Tendance Rétro : la mode se retourne sur ses plus belles années

Tendance Rétro : la mode se retourne sur ses plus belles années

- Catégories : Styles

Et si cette année nous donnait des envies de flashback ?

Une certaine nostalgie de décennies enchantées durant lesquelles on « savait » s’habiller, ou plus exactement, pendant lesquelles le style était une évidence ! Ces années 30, 40, 50 et même 60, devenues vintage ou rétro, selon les époques?

On a tous eu cette impression de chic intemporel en retombant sur des films anthologiques avec des Redford en Gatsby, des James Dean, des Cary Grant ou des Robert Mitchum, icônes absolues à la fois d’un masculin sans équivoque et d’une sophistication ultime.

Pas étonnant donc que nombre d’entre nous aient envie de replonger dedans et que, dans son infinie quête du recommencement, la mode fasse toujours la part belle à ces looks sans âge et sans frontières.

Le vintage est tendance, inlassablement, mais quelles sont ses véritables sources d’inspiration et ses codes en 2018-2019 ?

Nous allons vous relater toute l'histoire du rétro, du vintage, de son évolution depuis les années 1930. Nous vous souhaitons une bonne lecture et n'hésitez pas à nous donner vos commentaires à la fin de cet article.

Le look années 30-40 : des années de transitions

jeune homme annee 30 look vintage 

HODONIN LA RÉPUBLIQUE TCHÉCOSLOVAQUE ENVIRON 1930 : un jeune homme - photo de studio d'époque environ 1930. BS-115192403 @Roman Nerud

Quand on parle 1930, on pense souvent entre-deux guerres hyper festif, populations décomplexées et avide de loisirs, d’amusements et de changements pour oublier un premier conflit épouvantable. Mais c’est aussi la fin de la période du crack boursier de 29, celui qui va plonger le monde dans la plus grande crise financière connue jusqu’alors, et sur les cendres duquel vont naître tant de nouvelles tendances, de nouveaux modèles sociaux et économiques, et de nouveaux courants artistiques.

Voiture de collection retro auto avec chauffeur mécanicien

Aux Etats-Unis d’Amérique, la Prohibition s’achève enfin en 1933, après plus d’une décennie de trafics en tout genre, d’explosion de la criminalité et d’émergence de cette mafia à la Capone, déjà emprunte de codes vestimentaires bien particuliers.

L’Europe fait face aux premiers succès de nationalismes nauséabonds et le Front Populaire gagne quelques batailles sociales dont celle des premiers congés payés, emmenant dans leur sillage un nouveau style vestimentaire ancêtre du casual-wear actuel. Le cinéma est devenu parlant et la voix de nouvelles stars fait frissonner les spectateurs ébahis, tout comme le prouesses de ces musiciens, danseurs et chanteurs devenus mythiques et dont le chic et l’élégance semblent tout simplement innés.

Une icône :

tmbre gary cooper etat unis amerique look

ETATS UNIS D'AMERIQUE - CIRCA 2009: Timbre USA avec une image de Gary Cooper circa 2009. @Neftali

 

Gary Cooper, cet acteur américain né en 1901 dans le Montana, qui part faire des études prestigieuses dans un collège anglais avant de revenir aux Etats-Unis pendant la première guerre mondiale pour travailler dans le ranch familial. Cavalier émérite, il commence dans le cinéma en tant que figurant cascadeur dans des westerns, puis abandonne son prénom un peu compliqué (Franck James) pour Gary, ville de l’Indiana, d’où est originaire son agent. On le voit dès 1929 dans son premier film parlant, « The Virginian », de Victor Fleming, puis dans « Cœurs brûlés » (1930) avec la belle et célébrissime Marlene Dietrich. Il devient vite un des poulains les plus prometteurs des studios hollywoodiens grâce à un jeu très juste et une gueule qui fait fondre tous les spectateurs, ce qui lui offre l’un de ses rôles les plus connus en 1936 dans « L'extravagant Mr Deeds » de Frank Capra qui lui vaudra une nomination aux Oscars. C’est finalement en 1941, qu’il obtiendra enfin la fameuse statuette et le prix du meilleur acteur pour son rôle dans « Sergent York », puis une seconde en 1952 pour « Le Train sifflera trois fois ». En 1961, l'Académie lui remet un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière qui sera récupéré par James Stewart, autre immense star de l’époque, car l’acteur, épuisé, disparaîtra quelques semaines plus tard d’un cancer du poumon.

