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Lamborghini Miura : l’icône intemporelle qui a redéfini les supercars

Lamborghini Miura : l’icône intemporelle qui a redéfini les supercars

Catégories : Voitures et Motos

Lorsque l’on évoque l’excellence automobile, la marque Lamborghini vient spontanément à l’esprit. Symbolisant à la fois la performance, la passion et le luxe, elle est devenue au fil des décennies un emblème pour tous les amateurs de bolides d’exception. Parmi les modèles iconiques qui ont forgé la notoriété de cette maison italienne, la Lamborghini Miura occupe une place particulière. Véritable révolution à son lancement, la Miura a redéfini les codes du design automobile et s’est imposée comme la première “supercar” moderne. Son influence se ressent encore aujourd’hui, que ce soit dans les lignes des Lamborghini contemporaines ou dans l’imaginaire collectif des passionnés de belles mécaniques.

Pensée à une époque où la notion de “voiture de sport” restait embryonnaire, la Lamborghini Miura a marqué un tournant dans l’histoire de l’automobile. Elle est non seulement une pionnière en matière de design – avec son allure féline et son capot avant plongeant – mais également une redoutable sportive qui a inauguré le concept de moteur central-arrière dans une voiture routière de série. L’engagement visionnaire de Ferruccio Lamborghini et l’audace d’une jeune équipe d’ingénieurs ont accouché d’un chef-d’œuvre qui continue de fasciner, aussi bien les collectionneurs avertis que les amateurs occasionnels de belles carrosseries.

S’adressant avant tout aux hommes en quête d’élégance, de raffinement et de classe, la Lamborghini Miura est une ode au luxe et à la performance. Son aura intemporelle est indissociable de la mode masculine la plus sophistiquée. Celui qui s'installe derrière le volant d’une Miura incarne la confiance et la distinction. Ses courbes, comme taillées dans un bloc d’émotion pure, affirment un caractère résolument sportif, tout en témoignant d’un souci obsessionnel du détail. Entre tradition et innovation, la Miura symbolise l’alliance subtile du rêve et de la réalité, offrant une expérience de conduite unique, bercée par la sonorité d’un V12 légendaire et agrémentée du savoir-faire artisanal italien.

Dans cet article exhaustif, nous plongerons ensemble au cœur de l’histoire de la marque Lamborghini et de la Miura, en décortiquant les secrets de sa conception et de sa silhouette révolutionnaire. Nous examinerons avec minutie ses différentes itérations, ses motorisations et les spécificités techniques qui ont défrayé la chronique. Nous nous attarderons sur les célébrités et les personnalités influentes qui ont cédé à son charme magnétique. Nous revisiterons également ses apparitions au cinéma et à la télévision, avant de dévoiler quelques anecdotes croustillantes qui ont émaillé sa destinée hors normes. Enfin, pour les férus de chiffres et de stats, nous dresserons un tableau complet listant les caractéristiques de chacune des versions produites, leurs options, leurs performances ainsi que leur prix de vente, d’hier à aujourd’hui.

Préparez-vous donc à un voyage dans le temps et l’espace, là où le luxe croise la créativité, et où la route devient un terrain de jeu dédié à l’émotion pure. Prenez place, attachez votre ceinture et laissez-vous entraîner dans l’univers exaltant d’une voiture légendaire : la Lamborghini Miura.

lamborghini MIURA

Les origines de la marque Lamborghini

La naissance d’un empire : Ferruccio Lamborghini

Ferruccio Lamborghini, né en 1916 dans une famille d’agriculteurs, était destiné à un tout autre univers que celui des voitures de sport. Dans l’Italie d’après-guerre, il transforme son savoir-faire en mécanique agricole pour lancer sa propre entreprise de tracteurs. Le succès est au rendez-vous, et Ferruccio Lamborghini acquiert rapidement une notoriété et une aisance financière notables. Grand passionné d’automobile, il investit ses bénéfices dans des voitures de luxe, dont plusieurs Ferrari. Pourtant, une légende raconte qu’après avoir rencontré Enzo Ferrari pour se plaindre d’un embrayage défaillant, il fut éconduit de manière peu courtoise. Vexé et frustré, Ferruccio Lamborghini décide alors de construire sa propre voiture de sport pour concurrencer Ferrari. Ainsi naquit Automobili Lamborghini en 1963.

