La SAPE, ou le dandysme à l'africaine

La SAPE, ou le dandysme à l'africaine

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La SAPE, qui est l'acronyme de « La société des ambianceurs et des personnes élégantes », est un mouvement culturel originaire d'Afrique. On reconnaît les « sapeurs » par leurs habits colorés et chics qui ont de plus en plus attisé l'intérêt des médias occidentaux ces dernières années. Mais on ne sait finalement pas grand-chose dans l'Hexagone de cette tendance africaine. Dans cet article, nous revenons sur l'origine de la SAPE et tout ce qu'il y a à savoir autour de ce phénomène à la fois vestimentaire et sociétal qui tend à prendre de l'ampleur.

L'histoire de la SAPE

Peut-être ne reconnaissez-vous le mouvement que par le biais de la chanson de Maître Gims : « Sapés comme jamais ». Mais il a des origines et une histoire bien plus lointaines que cela.

La SAPE provient en fait du Congo (la République démocratique du Congo et la République du Congo) durant l'époque coloniale. C'était une manière pour les locaux d'imiter la bourgeoisie blanche dans sa façon d'être et de s'habiller afin d'intégrer ses sphères, mais aussi de la parodier pour avoir du succès dans sa communauté d'origine.

C'est durant les années 60 que le phénomène s'est vraiment popularisé à Brazzaville et à Kinshasa, après l'indépendance. Il s'est ensuite peu à peu étendu au niveau de la diaspora congolaise en France et en Belgique, pays où la population d'origine congolaise est très présente.

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La SAPE revêt aussi une dimension politique. En effet, l'homme d'État et dictateur Mobutu Sese Seko voulait s'affranchir des pratiques occidentales après l'indépendance. Cela passait notamment par les habits, en promouvant le tissu congolais et en interdisant le col et la cravate. On parle alors de politique « abacost », ce qui signifie littéralement à bas le costume, pour ne plus se soumettre à la culture coloniale. Ce n'est que dans les années 90 que cette interdiction a été levée.

Le phénomène de la SAPE visait ainsi à se réapproprier les codes culturels occidentaux, à travers des vêtements colorés, et notamment le costume cravate. Il s'agissait aussi de contester le pouvoir autoritaire de Mobutu, notamment chez les membres de la diaspora réfugiés à Paris, au quartier de Château-Rouge, dans le 18e arrondissement.

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L'origine de la SAPE

D'après la rumeur, ce serait Christian Loubaki, homme à tout faire travaillant dans le quartier huppé du 16ème arrondissement à Paris, qui serait à l'origine du phénomène. L'idée lui est venue en observant la façon de s'habiller de ses employeurs. Il profitait également des vêtements que ces derniers lui offraient pour créer son propre style. Plus tard, il créa avec Koffino Massamba la boutique « La Saperie à Bacongo ». Bacongo étant un quartier très connu de la SAPE au Congo.

D'autres prétendent qu'il s'agirait plutôt d'étudiants congolais de Paris qui revenaient à Brazzaville dans les années 50. Ils y auraient tenu des clubs existentialistes et s'habillaient avec des habits de grandes marques qu'ils ramenaient de Paris. L'origine exacte de la SAPE reste donc à ce jour relativement floue.

Dans tous les cas, on ne peut pas parler de la SAPE sans évoquer le chanteur Papa Wemba, aujourd'hui décédé, qui a fortement influencé le phénomène. Amoureux de la mode française, il portait très souvent des vêtements très élégants, issus de ses voyages et concerts à Paris. Il est également à l'origine d'un certain code moral d'hygiène et de classe pour les sapeurs de tous bords.

Si la SAPE se concentre sur les pièces de grandes marques occidentales, de plus en plus de marques africaines voient le jour et commencent à percer. C'est par exemple le cas de la griffe « Le Bachelor », qui n'est autre que le pseudo de son créateur Jocelyn Armel. Le défi reste néanmoins de taille pour ces créateurs face à des adeptes qui ne jurent que par des marques comme Yves Saint-Laurent.

