Les hommes amateurs de chair moelleuse apprécieront ce passage, assez similaire à la maturation du bœuf.
  • Réfrigération : Une fois découpée, la viande se garde au frigo (0-4 °C) quelques jours (2-3 jours pour les morceaux sensibles, 4-5 jours pour un rôti ou un gigot bien enveloppé). L’humidité doit être maîtrisée pour éviter le dessèchement ou la prolifération microbienne. Si la viande est emballée sous vide, on peut allonger la durée.
  • Congélation : Pratique pour stocker la venaison sur une plus longue période (jusqu’à 6-9 mois). Emballer hermétiquement (sous vide ou sachets épais) pour éviter les brûlures de congélation. La décongélation lente au frigo (12-24 h) est recommandée pour minimiser la perte de jus.
  • Température stable : La venaison rancit plus vite que d’autres viandes si on la soumet à des oscillations de température. Les hommes vigilants veilleront à garder la chaîne du froid intacte, éviter de laisser la viande à température ambiante plus de 2 h.
  • Marinade : Souvent, on marine la viande de cerf (vin, épices, herbes) 24 h avant cuisson. Cela accentue la tendreté et la saveur. Conserver alors la viande marinée au frais, dans un contenant fermé.

En respectant ces principes, la viande de cerf reste sûre et conserve un profil gustatif optimal. Les hommes cherchant un goût plus léger peuvent opter pour un “dégorgeage” (rincer, enlever le sang), tandis que ceux appréciant des notes “gibier” plus prononcées préfèrent une maturation plus longue (7-10 jours).


Trucs et Astuces d’Utilisation

La viande de cerf se prête à diverses préparations : rôtis, civets, steaks, carpaccio… Voici quelques astuces pour la sublimer :

Cuissons Brèves ou Longues

– Les morceaux tendres (filet, faux-filet, rumsteck) se prêtent aux cuissons rapides (poêle, grill), un peu comme un steak de bœuf. Saisir à feu vif, maintenir une cuisson saignante ou rosée pour préserver le moelleux.
– Les morceaux plus fermes (épaule, collier) conviennent aux cuissons longues (civet, ragout, plat mijoté). Les hommes friands de plats conviviaux apprécient ce type de préparation en sauce (vin rouge, bouillon).

Marinade et Assaisonnement

– La viande de cerf, assez maigre, gagne à être marinée (8-24 h) dans du vin rouge, des aromates (thym, laurier, poivre, baies de genièvre) ou un mélange huile-épices (paprika, piment, ail). Cela rehausse la saveur et attendrit les fibres.
– Les fruits rouges (airelles, cassis) ou les champignons (cèpes, girolles) accompagnent généralement bien la venaison, créant un contraste sucré-acide ou boisé. Les hommes amateurs de contrastes gustatifs trouveront dans ces associations un plaisir automnal.

Cuisson à Point

– Attention à ne pas surcuire la viande de cerf, plus maigre que le bœuf. Elle se dessèche rapidement. Une cuisson rosée (56-58 °C à cœur) garantit le fondant. Pour un rôti, compter ~12-15 min pour 500 g à four chaud (200 °C), plus un temps de repos.
– Les hommes équipés d’un thermomètre de cuisine pourront vérifier précisément la température. Mieux vaut un léger sous-cuisson qu’une surcuisson.

Sauces et Accompagnements

– Les sauces au vin (bordelaise, grand veneur) ou à la crème (champignons, moutarde) s’allient à la viande de cerf. On peut ajouter une touche de gelée de groseilles ou d’airelles pour la note sucrée-salée typique des plats de gibier.
– Les accompagnements : polenta crémeuse, purée de pommes de terre, châtaignes, poêlée de légumes racines. Les hommes soucieux d’un apport glucidique modéré peuvent opter pour des légumes verts (brocolis, haricots) en accompagnement.