Ces différends, anecdotiques ou réels, ont donné naissance à une marque mythique, synonyme de puissance et de raffinement. Le concept de Lamborghini reposait sur la volonté de créer des voitures de sport à la fois performantes, luxueuses et confortables, afin de se distinguer de l’ascétisme plus rugueux qui pouvait caractériser à l’époque certains bolides de course. Rapidement, Lamborghini s’entoure de talentueux ingénieurs et designers. Parmi eux, Giotto Bizzarrini, qui a développé les moteurs V12, ou Gian Paolo Dallara et Paolo Stanzani, qui ont supervisé la partie châssis et transmission. Dès le début, l’objectif est clair : rivaliser frontalement avec Ferrari et imposer un nouveau style.

Les premiers succès : 350 GT, 400 GT et l’émergence d’un style

Avant la Miura, Lamborghini propose la 350 GT en 1964, sa toute première voiture de série. Équipée d’un moteur V12 développé par Giotto Bizzarrini, elle est saluée pour sa qualité de fabrication et sa souplesse. La 400 GT prend ensuite la relève, offrant davantage de puissance et un confort accru. Si ces premières créations posent les fondations de la marque, elles restent relativement conventionnelles et discrètes en termes de design, du moins si on les compare à ce qui va suivre.

Ces modèles sont déjà de haut niveau, mais ils ne révolutionnent pas encore véritablement le marché. Ferruccio Lamborghini, toujours ambitieux, veut frapper un grand coup pour s’imposer définitivement comme l’alternative la plus sérieuse à Ferrari. Les ingénieurs Dallara et Stanzani, accompagnés du jeune designer Marcello Gandini (alors chez Bertone), vont s’atteler à concevoir une voiture radicalement nouvelle, à l’esthétique audacieuse et à la mécanique innovante. Le résultat de cette collaboration donnera naissance à la Lamborghini Miura, dévoilée en 1966.

La genèse d’une légende : Lamborghini Miura

Conception et innovations remarquables

Présentée pour la première fois au Salon de l’automobile de Genève en 1966, la Lamborghini Miura va immédiatement créer l’événement. Pourquoi ce nom, “Miura” ? Ferruccio Lamborghini, passionné de tauromachie, avait coutume de nommer ses voitures en référence à des races de taureaux de combat. Les Miura, particulièrement célèbres en Espagne, sont réputés pour leur fougue et leur dangerosité. Ce choix n’est pas anodin et s’inscrit dans la tradition taurine des noms de modèles Lamborghini.

La grande innovation de la Miura réside principalement dans sa configuration à moteur central-arrière, une disposition jusqu’alors réservée presque exclusivement aux prototypes de course. À l’époque, la plupart des voitures de sport stricto sensu sont à moteur avant. L’idée d’installer le bloc moteur en position centrale provient d’abord d’un châssis expérimental (le Lamborghini P400), dévoilé au Salon de Turin en 1965. Conçue par Gian Paolo Dallara et Paolo Stanzani, cette architecture a pour but d’améliorer la répartition des masses et de maximiser la tenue de route.

La Miura est équipée d’un V12 de 3,9 litres, directement dérivé des blocs déjà présents sur la 350 GT et la 400 GT, mais profondément retravaillé pour s’adapter à cette nouvelle implantation. Les ingénieurs ont dû relever le défi d’intégrer le moteur et la boîte de vitesses dans un espace réduit, tout en veillant à une bonne accessibilité pour l’entretien et la fiabilité. L’effet visuel est saisissant : le bloc moteur transverse, visible sous la lunette arrière, a participé à forger la légende de la Miura. Elle n’est pas qu’une voiture de sport, c’est une vitrine de prouesses mécaniques et de savoir-faire italien.

Un design révolutionnaire signé Marcello Gandini

La Lamborghini Miura doit également sa renommée à son style avant-gardiste. Marcello Gandini, qui n’avait qu’une vingtaine d’années à l’époque, signe pour Bertone l’un des designs les plus iconiques de l’histoire automobile. Le profil “en coin” de la Miura, avec un avant extrêmement bas et des lignes tendues, préfigure déjà l’esthétique des futures supercars. Les phares “en cils” ou “à paupières” confèrent au regard de la Miura un charme absolument unique, tandis que les larges épaules et les prises d’air latérales en forme de branchies affirment son caractère sportif.