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Ce qui caractérise le mouvement

La SAPE est souvent comparée au dandysme et à ses adeptes. Les sapeurs se revendiquent souvent comme étant des dandys européens du 19ème siècle. On parle alors de « sapologie », ou l'art de bien s'habiller. Les sapeurs s'habillent souvent chez les grands couturiers ou aiment le faire croire.

Au sein de cette communauté, on classer les sapeurs en deux catégories : d'un côté ceux qui s'habillent à la façon de Christian Loubaki, reprenant les codes de la bourgeoisie du 19ème et du début du 20ème siècle, et de l'autre ceux qui sont tout simplement dans l'exhibitionnisme et le paraître. Ces derniers aiment souvent porter des couleurs criardes et se faire voir.

Mais la sapologie ne se résume pas à une manière de s'habiller avec des vêtements et accessoires de luxe et de grandes marques. C'est aussi une façon particulière de se comporter : une manière de défiler, des postures atypiques, une gestuelle et un vocabulaire recherchés, etc.

Les sapeurs font l'objet de nombreuses critiques au sein de la communauté congolaise pour leur façon de s'habiller, considérée comme décalée de la réalité, là où pauvreté et précarité règnent. D'autres les critiquent pour les sommes importantes qu'ils dépensent là où la société a bien d'autres préoccupations, comme l'alimentation, le chômage ou encore l'alphabétisation.

L'écrivain congolais Alain Mabanckou estime toutefois que la SAPE dépasse l'idée d'un simple mouvement de luxe ostentatoire et d'extravagance gratuite. Du point de vue des sapeurs, il s'agit d'une « revendication sociale d'une jeunesse en quête de repères », selon son analyse.

D'ailleurs, les sapeurs viennent de catégories sociales variées, allant du chauffeur de taxi au fonctionnaire, en passant par les menuisiers et commerçants.

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Les 10 commandements du Sapeur

Le comportement et les valeurs de ceux qui pratiquent la sapologie sont guidés par 10 commandements fondamentaux visiblement inspirés des préceptes de la Bible :

  • 1 - tu saperas sur terre avec les humains et au ciel avec ton Dieu créateur ;
  • 2 - tu materas les ngayas (non connaisseurs), les nbéndés (ignorants), les tindongos (les parleurs sans but) sur terre, sous terre, en mer et dans les cieux ;
  • 3 - tu honoreras la sapologie en tout lieu ;
  • 4 - les voies de la sapologie sont impénétrables à tout sapologue ne connaissant pas la règle de trois, la trilogie des couleurs achevées et inachevées ;
  • 5 - tu ne céderas pas ;
  • 6 - tu adopteras une hygiène vestimentaire et corporelle très rigoureuse ;
  • 7 - tu ne seras ni tribaliste, ni nationaliste, ni raciste, ni discriminatoire ;
  • 8 - tu ne seras pas violent ni insolent ;
  • 9 - tu obéiras aux préceptes de civilité des sapologues et au respect des anciens ;
  • 10 - par ta prière et tes 10 commandements, toi sapologue, tu coloniseras les peuples sapophobes.

Les sapeurs se donnent pour mission de porter la bonne nouvelle aux « incultes ». On parle alors d'« évangélisation par les vêtements ».

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Qui peut être sapeur ?

Au vu de ces 10 commandements, on constate bien que « n'est pas sapeur qui veut ». Il existe des règles strictes à respecter, comme celle de ne pas dépasser 3 couleurs par tenue, en veillant à préserver une belle harmonie entre elles. Il faut également s'habiller et choisir les couleurs selon les événements : mariage, soirée, baptême, obsèques, etc. Ainsi, la sapologie est plus qu'une façon de s'habiller, c'est un véritable art de vivre.