Variétés de Viande de Cerf

Sous l’appellation “viande de cerf”, on regroupe diverses possibilités, liées à l’espèce, à l’âge et au type d’élevage ou de chasse :

  • Cerf rouge (Cervus elaphus) : L’espèce la plus courante en Europe. Mâle adulte (cerf), femelle (biche), jeune (faon, daguet). La viande la plus tendre se trouve souvent chez les biches et les jeunes animaux (moins de 2 ans).
  • Wapiti (Amérique du Nord) : C’est une sous-espèce du cerf élaphe, plus imposante. La viande est similaire, peut-être légèrement plus marquée, appréciée par les amateurs de gibier nord-américain.
  • Maral (Asie centrale, Sibérie) : Encore une variante du cerf élaphe, parfois élevé en parcs ou chassé dans les forêts russes. Saveur proche du cerf européen.
  • Daim (Dama dama) : Techniquement un autre cervidé, parfois confondu avec le cerf. Sa viande est plus claire, un peu plus douce, on le range aussi dans la catégorie “venaison”. Les hommes adeptes de goûts moins prononcés peuvent le préférer au cerf rouge.
  • Âge et statut : – Le “faon” (moins de 6 mois) offre une viande très tendre, plus délicate, – Le “daguet” (jeune mâle) a une chair légèrement plus soutenue, – Le cerf mature (> 3-4 ans) peut être plus fort en goût, nécessite marinades plus longues.

Sur le marché, la viande de cerf se retrouve sous mention “gibier de chasse” ou “venaison d’élevage”. Les hommes cherchant une viande plus stable (contrôle hygiénique, sans plomb de chasse) se tournent vers la venaison d’élevage. Ceux qui apprécient le côté authentique et la saisonnalité privilégient la venaison “chasse” en automne-hiver, mais doivent s’assurer de la traçabilité (chez un boucher spécialisé).


Valeur Nutritionnelle et Bienfaits Spécifiques pour les Hommes

La viande de cerf est considérée comme l’une des viandes rouges les plus maigres et protéinées. Voici ses principaux atouts :

  • Protéines de haute qualité : Environ 20 à 26 g de protéines pour 100 g, avec un profil complet d’acides aminés. Les hommes soucieux de leur masse musculaire ou de leur récupération post-entraînement y trouveront un allié, comparable au bœuf ou à la volaille, mais souvent moins gras.
  • Faible teneur en matières grasses : Entre 2 et 5 % de lipides, selon la découpe et l’âge de l’animal. Cela en fait une option plus “light” que la plupart des viandes bovines (entrecôte, côte de bœuf, etc.). Les acides gras saturés sont présents, mais en proportion plus modérée, ce qui peut convenir aux hommes surveillant leur cholestérol (sans excès bien sûr).
  • Riche en fer et en zinc : – Fer héminique (meilleure biodisponibilité), essentiel pour la synthèse d’hémoglobine, prévention de l’anémie. – Zinc, participant à l’immunité, la cicatrisation, la production de testostérone. Les hommes en déficit de zinc peuvent bénéficier de la viande de cerf, qui peut dépasser le taux de zinc du bœuf.
  • Vitamines du groupe B : B12, B6, B3, soutenant le métabolisme énergétique, la formation de globules rouges, le système nerveux. Les hommes aux rythmes de vie soutenus tireront profit de ces micronutriments indispensables.
  • Goût distinct : Sur le plan purement gastronomique, la venaison procure un plaisir différent d’une viande d’élevage standard, encouragent la variété alimentaire. Une plus grande diversité dans les sources protéiques participe souvent à une meilleure couverture nutritionnelle globale.

Quelques précautions : – Attention à la provenance si c’est de la chasse (risque de plomb, respect de la réglementation sanitaire). – Éviter la surconsommation, car c’est tout de même une viande rouge (associée à un risque potentiel accru de maladies cardiovasculaires si abus). – Les hommes novices dans la cuisine de gibier prendront la peine de mariner ou d’affiner la cuisson pour éviter la sécheresse ou la forte odeur. En résumé, la viande de cerf s’intègre avantageusement dans un régime protéiné, en alternance avec des viandes blanches, du poisson, des légumineuses, etc.


Trois Recettes Faciles autour de la Viande de Cerf

Pour souligner la richesse culinaire de la viande de cerf, voici trois recettes simples et savoureuses.

1. Steak de Cerf Mariné au Vin Rouge

Ingrédients (pour 2 personnes) :
– 2 steaks de cerf (150-180 g chacun)
– 10 cl de vin rouge (type Côtes du Rhône)
– 1 gousse d’ail écrasée
– 1 branche de thym, 1 feuille de laurier
– Sel, poivre, 1 cuillère à soupe d’huile

Préparation :
1. Dans un plat creux, mélangez le vin rouge, l’ail, le thym, le laurier, un peu de sel, poivre et d’huile. Plongez-y les steaks, laissez mariner 2-4 h au frais.
2. Égouttez la viande, essuyez-la légèrement. Faites chauffer une poêle ou un grill, saisissez chaque face 2 à 3 min selon la cuisson désirée (rosée recommandée).
3. Laissez reposer 5 min sous un papier alu. Servez avec des légumes rôtis ou une purée. Les hommes pressés apprécieront la simplicité de la marinade, rehaussant le goût sans le dominer.