Contrairement à beaucoup de voitures de sport de l’époque, la Miura ne se contente pas d’être racée : elle est aussi élégante et sensuelle. Les courbes qui galbent sa carrosserie et la douceur de ses formes contrastent avec sa mécanique furieuse. Le choix des peintures vives, du orange au vert, en passant par le jaune, participe à la rendre inoubliable. Chaque détail, du capot avant qui se relève en un seul bloc à la poupe aérée, est pensé pour combiner style et efficacité. La Miura n’est pas seulement une prouesse technologique, elle est aussi une œuvre d’art sur quatre roues.

lamborghini MIURA

Les différentes itérations de la Miura

Lamborghini Miura P400 (1966-1969)

La première mouture de la Miura, appelée P400, est produite de 1966 à 1969. Elle est dotée d’un V12 de 3,9 litres développant environ 350 chevaux. Avec un châssis tubulaire et un poids plume de 1 200 kg environ, les performances sont au rendez-vous : la vitesse maximale atteint 280 km/h et le 0 à 100 km/h se fait en un peu moins de 6 secondes. Au total, un peu plus de 270 exemplaires de cette première version ont été produits.

La P400 est souvent considérée comme la plus pure des Miura sur le plan esthétique. Elle arbore des cils autour des phares et un intérieur relativement spartiate. Les finitions, bien que très correctes pour l’époque, demeurent en retrait par rapport à la sophistication de ce qui arrivera par la suite. La P400 est surtout la genèse, le point de départ, celui qui a placé la barre très haut pour les supercars à venir.

Lamborghini Miura P400 S (1969-1971)

Face au succès fulgurant de la P400, Lamborghini fait rapidement évoluer son modèle phare. En 1969, la P400 S (souvent appelée Miura S) voit le jour. Celle-ci apporte plusieurs améliorations : le moteur gagne une dizaine de chevaux (environ 370 ch), le couple est renforcé et la finition intérieure se fait plus luxueuse. On note l’apparition de vitres électriques et une meilleure insonorisation. Les jantes sont aussi redessinées et les freins améliorés. Environ 140 exemplaires de la P400 S sont produits avant l’arrivée de la version suivante.

Esthétiquement, la S se distingue par quelques ajustements subtils : les prises d’air sont agrandies pour une meilleure ventilation, et quelques détails de chromes apparaissent çà et là. Surtout, l’intérieur profite de sièges plus enveloppants et d’une console centrale plus ergonomique. De quoi rendre la Miura encore plus désirable et confortable pour la conduite au quotidien… du moins, autant que peut l’être un supercar des années 60-70.

Lamborghini Miura P400 SV (1971-1973)

La version SV (pour “Spinto Veloce”) est considérée par beaucoup comme l’aboutissement de la Miura. Présentée en 1971, elle propose une puissance maximale avoisinant les 385 chevaux, des carburateurs plus gros et un pont autobloquant pour une meilleure motricité. Les cils autour des phares disparaissent, lui donnant un regard plus lisse et plus moderne. Les voies arrière sont élargies, ce qui confère à la carrosserie des hanches plus musclées et encore plus sensuelles.

Avec seulement 150 à 160 exemplaires produits (les chiffres varient selon les sources), la SV est devenue l’une des Miura les plus recherchées par les collectionneurs. Considérée comme la Miura la plus équilibrée et la mieux aboutie, elle représente l’apogée de cette lignée incroyable qui aura à jamais laissé une empreinte sur le monde de l’automobile sportive et de luxe.

L’exception : Miura SVJ et Miura Roadster

Au-delà des versions de série, il existe quelques variantes rares et prototypes de la Miura, dont la SVJ, inspirée de la Miura Jota développée par Bob Wallace, pilote d’essai chez Lamborghini. La Jota était une version spécialement préparée pour la compétition, extrêmement légère et modifiée, mais elle fut détruite dans un accident. Lamborghini décida ensuite de transformer quelques SV en SVJ, reprenant certains éléments de la Jota. Ces modèles sont aujourd’hui considérés comme des pièces de collection inestimables.

Autre pépite rare : la Miura Roadster, un prototype unique présenté au Salon de Bruxelles en 1968. Commandée par Bertone, elle est désormais connue sous le nom de Miura Spyder ou ZN 75. Elle ne fut jamais produite en série, mais son existence témoigne de la créativité sans limite qui entourait la Miura à cette époque.