Une gueule d’ange et un sourire ravageur, Gary Cooper est aussi l’incarnation du style gentleman, à la fois débonnaire et totalement calculé. Un mélange de costumes parfaitement coupés à la britannique et de looks casual et sportswear américains, qui fait encore bien des émules de nos jours.

Les tendances :

La crise financière et la guerre ont imposé des restrictions à tous les postes de consommation, y compris celui de l’habillement. On constate donc assez tôt le changement de coupes des costumes et des vêtements masculins et des coloris de base assez ternes comme des beiges, gris, noirs, marron ou lin. Les vestes ont des épaules très larges, et des boutonnages croisés, parfois des rayures, se porte avec un gilet et des pantalons à pinces. Ces derniers se distinguent aussi par leurs ourlets particulièrement larges et leurs fermetures à boutons qui sont remplacés petit à petit par les premières fermetures éclair, empruntés aux pantalons de travail. On aime les manteaux croisés longs et épaulés, les cravates fines et les foulards.

On ne sort jamais sans son « Triby », son canotier ou son feutre, bref, le couvre-chef est imparable. Il est l’allié des coupes de cheveux gominées, extrêmement travaillées et glamour.

Les costumes arborent des mouchoirs-pochettes en soie pour donner un peu de fantaisie et sont le détail chic et facile de l’époque.

Les chaussures sont un accessoire important du moment, elles font et défont un look. Les premiers modèles de mocassins Bass apparaissent et l’on porte aussi la fameuse « Richelieu » à bout fleuri. Mais on aime également les boots pour les moments de détente, ou les espadrilles en saisons chaudes.

Les années 50 : la mode revit

 Vintage de 1950 mode homme écoutant radio portable.

Vintage de 1950 mode homme écoutant radio portable. Port de veste en cuir et jeans. @YsbrandCosijn

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le monde est à nouveau sur les rotules, ébranlé par les horreurs et les destructions de ces années mortifères et se réveille totalement groggy. Heureusement, un grand élan de renouveau va prendre le relais de ces années de transitions et donner au 20ème siècle de nouvelles couleurs. La jeunesse s ‘éprend de rock et de blues et danse sur Chuck Berry, les GI américains ont apporté avec eux leur culture et leur spontanéité et les enfants de la guerre les ont adoptées sans tarder. On a envie de légèreté et de changements sociétaux, on rêve devant Presley, Brando, James Dean et Marylin. Les comédies musicales partagent désormais leur place de leaders incontestés des plateaux avec les films glamour et les westerns, portant au pinacle les blondes hitchcockiennes comme Grace Kelly, les plantureuses version Jayne Mansfield et des acteurs très vite mythiques comme Henri Fonda, John Wayne ou Cary Grant. Hollywood est au top et produit sans compter. En France, on découvre BB, on lit Camus et Hemingway, et le Général de Gaulle est bientôt élu président.

Une icône :

franck sinatra look vintage années 40

WOODBRIDGE, le NEW JERSEY - le 11 octobre 2018 : l'ère des années 1940 Frank Sinatra 78 TRS/MIN enregistre sur un single noir. @Erin Cadigan

 