2. Civet de Cerf aux Champignons

Ingrédients (pour 4 personnes) :
– 800 g de viande de cerf (épaule, collier), coupée en gros cubes
– 1 oignon, 2 carottes, 1 branche de céleri (optionnel)
– 20 cl de vin rouge
– 1 bouquet garni (thym, laurier)
– 200 g de champignons de Paris (ou cèpes, girolles)
– Sel, poivre, huile

Préparation :
1. Dans une cocotte, faites revenir les cubes de cerf à feu vif avec un peu d’huile, jusqu’à coloration. Réservez. Faites revenir l’oignon émincé, les carottes en rondelles, le céleri en petits morceaux.
2. Remettez la viande, déglacez au vin rouge. Ajoutez le bouquet garni, couvrez d’eau ou de bouillon. Salez, poivrez. Laissez mijoter à feu doux 1h30 à 2h. Les hommes amateurs de plats mijotés savoureront l’odeur en cuisine.
3. Dans une poêle, poêlez rapidement les champignons coupés, ajoutez-les au civet en fin de cuisson. Ajustez l’assaisonnement. Servez chaud avec des pâtes fraîches ou de la polenta.

3. Rôti de Biche (Cerf) aux Fruits Rouges

Ingrédients (pour 4 personnes) :
– 1 rôti de biche (ou cerf) d’environ 800 g
– Sel, poivre
– 1 cuillère à soupe d’huile + 1 noix de beurre
– 10 cl de fond de veau ou bouillon
– 50 g de fruits rouges (groseilles, framboises) ou gelée de groseilles
– Herbes : thym, romarin (optionnel)

Préparation :
1. Préchauffez le four à 200 °C. Assaisonnez le rôti de cerf (sel, poivre).
2. Dans une cocotte pouvant aller au four, faites fondre l’huile et le beurre, saisissez le rôti sur toutes les faces (2-3 min) pour le dorer.
3. Déglacez avec le fond de veau. Ajoutez quelques fruits rouges ou une cuillère de gelée. Enfournez 12-15 min pour une cuisson rosée (56 °C à cœur). Retournez à mi-parcours.
4. Sortez le rôti, laissez reposer 5 min sous aluminium. Tranchez et servez avec la sauce réduite. Les hommes amateurs de sucré-salé apprécieront l’acidité délicate des fruits rouges, sublimant la saveur du cerf.


Tableau Récapitulatif : Données Notionnelles, Bienfaits et Risques

Le tableau responsive ci-dessous (bordures d’au moins 1 px) synthétise les éléments majeurs autour de la viande de cerf : son identité, sa composition, ses atouts et précautions.

Caractéristiques Détails
Nom Viande de cerf (Cervus elaphus) / Venaison de cervidé
Origine / Histoire Chassée depuis la Préhistoire, symbole de prestige au Moyen Âge (chasse seigneuriale), puis développement d’élevages (XXe s.) pour répondre à la demande
Zones de production Europe (France, Autriche, Pologne...), Amérique du Nord (USA, Canada), Nouvelle-Zélande (premier exportateur élevage), etc.
Culture / Élevage Parcs extensifs, alimentation herbe + céréales, abattage en abattoir agréé, traçabilité. Chasse réglementée (automne-hiver) pour la venaison sauvage
Conservation Maturation (2-10 j) en chambre froide, frigo (2-4 j). Congélation 6-9 mois (sous vide). Décongélation lente au réfrigérateur
Trucs / Astuces Marinade (vin rouge, épices), cuisson rosée (éviter surcuisson), associer fruits rouges (airelles) ou champignons pour un plat gibier typique
Variétés Cerf rouge (Europe), Wapiti (Amérique du Nord), Daim (differ. cervidé). Jeune faon (tendre), biche, cerf mature (goût plus marqué)
Valeur nutritionnelle ~20-26 g protéines/100 g, lipides 2-5 %, riche en fer, zinc, vit. B, ~120-150 kcal/100 g selon la coupe
Bienfaits pour les hommes Masse musculaire (protéines), faible gras (moins saturés), apports minéraux (fer, zinc => énergie, immunité, hormones), alternative diététique au bœuf
Risques / précautions Surconsommation de viande rouge => risques cardio. Chasse (vérifier absence de plomb). Cuisson maîtrisée (attention dryness), modération sur la marinade (vin, sel)

FAQ (Foire Aux Questions) sur la Viande de Cerf

Pour terminer, un tableau responsive (bordures d’au moins 1 px) regroupant dix questions fréquentes liées à la viande de cerf.