Comme nous l'avons évoqué plus tôt, le sapeur se démarque également dans sa gestuelle et sa façon de marcher : démarche légèrement penchée, des pas qui s'entrecroisent… Tout est fait pour attirer l'attention et mettre en évidence les vêtements, les chaussures, les chaussettes, etc. La sapologie est tout un art et on reconnaît facilement ses adeptes de loin.

D'ailleurs, il n'y a pas que les Congolais comme sapeurs, même si le courant vestimentaire vient effectivement de Brazzaville et de Kinshasa. Un adage en Côte d'Ivoire dit que « le concept n'appartient pas à celui qui le crée, mais à celui que le met le mieux en valeur ».

Des sapeurs ont ainsi commencé à émerger dans différentes parties d'Afrique, où la SAPE est remaniée à la sauce locale. Nigérians, Kényans, Sénégalais, Béninois utilisent aujourd'hui le mot sape lorsqu'ils sortent leurs plus beaux habits. De nombreux Occidentaux ont aussi intégré le mouvement.

Ainsi, on peut être sapeur, même sans le revendiquer.

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Dans le dressing d'un sapeur

Le dressing du sapeur est composé de pièces de marques, souvent hors de prix, auxquelles il voue un véritable culte. On y retrouve des costumes souvent colorées et aux coupes atypiques. Le pantalon est coupé court pour mettre en évidence les chaussettes de couleur, qui constituent un élément essentiel de la tenue. La veste s'accompagne bien souvent de son veston, pour être parfaitement habillé.

En bon gentleman qu'il est, le sapeur met aussi toujours de belles chaussures en véritable cuir, généralement en peau de crocodile et parfaitement cirées. Souvent, les sapeurs préfèrent les bretelles à la ceinture. Et pour accessoiriser le reste de leur tenue, ils n'hésitent pas à porter un nœud papillon coloré ou une cravate tape-à-l'œil. Leur couleur doit être associée à celle des chaussettes ou de la pochette de la veste.

La canne est un autre accessoire très prisé des sapeurs. Elle est conçue dans un bois luxueux. La pipe est également un élément de mode très apprécié. Souvent, elle ne contient même pas de tabac, elle est juste présente pour le style.

La montre et les lunettes de soleil sont aussi un must à avoir. Les membres de la communauté affectionnent tout particulièrement les montres à gousset et les lunettes italiennes très tape-à-l'œil. Enfin, les chapeaux sont souvent de sortie lorsqu'on est sapeur. Ils sont souvent de type fedora ou tribly.

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Les occasions pour se faire remarquer

Un sapeur a besoin de son public pour l'admirer et l'aduler. Il a pour cela des lieux de prédilection pour se faire voir. Il se fait notamment remarquer lors d'événements festifs en tous genres, mais aussi lors de défilés improvisés en pleine rue. Le sapeur aime également se mettre en avant lors de veillées funèbres pour rendre hommage à l'un des siens.

Il est aussi commun de voir les sapeurs se lancer dans des défis en public ou organiser des compétitions entre eux. Ils défilent au rythme de la musique, en retirant la veste pour mettre en avant l'étiquette de la marque, en frappant les pieds au sol pour attirer l'attention sur leurs chaussures de marques, etc. Démarches boitillantes, genoux fléchis… Tous les codes gestuels sont bons pour se démarquer.

Le public devient le jury qui juge les prestations par les acclamations et les rires. Ces petits événements regroupent de nombreux fans de la SAPE. La confrontation est également liée à une joute verbale durant laquelle chacun va essayer de dénigrer la sape de l'autre pour s'auto-promouvoir. Aucune faute de goût n'est alors permise.

Au final, c'est celui qui aura porté les pièces les plus belles et les plus rares qui remportent la victoire, s'il a bien respecté le réglage, c'est-à-dire les règles vestimentaires et oratoires du sapeur. Et le défi se termine toujours dans la bonne humeur.

On l'aura compris, le sapeur n'attend pas les événements pour se parer de ses plus belles pièces. Toute occasion est bonne pour montrer sa maîtrise de l'art de la SAPE.