Né le 12 décembre 1915 dans le New Jersey, Francis Albert Sinatra est un enfant de la balle. Dès son plus jeune âge, il est passionné de musique et collectionne les 78 tours. Il commence à chanter dans les bars autour de chez lui, puis est remarqué par la radio new-yorkaise et se produit régulièrement sur ses ondes. Un trompettiste de l’orchestre de Benny Goodman, pointure de l’époque, le repère sur la WNEW et l’engage en 1939 dans son orchestre. Mais les choses vont vite et 6 mois plus tard, il le quitte pour chanter dans l’orchestre concurrent, plus célèbre, du tromboniste Tommy Dorsey. La célébrité est alors rapidement au rendez-vous. Dès 1941, il enchaîne les rôles dans les grandes comédies musicales d’Hollywood, devenant le chanteur le mieux payé d’Amérique et celui qu’on appelle désormais « The Voice ». Une consécration pour le petit italo-américain, qui en appelle une autre, encore plus prestigieuse, celle d’un oscar en 1953, pour son rôle dans le film « Tant qu’il y aura des hommes ». Il quitte ensuite les studios de la Columbia, le cantonnant trop à son goût dans des rôles comiques, et signe chez Capitol Records pour enregistrer un répertoire de 300 chansons qui deviendront de véritables standards des années 50 puis des classiques intemporels. Dopé par ses succès, il décide de créer son propre label, qu’il nomme « Reprise Records », mais ses albums ne rencontreront pas le même engouement auprès du public.

En 1963 il débute une collaboration avec Count Basie et son orchestre de swing, puis collabore avec Quincy Jones et Gordon Jenkins. Quelques années plus tard, c’est Bert Kaempfert, compositeur de la musique du film « A Man Could Get Killed » qui lui offre un de ses plus grands succès internationaux : « Strangers In The Night ». Il enchaîne ensuite avec autant de succès un duo avec sa fille Nancy : « Somethin’ Stupid ». Au sommet de sa gloire, Sinatra décide d’annoncer sa « retraite » en 1971, mais sort tout de même en 1979 l’un de ses derniers grands titres : « New York New York ». Le monde du cinéma et de la musique lui rend un grand hommage dans un grand show diffusé à la télévision. Il disparaît après une crise cardiaque en 1998.

Le style Sinatra est une référence. Il sera même sollicité pour établir une liste de grandes règles stylistiques qui, même si parfois un peu désuètes, peuvent encore en inspirer plus d’un et montre son attachement à une élégance proche d’un véritable art de vivre :

 Homme en costume cravate avec femme a l'arrière

Homme en costume cravate avec femme.@NejroN Photo

 

- Utilisez vos deux mains pour enfiler correctement un chapeau. L’arrière doit être légèrement surélevé, l’avant doit arriver 3 cm au-dessus des sourcils.

- Ne portez jamais de marron la nuit tombée.

- Il n’y a aucune excuse pour un homme qui porte des chaussures marron en soirée, ou des chaussures blanches. En fait, soyons simples : le soir, les hommes ne devraient porter que du noir.

- Les cravates doivent être en soie et sobres.

- Des boutons de manchettes ? Toujours.

- En tenue de gala, un gilet est préférable à une ceinture de smoking en satin noir.

- Avoir une penderie mal rangée équivaut à mettre des vêtements propres sur des sous-vêtements sales.

- La vapeur qui s’échappe d’une douche permet d’enlever efficacement les plis sur une veste de costume.

- L’orange est la couleur la plus gaie qui soit.

- Ne cachez pas vos cicatrices. Elles vous définissent.

- Ne portez jamais de smoking le dimanche.

- Dans les poches, chaque chose a sa place.

- Avec une veste, la pochette est essentielle, à condition qu’elle soit parfaitement pliée.

- Pensez à faire briller vos chaussures.

- Soyez ajusté, précis et propre.