Motorisations et performances hors normes

Le cœur de la Lamborghini Miura, c’est son V12 de 3,9 litres. Une mécanique qui évolue au fil des versions, mais qui demeure la signature sonore et technique de ce véhicule d’exception. Équipé de six carburateurs Weber, ce bloc délivre une puissance qui oscille entre 350 et 385 chevaux selon les spécifications, pour un couple approchant les 400 Nm. Dans les années 60 et 70, ce sont des chiffres extraordinaires pour une voiture de route. Peu de concurrentes peuvent alors rivaliser avec la fougue de la Miura.

La sonorité, à la fois rauque et mélodieuse, fait partie intégrante du mythe. Au-delà de la vitesse pure (jusqu’à 290 km/h pour la version SV, une valeur très élevée pour l’époque), c’est la manière dont la Miura délivre ses sensations qui la rend inoubliable. Le conducteur est littéralement assis devant le moteur, ressentant chaque vibration et chaque soubresaut de ce bloc mythique. La boîte de vitesses manuelle à cinq rapports renforce la connexion avec la machine, transformant chaque trajectoire en une expérience immersive.

Bien sûr, la configuration à moteur central-arrière peut rendre la Miura pointue à piloter, particulièrement à haute vitesse ou sous la pluie. Mais c’est précisément cette exigence, ce défi, qui séduit les passionnés et grands pilotes en quête de sensations pures. La Miura est une voiture vivante, presque animale, qui exige respect et humilité. Et c’est précisément ce qui fait tout son charme.

lamborghini MIURA

©Craig James

La Miura et ses admirateurs célèbres

Au-delà de ses prouesses techniques, la Lamborghini Miura a vite attiré les convoitises de nombreuses célébrités, notamment parmi les hommes forts et élégants de l’époque. L’acteur Rod Stewart, par exemple, est un grand amateur de voitures de sport italiennes et a possédé une Miura. Frank Sinatra, star incontestable de la musique, aurait été propriétaire d’une Miura, illustrant son goût prononcé pour le luxe et le style. Des noms comme Dean Martin ou encore le Shah d’Iran figurent également parmi les illustres clients conquis par la fougue italienne de la Miura.

Le charme intemporel de la Miura a aussi séduit des personnalités plus jeunes, fascinées par son aura. Même des collectionneurs contemporains comme l’icône de la mode Ralph Lauren possèdent des exemplaires de modèles Lamborghini historiques, témoignant de la valeur patrimoniale et esthétique de la Miura. En somme, elle fait partie de ces voitures capables de transcender les époques, de Hollywood aux podiums de la haute couture, célébrée pour sa rareté et sa distinction.

La Lamborghini Miura à l’écran

Évidemment, une voiture aussi spectaculaire que la Lamborghini Miura ne pouvait qu’apparaître au cinéma. Sa silhouette racée et sa sonorité envoûtante en font une star parfaite pour les productions audiovisuelles. L’une des scènes les plus célèbres reste sans doute l’ouverture du film “The Italian Job” (1969), où une Miura orange serpente à vive allure dans les routes de montagne au son de la chanson “On Days Like These” de Matt Monro. Même si le dénouement de la séquence laisse la voiture sombrer dans un ravin, cette introduction est rentrée dans la légende.

La Miura a également fait des apparitions dans diverses séries télévisées et films internationaux, souvent utilisée pour incarner le summum du luxe et de la sportivité. Son design si distinctif est immédiatement reconnaissable, au point qu’elle est parfois plus célèbre que les comédiens qui la côtoient à l’écran. On la retrouve dans des documentaires consacrés à l’histoire de l’automobile, où elle occupe toujours une place privilégiée. Son statut de mythe vivant continue de déchaîner les passions.

Miura rouge

Histoires et anecdotes autour de la Miura

La Lamborghini Miura est née d’une “rébellion” de jeunes ingénieurs qui, avec le consentement tacite de Ferruccio Lamborghini, ont travaillé après leurs heures de bureau pour concevoir le châssis révolutionnaire P400. C’est dans le plus grand secret qu’ils ont donné forme à leur vision, pensant initialement que Ferruccio n’en voudrait pas. Mais à la vue du prototype, il fut immédiatement séduit et décida de le présenter officiellement au Salon de Turin en 1965. Preuve que la passion et l’insouciance de la jeunesse peuvent conduire à de grandes révolutions.

En coulisses, la Miura a parfois été critiquée pour son manque de fiabilité ou de rigueur de construction, surtout sur les premiers modèles. Il est vrai que produire un moteur central-arrière en série relevait du défi technique. Toutefois, ces légers soucis n’ont jamais entaché l’aura du véhicule. En réalité, toute supercar pionnière rencontre souvent quelques déboires de mise au point, et la Miura ne fait pas exception. Mais pour beaucoup, ces “imperfections” font partie de son charme : elles attestent d’une époque où l’informatique n’existait pas, où la création automobile se faisait davantage “au feeling” et à la passion.