Les différents types de sapeurs

Il faut savoir qu'il n'existe pas un seul type de sapeur. On peut les catégoriser en trois familles :

  • Le grand sapeur ;
  • Le sapeur ;
  • Le petit sapeur.

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Le grand sapeur

Le grand sapeur est celui qui est immergé dans l'art de la sape depuis longtemps, qui n'a plus rien à prouver après avoir gagné de nombreuses confrontations. Il porte régulièrement de grandes marques de luxe, prouvant sa capacité financière à s'offrir les plus belles pièces. Il n'a pas seulement un dressing pour stocker ses habits, mais bien souvent toute une pièce qui leur est dédiée. La reconnaissance se fait aussi par la musique. Les plus grands sapeurs sont en effet reconnus dans les chansons congolaises, où l'artiste leur fait une dédicace. C'est alors la consécration. Par ailleurs, le grand sapeur ne prête pas ses habits, ne les vend pas et surtout ne s'habille jamais en contrefaçon.

Le grand sapeur se décline là encore en plusieurs sous-catégories. Il y a notamment le grand sapeur qui ne s'habille qu'avec une seule marque fétiche : Gucci, Valentino, Louis Vitton, D&G, etc. Il a les dernières pièces de sa griffe préférée et veut être reconnu comme la personne qui a la plus grande collection de cette dernière.

Certains vont même plus loin en n'utilisant qu'un seul type de pièce de cette marque, en ne s'habillant qu'en jean par exemple ou en ne mettant que des chemises, etc. D'autres encore ne vont porter que des costumes trois pièces avec chaussures en croco.

Le sapeur normal

Il s'agit des personnes qui sont dans la sapologie, mais depuis moins longtemps que les grands sapeurs. Ces individus ont de grandes collections de sape, mais pas encore assez pour rivaliser avec ceux de la première catégorie. Ils doivent encore gagner des confrontations et être reconnus grâce à une dédicace dans une chanson congolaise pour asseoir leur nom.

Les sapeurs se regroupent souvent pour affronter d'autres groupes, contrairement au grand sapeur qui ne représente que lui-même. Mais là aussi, aucune contrefaçon n'est permise si l'on veut se targuer « sapeur » et il faut s'habiller selon la saison et les tendances du moment.

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Le petit sapeur

C'est celui qui s'initie tout juste à la sapologie. Souvent, il n'aura pas les mêmes capacités financières que le sapeur et le grand sapeur, mais veut souvent défier ces derniers. Il peut se proclamer sapeur ou grand sapeur, sans être reconnu par la communauté.

Le petit sapeur est aussi souvent qualifié comme tel lorsqu'il vend ses habits pour en acheter d'autres, ou lorsqu'il en échange ou en emprunte à d'autres petits sapeurs.

D'ailleurs, le petit sapeur n'a pas de marque fétiche ou un style bien précis, il se contente de bien s'habiller avec toutes les pièces de marques qu'il trouve. Certains s'habillent même en contrefaçon, avec de vieilles collections. D'autres vont jusqu'à les emprunter à des membres de leur famille ou de leurs amis ou à les voler, ce qui est contre les préceptes de la Sapologie.

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La place de la femme dans la SAPE

Vous l'aurez remarqué, les sapeurs sont bien souvent des hommes. Il y a des sapeurs de père en fils, comme il y a des autodidactes. Difficile alors pour les femmes de se frayer un chemin dans cet univers jusque-là presque exclusivement masculin. Elles étaient autrefois marginalisées et étaient seulement considérées comme des épouses ou femmes de sapeurs.

Néanmoins, les femmes commencent elles aussi à intégrer petit à petit le phénomène de la SAPE et à se voir reconnaître le statut de « Sapeuses ». Dans une société où on attend beaucoup d'une femme, il peut toutefois être mal perçu de s'habiller avec des vêtements colorés et m'as-tu-vu d'aller parader dans les rues.