Les années 60 : un vent de liberté

les beatles le look vintage des années 60

LONDRES le Royaume-Uni - LE 13 JANVIER 2017 : le Gros plan de numéro 7 de publication des Beatles Mensuellement Réserve publié en février 1964 situé sur un de table décrit le 13 janvier 2017. @chrisd2105

 

Les années 60 amorcent de vrais changements dans la société. Après une décennie de glamour et encore emprunte d’un certain vague à l’âme, les sixties sont le point de départ d’une vague libertaire et contestataire des règles établies. Un homme part pour l’espace, les Beatles sortent leur premier album, Kennedy est assassiné à Dallas devant une foule dévastée et la lutte contre le racisme aux USA est enclenchée. Mais c’est aussi la construction du mur de Berlin, les balbutiements d’un Warhol encore meurtri par la mort en 62 d’une de ses icônes, la splendide Marylin, ou Salut Les Copains. Puis ce sont les années Woodstock, mai 68 et le mouvement Hippie. L’homme marche sur la lune en 1969 clôturant ces 10 années par un exploit hors-sol, hors du commun, au-dessus de toutes les espérances, et ouvrant grandes les portes d’un avenir plein de promesses, au moins en termes scientifiques.

Une icône :

TIMBRE POSTE MONTRANT LES BEATLES mode et gloire

LE ROYAUME-UNI - ENVIRON 2007 : un timbre poste imprimé en Grande-Bretagne montrant une image des Beatles Avec l'album de Beatles couverture 2007 

Le phénomène Beatles commence en 1957 à Liverpool, où John Winston Lennon, un jeune homme passionné de musique, décide de créer un groupe, « The Quarry Men ». Pour cela, il demande à ami, Paul Mac Cartney, de se joindre à lui et les deux compères seront ensuite rejoints par George Harrison. Après s’être produits régulièrement dans des pubs du coin, ils commencent à se faire un nom sur Liverpool et obtiennent même de se produire en télé deux ans après le début de l ‘aventure. En 1960, ils recrutent un batteur, Pete Best, se rebaptisent « Johnny and the Moondogs » puis les « Beatles » et décident de partir faire des tournées en Allemagne pour se rôder sur scène. Ils font ainsi tous les clubs de Hambourg et leur succès ne fait qu’aller en s’accentuant. Ils rentrent ainsi dopés de bonnes ondes en Angleterre et beaucoup plus performants.

En concert au mythique « Cavern Club » de Liverpool, ils sont présentés à Brian Epstein, qui devient alors leur manager, et restera jusqu’à sa disparition, un membre du groupe à part entière, les guidant et les accompagnant dans leur carrière, dans les moindres détails. Alors que tout semble décoller, en 1962, Pete Best décide de quitter le groupe et laisse sa place à Richard Starkey, alias Ringo Starr. L’effectif est au complet pour devenir le plus grand groupe de la planète et sans doute de tous les temps. En effet, ils obtiennent leur premier gros succès en suivant, avec « Love Me Do », fredonné partout et très aidé par le look ravageur des Fab Four : après avoir cédé à la tendance rock des fiftiers avec blouson de cuir et cheveux gominés, les garçons choisissent d’adopter une allure beaucoup plus sage, dite « mods », et composée de costumes-cravates, pulls sages et coupes de cheveux de premiers communiants. Les jeunes adorent et les parents préfèrent ! D’autant que les paroles de leurs chansons sonnent beaucoup plus soft que celles de certains groupes de rock de l’époque, beaucoup moins lisses. Enchaînant les hits, un nouveau phénomène voit le jour : la beatlemania. A chacune de leurs apparitions, des foules entières se massent pour les apercevoir, créant souvent des mouvements incontrôlables et ce dans la plupart des pays d’Europe mais aussi aux USA où ils effectuent une tournée durant laquelle la folie sera à son comble et les laissera d’ailleurs un peu déconcertés.

Devenus de vrais emblèmes de la culture britannique, la reine Elizabeth leur octroie la médaille de l’Empire en 1965 et on les aperçoit même au cinéma dans « A Hard Day’s Night » en 1964, « Help » en 1965 et « The Magical Mystery Tour » en 1967.

Exténués par cette cadence infernale imposée par les tournées, les Beatles décident de se consacrer alors exclusivement au travail en studio et sortent « Sergent Pepper Lonely Hearts Club Band » dans une ambiance un brin psychédélique et avec de nouvelles méthodes de production très novatrices.