On raconte également que Ferruccio Lamborghini n’était pas un grand amateur de vitesse excessive. Son ambition n’a jamais été de faire de Lamborghini une marque purement compétitive en course automobile, contrairement à Enzo Ferrari. C’est ce qui explique, en partie, pourquoi la Miura est pensée comme une voiture de route utilisable au quotidien (pour ceux qui avaient les moyens, bien sûr), plutôt qu’une bête de piste. Sa notoriété est donc d’autant plus remarquable qu’elle s’est bâtie en dehors du monde de la compétition.

Une autre anecdote savoureuse concerne Bob Wallace, le pilote d’essai néo-zélandais de Lamborghini, qui a été l’instigateur du projet Jota, version ultra-allégée et préparée pour la course. Il aurait, selon la légende, bricolé la Jota de son propre chef, découpant à la scie à métaux le châssis de la Miura pour gagner du poids. Cette liberté créative a permis de tester des solutions techniques qui ont ensuite bénéficié aux versions de série. Malheureusement, la Jota originale a été détruite dans un accident, mais son héritage perdure via les rares SVJ qui en reprennent l’esprit.

Caractéristiques et données des différentes versions

Vous trouverez ci-dessous un tableau HTML détaillé récapitulant les principales caractéristiques de la Lamborghini Miura dans ses différentes déclinaisons. Ce tableau est conçu pour être responsive et s’adapter à différents écrans afin de faciliter la lecture. Nous y incluons les données techniques majeures, les coloris proposés à l’époque, les options disponibles, les performances, le prix de vente originel, le prix actuel sur le marché de l’occasion, ainsi que le volume de production estimé.

Version Années de production Moteur Puissance (ch) Couple (Nm) Vitesse max (km/h) 0-100 km/h (s) Coloris proposés Prix de vente à sa sortie Prix actuel estimé Volume produit Options notables
Miura P400 1966 - 1969 V12 3.9L 350 ~355 280 ~6,0 Vert, Jaune, Rouge, Bleu Environ 7 500 $ (1966) 1-2 millions $ ~ 275 exemplaires Intérieur cuir, Volant bois, Jantes Campagnolo
Miura P400 S 1969 - 1971 V12 3.9L 370 ~380 285 ~5,8 Orange, Jaune, Vert, Bleu Environ 8 500 $ (1969) 1,5-2,5 millions $ ~ 140 exemplaires Vitres électriques, Air conditionné (option), Finition chromée
Miura P400 SV 1971 - 1973 V12 3.9L 385 ~400 290 ~5,5 Jaune, Rouge, Bleu, Noir Environ 10 000 $ (1971) 2-3 millions $ ~ 150-160 exemplaires Pont autobloquant, Intérieur plus luxueux, Élargisseurs d’ailes
Miura SVJ 1971 - 1973 (conversion) V12 3.9L 385 - 400 ~400 +290 ~5,4 Personnalisé Conversion sur demande 3-4 millions $ Moins de 10 conversions Carrosserie allégée, Aménagement inspiré du prototype Jota

FAQ : 20 questions fréquentes sur la Lamborghini Miura

Ci-dessous, un tableau responsive comprenant les 20 questions les plus posées à propos de la Miura, accompagnées de réponses succinctes. Il s’agit d’un concentré d’informations clés qui pourra éclairer les curieux tout comme les passionnés.