Questions Réponses
1. La viande de cerf a-t-elle un goût fort ? Elle est plus prononcée qu’un bœuf standard, avec des notes “gibier” (boisées, parfois légèrement acidulées). Plus l’animal est jeune et l’affinage court, plus la saveur est douce. Les marinades adoucissent encore le goût.
2. À quelle saison trouve-t-on le cerf le plus facilement ? La chasse se déroule surtout en automne-hiver. La viande de gibier arrive donc plus fréquemment sur le marché à cette période. En élevage, on en trouve toute l’année (selon abattage).
3. Comment savoir si la viande de cerf est d’élevage ou sauvage ? L’étiquette doit l’indiquer (traçabilité). Si ce n’est pas précisé, demandez au boucher. “Gibier de chasse” ou “venaison sauvage” vs “venaison d’élevage”. Certains labels mentionnent l’origine (pays, parc).
4. Peut-on manger le cerf saignant ou cru (carpaccio) ? Oui, à condition d’une hygiène irréprochable et d’une fraîcheur confirmée. Certains restaurants proposent carpaccio ou tartare de cerf. Toutefois, mieux vaut être sûr de l’absence de parasites/pathogènes (vérifier la traçabilité).
5. Peut-on mariner la viande trop longtemps ? Trop longue marinade (>24 h) peut “cuire” ou dénaturer la texture, surtout avec beaucoup d’acide (vin, vinaigre). 8 à 24 h suffisent. Surveillez la puissance de la marinade.
6. Quels vins associer à la viande de cerf ? Des rouges corsés et tanniques (Côtes du Rhône, Bordeaux, Syrah), ou des rouges plus fruités (Pinot noir, Gamay) si la préparation est légère. Accord possible avec un vin épicé du Sud (Châteauneuf-du-Pape).
7. La viande de cerf est-elle acceptable pour un régime pauvre en gras ? Oui, c’est une viande maigre (2-5 % MG). Elle peut convenir si on modère l’ajout de sauce grasse. Les hommes cherchant un apport protéique maigre y trouveront un avantage face au bœuf ou à l’agneau.
8. Quels sont les morceaux les plus tendres ? Le filet, le faux-filet, la noix (râble) sont les plus tendres, parfaits pour steak ou rôti rapide. L’épaule, le collier s’emploient en ragout, civet, cuisson longue.
9. Quel est le temps de cuisson conseillé pour un rôti de cerf ? Environ 12-15 minutes pour 500 g, à 200 °C, pour une cuisson rosée. N’oubliez pas le repos (5-10 min) sous alu. Vérifiez la température interne (~56-58 °C).
10. La venaison est-elle allergène ? Les allergies à la viande de cerf sont très rares mais possibles. Plus couramment, on craint l’hypersensibilité à l’alpha-gal (syndrome de la tique), mais cela reste inhabituel. En cas de doute, consulter un allergologue.

Au final, la viande de cerf se positionne comme une alternative de choix pour les hommes avides de nouvelles expériences gustatives et nutritionnelles. À mi-chemin entre la tradition ancestrale de la chasse et la modernité d’élevages contrôlés, elle offre un éventail de saveurs et de bienfaits : richesse en protéines de qualité, faible teneur en gras saturés, apport non négligeable en fer et en zinc. Les précautions d’usage (provenance, traçabilité, cuisson adaptée) garantissent à la fois la sécurité et le respect de l’environnement, lorsqu’on opte pour un gibier sauvage géré durablement ou un élevage extensif. En somme, la viande de cerf est un hymne à la diversité culinaire, invitant à sortir des sentiers battus des viandes classiques et à renouer avec la notion de terroir sauvage. Que vous la prépariez en marinade, en rôti, en civet ou en steak saignant, elle saura régaler les papilles, tout en répondant aux besoins protéiques et minéraux des hommes à la recherche d’aliments à la fois sains et gourmands.

Par Maud Gallego, pour Cravate Avenue

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