Les chansons se suivent dans une vraie harmonie, sans coupure brusque mais avec des enchaînements travaillés et donnent donc une impression de réelle cohérence et fluidité. Ce sera et c’est toujours, l’un des albums les plus vendus au monde

En 1968 sort le « White Album ». Derrière ce énième succès et une qualité irréprochable, il marque tout de même les tensions qui ont commencé à ébrécher le ciment liant les membres du groupe et surtout Lennon et Mac Cartney, en compétition latente et dont les relations, autrefois très fusionnelles, souffrent de la présence trop pesante de la femme de Lennon, la fameuse Yoko Ono. Parallèlement, les 4 garçons s’embarquent dans une quête spirituelle un peu vaine dans le sillage d’un gourou indien, Maharishi Mahesh Yogi, grand ami de Harrison, et se perdent aussi dans les paradis artificiels, ce qui ne va pas leur attirer que des fleurs, y compris dans le milieu du Show Business, pourtant bien aguerri à ce genre de pratiques !

Dernière ligne droite pour les « 4 garçons dans le vent », essoufflés par leur périple incroyable et qui, comme baroude d’honneur, nous offrent « Let It Be » ! 1970 marque ainsi la fin d’un conte de fée qui se termine un peu dans le marasme, puisque ce dernier opus a eu du mal à voir le jour, tant les tensions n’ont cessé de pourrir l’ambiance durant l’enregistrement. Le temps des carrières solo a sonné, et contre toute attente dans ce genre de situation, elles seront plutôt très bien réussies pour Mac Cartney, Lennon et Harrison, et plus discrète pour un Ringo, pourtant inspiré, et grâce auquel on peut encore fredonner sans rougir « We all live in a Yellow Submarine » !

Le style Beatles :

timbre mode beatles vintage

LA GRANDE-BRETAGNE - ENVIRON 2007 : timbre imprimé par la Grande-Bretagne montre les souvenirs de Beatles et la mode vintage en 2007.

Idoles de plusieurs générations jusqu’à nos jours, les Beatles ont emballé les foules grâce à leur style « bien sous tous rapports », bien coiffés et sobres. Leurs allures slim des premières années, avec costumes noirs ajustés et cravates fines sont encore présentes sur les défilés, tout comme leurs silhouettes désinvoltes, avec marinières et casquettes, ou cols roulés sous cabans. Une allure indémodable et très avant-gardiste pour une époque, certes avide de nouveautés, mais pas insensible non plus aux bons vieux classiques empruntés aux aînés. Symboles du mouvement « mod » ou modernist, en vogue dans les années 60 en Grande-Bretagne, ils cultiveront leur esprit fraternel jusqu’au bout, s’habillant tous pareil. Un gage de sympathie que les fans ont vite saisi !

Même si le vintage est assez compliqué à définir puisque réunissant pas mal d’époques différentes, lorsque l’on parle de look masculin, on peut facilement constater que les moments de notre histoire proche les plus inspirants, restent les années 30, 40, 50 et 60, parce qu’initiatrices de nombreuses silhouettes très actuelles, tout en recyclant en leur temps les classiques intemporels, et surtout parce qu’en terme d’élégance, peu de décennies les ont surpassées, et surtout pas les années 70 ou 80, durant lesquelles on a quasiment oublié le sens du mot raffinement.

De nos jours, pour se faire une silhouette rétro, pas besoin de courir tous les magasins de fripes de la terre, de nombreuses marques actuelles proposent des vêtements et coupes inspirées de ces époques-là. En revanche, on peut encore trouver des accessoires vintage type foulards, écharpes ou même chapeaux qui pourront peaufiner un look vintage à merveille ! Retour dans un futur stylisé au programme donc pour ce début 2019 !

Par Marie Masuyer,

Pour Cravate Avenue - Copyright totalement interdit

Articles en relation

Partager ce contenu

Ajouter un commentaire

Product added to wishlist

Afin de vous proposer le meilleur service possible, Cravate-Avenue utilise des cookies. En continuant de naviguer sur le site, vous déclarez accepter leur utilisation.