Question Réponse
1. Quelle est l’origine du nom “Miura” ? Le nom provient d’une célèbre race de taureaux de combat espagnols.
2. Combien de versions officielles de la Miura existent ? On distingue essentiellement les P400, P400 S et P400 SV. Les SVJ étant des conversions rares.
3. Qui a dessiné la Miura ? Le design est l’œuvre de Marcello Gandini pour le carrossier Bertone.
4. Pourquoi la Miura est-elle considérée comme la première supercar ? C’est le premier modèle de série à moteur central-arrière, offrant des performances hors normes et un design révolutionnaire.
5. Quelle est la vitesse maximale de la Miura SV ? Elle peut atteindre environ 290 km/h.
6. Combien d’exemplaires de la Miura P400 ont été produits ? Environ 275 exemplaires de la P400.
7. Combien coûte une Miura aujourd’hui ? Les prix varient entre 1 et 4 millions de dollars selon l’état et la rareté.
8. Quelles célébrités ont possédé une Miura ? Parmi elles, Frank Sinatra, Rod Stewart et le Shah d’Iran.
9. Quelle est la particularité du moteur de la Miura ? Il s’agit d’un V12 3.9L monté en position centrale-transversale.
10. D’où provient le concept de la Miura ? C’est un projet initié par les ingénieurs Dallara, Stanzani et Bob Wallace, puis validé par Ferruccio Lamborghini.
11. En quoi la Miura est-elle révolutionnaire au niveau du design ? Elle adopte un profil “en coin”, des phares caractérisés par des “cils” et un arrière musclé inédit pour l’époque.
12. Qu’est-ce que la Jota ? Un prototype de Miura pensé pour la compétition, créé par Bob Wallace, qui servit de base aux versions SVJ.
13. La Miura a-t-elle couru en compétition officielle ? Non, Ferruccio Lamborghini ne souhaitait pas s’engager officiellement en course automobile.
14. Quel est le plus grand rival de la Miura à l’époque ? Principalement la Ferrari 275 GTB et, plus tard, la Ferrari Daytona.
15. Combien pèse la Miura ? Environ 1 200 kg pour la P400 et un peu plus pour la SV.
16. Pourquoi la Miura n’a pas participé aux 24 Heures du Mans ? Lamborghini n’était pas orienté compétition, et Ferruccio n’en voyait pas l’intérêt stratégique pour la marque.
17. La Miura est-elle difficile à piloter ? Oui, elle exige de l’expérience et de la prudence, en particulier à haute vitesse.
18. La Miura Roadster a-t-elle été produite ? Non, c’était un prototype unique (Miura Spyder) commandé par Bertone.
19. Quelle est l’autonomie de la Miura ? Étant une sportive des années 60-70, son autonomie est assez faible, autour de 300 km maximum.
20. La Miura a-t-elle influencé les modèles Lamborghini ultérieurs ? Absolument, la disposition du moteur central et l’audace stylistique ont inspiré toutes les supercars ultérieures de la marque.

Un symbole de perfection intemporelle

La Lamborghini Miura n’est pas simplement un modèle iconique : elle est un jalon dans l’histoire de l’automobile et l’incarnation parfaite de la passion italienne. En redéfinissant les normes de conception et de performance, elle a inauguré l’ère des supercars modernes. Son architecture à moteur central-arrière, aujourd’hui devenue un standard pour les voitures de sport de pointe, était perçue comme un pari fou dans les années 60. Sa carrosserie, savamment dessinée par Marcello Gandini, a séduit les férus de design comme les amateurs de sensations fortes. Et si ses débuts ont été accompagnés de défis techniques, la volonté et l’audace des ingénieurs de Sant’Agata Bolognese ont finalement élevé la Miura au rang de légende.

Loin d’être un simple exercise de style, la Miura a fait vibrer toute une génération de pilotes et d’artistes, en devenant la coqueluche de nombreuses stars. Son passage sur grand écran, notamment dans “The Italian Job”, a définitivement gravé son image dans la mémoire collective. Son tableau technique, décliné en plusieurs versions (P400, S, SV, SVJ), a prouvé que l’innovation pouvait sans cesse repousser les limites de la performance. Jamais une voiture n’avait auparavant réussi à combiner un tel niveau d’exclusivité, de confort et de puissance, le tout enveloppé dans des lignes d’une sensualité époustouflante.

Aujourd’hui encore, la Lamborghini Miura fait rêver. Ses prix en collection atteignent des sommets et sa rareté la rend presque inaccessible. Pourtant, elle demeure la source d’inspiration ultime pour tout designer automobile, un mètre-étalon face auquel chaque nouvelle supercar est comparée. Véritable symbole de la mode masculine sophistiquée, elle incarne l’homme sûr de lui, avide de liberté et de beauté. Chaque grondement de son V12 résonne comme un appel à l’évasion, à l’exclusivité et à l’élégance. Qu’il s’agisse de son histoire, de ses caractéristiques techniques, de ses apparitions médiatiques ou du culte que lui vouent les passionnés, la Miura reste et restera l’une des plus belles expressions du rêve automobile. Posséder une Miura, c’est posséder une part d’éternité, un morceau de cette histoire palpitante qui a réinventé la route et le destin de Lamborghini.

Par Antonio Sanchez - Cravate Avenue

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