Comme pour les hommes, elles doivent également respecter certaines règles, comme celle de ne pas porter le pagne comme les autres femmes congolaises. On les encourage à porter des jupes, des pantalons larges ou encore des robes, avec les mêmes codes que ces messieurs : authenticité, valeur et rareté des pièces choisies.

Certaines femmes portent aussi des costumes, ce qui leur vaut le jugement de certains, le pantalon étant encore jugé indécent pour la gent féminine.

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Quelques conseils pour être bien sapé

Si vous souhaitez être reconnu en tant que sapeur, il faudra veiller à respecter certaines règles d'or. En effet, l'art de bien se saper ne se limite pas seulement à la règle des trois couleurs.

Le costume

Le costume du sapeur ne doit jamais être trop large, mais au contraire bien ajusté à sa morphologie. Un bon tailleur sera votre meilleur ami dans l'aventure de la SAPE. Les costumes se portent avec des pochettes originales pour se démarquer.

Il faut également veiller à ne pas faire certains fashion faux pas, comme le fait de porter le même costume plusieurs jours de suite. Veillez également à ne pas porter un gilet avec un costume croisé et à ne pas attacher le dernier bouton. Tout est dans les détails.

La chemise

La chemise blanche est un must du dressing du sapeur. Mais il doit également avoir d'autres pièces variées de couleurs claires dans sa garde-robe. Certaines couleurs de chemise sont également à prohiber avec un costume, comme le vert foncé ou le rouge uni par exemple. Les chemises rayées ne sont pas interdites si elles sont bien choisies.

La cravate et le nœud papillon

Chacun choisit ce qui va avec son style et ses goûts. D'ailleurs, ces accessoires constituent, avec le bouton de manchette luxe, les éléments par lesquels le sapeur peut réellement exprimer sa personnalité et son originalité. Ne vous contentez donc pas de cravates ou de nœud papillon aux couleurs sobres et unies et exprimez-vous avec des motifs, des ton sur ton et même des ornements. En revanche, il faut éviter tout ce qui ne reflète pas l'élégance : couleurs fluo, motifs de dessins animés, etc. Préférez les cravates luxe et satinées qui vous mettront parfaitement en valeur votre appropriation de la sapologie.

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La ceinture

La ceinture doit être de la même couleur que les chaussures. Il faut par exemple porter une ceinture marron avec des chaussures marrons pour ne pas faire de faute de goût. Il est conseillé de choisir une ceinture avec une boucle classique. Exit donc les ceintures de cow boy, avec LED, etc. Le cuir doit être fin et souple. Évitez également de porter une ceinture pour jeans avec votre costume, même si vous pouvez faire l'inverse sans problème. Les ceintures et bretelles originales se portent très bien ensemble.

Les bretelles

Il est préférable de porter des bretelles de couleur, toujours en harmonie avec le reste de la tenue. Il faut également éviter de porter des bretelles avec un gilet.

Les chaussettes

Les chaussettes doivent être de préférence dans le même ton que vos chaussures. C'est une pièce phare de votre tenue. Vous pouvez donc soit opter pour une couleur unie, soit pour des rayures par exemple. Évidemment, il faut absolument éviter les chaussettes blanches ou avec des motifs enfantins.

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Les chaussures

Comme on l'a évoqué plus tôt, les chaussures du sapeur sont toujours bien cirées, voire glacées si possible. Il faut éviter les semelles en caoutchouc et plutôt se tourner vers les semelles goodyear ou blake. Les chaussures trop carrées ou en forme de santiag sont à proscrire et le noir est le coloris qui convient le mieux pour des cérémonies officielles. Vous pouvez également vous permettre des lacets de couleur au quotidien, pour apporter une touche de fantaisie et de personnalité supplémentaire à la tenue.

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3 commentaires

uvobufoz - 17/11/2022 08:40:10


Super article merci

Boko M - 17/11/2022 08:33:49


La sape c'est ma vie!

menolohogav - 17/11/2022 08:05:39


Un vrai art de vivre

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